RĂ©alisationd’études conjoncturelles Ă  la demande de la Direction GĂ©nĂ©rale. RĂ©alisation d’études et diagnostics organisationnels. Accompagnement de la mise en Ɠuvre du changement sur les aspects organisationnels. Accompagnement de l’optimisation des process de travail. Planification et Conduite de missions d’audit Ă  la demande L’offre et la demande dĂ©terminent le libre-Ă©change comme quasiment aucune autre grandeur. Si l’offre est supĂ©rieure Ă  la demande, les prix chutent. Dans le pire des cas, les entreprises ont alors des difficultĂ©s Ă  tirer des bĂ©nĂ©fices intĂ©ressants de leurs marchandises et services. Inversement, une offre insuffisante entraĂźne une augmentation des prix, et les consommateurs ne peuvent plus se permettre d’acheter le produit souhaitĂ©. Dans les deux cas, le marchĂ© s’autorĂ©gule gĂ©nĂ©ralement. Le rapport exact apparaĂźt clairement lorsqu’on reprĂ©sente l’offre et de la demande dans un que l’offre et la demande ? DĂ©finition et explicationInteraction entre l’offre et la demandeImportance de l’offre et de la demande dans le quotidien de l’entrepriseQu’est-ce que l’offre et la demande ? DĂ©finition et explicationL’ offre » est la notion Ă©conomique pour toutes les marchandises et services disponibles sur le libre marchĂ© et que les partenaires commerciaux peuvent Ă©changer contre de l’argent, des biens matĂ©riels ou d’autres services. On pense ici souvent d’abord aux biens de consommation tels qu’on les trouve typiquement dans les Ă©talages des magasins, mais cette notion est utilisĂ©e dans un sens beaucoup plus large et s’applique Ă©galement Ă  la main-d’Ɠuvre, Ă  la circulation des marchandises, aux devises, aux matiĂšres premiĂšres, Internet pas cherBien plus qu'un simple domaine !Personnalisez votre prĂ©sence en ligne avec un nom de domaine SSLAssistance 24/7 DĂ©finitionL’offre est la quantitĂ© totale des biens et des services disponibles sur le libre marchĂ©. Inversement, la demande est la quantitĂ© totale des biens et des services disponibles requise pour combler le besoin effectif sur le libre demande » est la notion complĂ©mentaire de l’offre. Elle dĂ©signe le besoin effectif en biens ou services donnĂ©s pour des partenaires commerciaux potentiels comme des entreprises et des de commencer Ă  concevoir un produit, il faudrait donc calculer le besoin effectif, car ce dernier dĂ©termine Ă©galement la demande. Il est en effet faux de croire que le marketing peut crĂ©er artificiellement un besoin. S’il n’y a pas de besoin, vous ne ferez pas de bĂ©nĂ©fice avec votre offre. Il faut ici faire la distinction entre le besoin fondamental de quelque chose et le dĂ©sir d’un produit trĂšs concret. ConseilUn exemple boire est un besoin fondamental. La concrĂ©tisation de ce besoin Je souhaite boire une dĂ©licieuse limonade de la marque XYZ. » est en revanche un dĂ©sir. NĂ©anmoins, ce n’est que s’il existe dĂ©jĂ  un besoin fondamental que vous pourrez influencer les dĂ©sirs concrets des consommateurs par le marketing entre l’offre et la demandeIl y a un rapport direct entre l’offre et la demande, car l’offre augmente gĂ©nĂ©ralement quand la demande est Ă©levĂ©e. Il y a dans un premier temps une demande excĂ©dentaire lorsque le besoin ne peut pas ĂȘtre complĂštement couvert par l’offre actuellement disponible. Il en rĂ©sulte une augmentation du prix du marchĂ©. C’est la raison pour laquelle davantage d’entreprises proposent le bien correspondant, car il leur permet de gagner beaucoup d’argent tout du moins Ă  l’instant t ».Suite Ă  cela, l’effet inverse se produit plus un produit ou un service est cher, plus la demande baisse, car les personnes intĂ©ressĂ©es recherchent des solutions alternatives plus Ă©conomiques. Il y a dans ce cas une offre excĂ©dentaire. Le prix du marchĂ© chute jusqu’à ce que le bien commercial atteigne un prix suffisamment bas pour susciter Ă  nouveau l’intĂ©rĂȘt des acheteurs et faire remonter la de l’offre et de la demande est reprĂ©sentĂ©e dans le diagramme ci-dessous Ce diagramme montre comment une demande importante conduit Ă  un prix du marchĂ© Ă©levĂ©, ce Ă  quoi le marchĂ© rĂ©agit avec une hausse de l’offre. Il en rĂ©sulte nĂ©anmoins obligatoirement une baisse de la demande et du prix du marchĂ©, ce qui entraĂźne Ă  nouveau une rĂ©duction de la quantitĂ© jusqu’à ce que l’offre moment oĂč la courbe de l’offre et celle de la demande se rencontrent, le rapport entre l’offre et la demande est complĂštement Ă©quilibrĂ©. La production est parfaitement Ă©gale Ă  la consommation, et le prix du marchĂ© tout comme la quantitĂ© de production restent stables. Il y a un Ă©quilibre du marchĂ© » qui n’est toutefois qu’une grandeur thĂ©orique. En rĂ©alitĂ©, la demande et l’offre excĂ©dentaires alternent en permanence. Ce phĂ©nomĂšne est souvent dĂ©crit par l’expression Le marchĂ© s’autorĂ©gule ».Cette vidĂ©o explique clairement les notions et leur interaction Afin de protĂ©ger votre vie privĂ©e, la vidĂ©o ne se chargera qu'aprĂšs votre clic. Importance de l’offre et de la demande dans le quotidien de l’entrepriseL’offre et la demande sont primordiales pour les projets d’avenir de l’entreprise. IndĂ©pendamment du fait qu’il faille proposer de nouveaux produits ou services ou Ă©tablir le business plan pour la fondation d’une sociĂ©tĂ©, les besoins actuels du marchĂ© demande ainsi que la situation effective offre dĂ©terminent la rĂ©ussite ou l’échec. ConseilLe business plan pour la crĂ©ation d’une nouvelle entreprise devrait toujours s’appuyer sur une analyse de marchĂ© minutieuse. L’évaluation correcte de l’offre et de la demande constitue la base d’un concept commercial y a plusieurs mĂ©thodes permettant d’analyser ces deux grandeurs pour un produit donnĂ©. Les Ă©tudes de marchĂ©, les sondages client ainsi que l’analyse Ă©conomique de l’évolution des prix et des chiffres de production ont fait leur preuve. ConseilLors du dĂ©veloppement d’un Minimum Viable Product MVP, le produit concernĂ© est créé de maniĂšre Ă  ĂȘtre parfaitement adaptĂ© aux besoins du groupe cible. La communication avec les utilisateurs permet de connaĂźtre ici la demande parallĂšlement au dĂ©veloppement continu.Le MVP a fait ses preuves notamment pour les start-ups et les entreprises technologiques qui misent davantage sur la collaboration avec leurs clients potentiels que sur de longues analyses. Le MVP est un produit qui n’est dĂ©veloppĂ© que jusqu’au point de fonctionner sans problĂšme il doit donc satisfaire le besoin supposĂ©, mais ne doit pas non plus ĂȘtre perfectionnĂ© au point de dĂ©passer les attentes. Une fois qu’il est disponible sur le marchĂ©, on peut voir s’il est acceptĂ© par le groupe cible. Les clients peuvent ensuite faire Ă©tat de leurs Ă©valuations, propositions d’amĂ©lioration et dĂ©sirs, ce qui permet de perfectionner le produit et de l’adapter autant que faire se peut Ă  la 365 avec IONOS !Messagerie performante avec Exchange et derniĂšre version de vos applications Office prĂ©fĂ©rĂ©es comme Word, PowerPoint, Excel et plus sur tous les appareils !Office en ligneOneDrive avec 1TBAssistance 24/7Articles similairesÉconomie d’échelle Le succĂšs d’une entreprise est Ă©troitement liĂ© Ă  sa croissance. Les Economies of scale en français Ă©conomies d’échelle dĂ©crivent les effets d’une augmentation de la production sur le rendement. Le rendement doit ĂȘtre supĂ©rieur Ă  l’investissement ! Mais qu’est-ce qu’une Ă©conomie d’échelle exactement ? Et quelles sont les diffĂ©rentes formes d’économies d’échelle ? Marketing vert axĂ© sur les ventes tout en Ă©tant respectueux de l’environnement Le marketing vert devient de plus en plus important pour les entreprises, car la production durable joue dĂ©sormais un rĂŽle majeur dans la dĂ©cision d’achat de nombreux consommateurs. Par dĂ©finition, le marketing Ă©cologique ne consiste pas seulement Ă  vendre des produits fabriquĂ©s de maniĂšre durable, mais aussi Ă  faire preuve de transparence quant Ă  l’orientation Ă©cologique de tous les secteurs de... Liquidation d’entreprise explication et procĂ©dure Parfois, les choses se passent autrement que prĂ©vues en raison d’une mauvaise situation au niveau de l’activitĂ© et d’un surendettement, l’entreprise est soudain confrontĂ©e Ă  la faillite financiĂšre. Cependant, insolvabilitĂ© ou non, les crĂ©anciers exigent toujours leurs parts. La derniĂšre option est souvent la liquidation de l’entreprise. L’objectif est de convertir tous les actifs restants en... L’analyse des Ă©carts le point de dĂ©part d’une planification stratĂ©gique efficace Dans de nombreux projets, ce qui est mis en Ɠuvre au final diffĂšre fortement de ce qui Ă©tait initialement planifiĂ©. L’analyse des Ă©carts permet de dĂ©crire l’ampleur attendue de cette diffĂ©rence dĂšs le dĂ©but d’un projet. Elle constitue la premiĂšre Ă©tape d’ajustement d’une stratĂ©gie aux conditions rĂ©elles de l’entreprise. Il est ainsi possible d’éviter d’emblĂ©e les pertes financiĂšres et les Ă©checs...
\n \nl offre et la demande de travail

Emploi: inadĂ©quation entre l’offre et la demande de main d’oeuvre. DI annonce qu’ « en dĂ©pit du taux de chĂŽmage Ă  7,9%, les entreprises ont de plus en plus de mal Ă  recruter la main-d’Ɠuvre dont elles ont besoin ». « Environ 400 000 personnes cherchent du travail, mais 25 % des entreprises indiquent ne pas avoir rĂ©ussi Ă 

Objectif principal RĂ©pondre aux pĂ©nuries de main-d’Ɠuvre actuelles et futures, favoriser la planification stratĂ©gique de la main-d’Ɠuvre et attĂ©nuer les difficultĂ©s liĂ©es au marchĂ© du travail en fournissant Ă  la bioĂ©conomie canadienne des IMT exactes et Ă  jour. Calendrier De juillet 2018 Ă  juin 2021 Buts du projet Fournir, en temps rĂ©el, des IMT dĂ©taillĂ©es et rĂ©centes sur les biotechnologies Ă  l’industrie et examiner les tendances Ă  court terme 1 Ă  3 ans ainsi qu’à moyen et Ă  long terme 3 Ă  7 ans de l’offre et de la demande en main-d’Ɠuvre dans des secteurs donnĂ©s. RĂ©sumĂ© du projet Des IMT rĂ©centes, indĂ©pendantes et axĂ©es sur l’industrie sont essentielles pour obtenir une meilleure vue d’ensemble des RH du secteur et Ă©laborer des stratĂ©gies d’attĂ©nuation des difficultĂ©s relatives au marchĂ© du travail. BioTalent Canada effectuera un vaste recensement des entreprises du secteur afin d’obtenir une vue d’ensemble de la bioĂ©conomie. L’organisme rĂ©alisera des sondages approfondis et des entretiens qui mĂšneront Ă  la publication de rapports axĂ©s sur le pays, les rĂ©gions et les principaux carrefours de l’industrie. Les rapports dĂ©taillĂ©s porteront sur les pĂ©nuries de main-d’Ɠuvre actuelles et futures; l’offre et la demande de main-d’Ɠuvre; les donnĂ©es qui facilitent la planification et la gestion des ressources humaines pour les employeurs. Besoins de l’industrie et mission Partie intĂ©grante de l’économie canadienne et prĂ©sente dans toutes les rĂ©gions du pays, la bioĂ©conomie est une industrie multidisciplinaire qui se divise en quatre principaux sous-secteurs la biosantĂ©, la bioĂ©nergie, la bio-industrie et la biotechnologie agricole. Ces sous-secteurs ont une incidence marquĂ©e sur la santĂ©, les biosciences, l’agriculture, l’électricitĂ©, la foresterie, la pĂȘche, les technologies de l’information, la transformation des produits nutraceutiques et la fabrication de pointe. MalgrĂ© la grande influence de la bioĂ©conomie sur l’économie canadienne, on constate un besoin en renseignements Ă  jour sur le nombre d’entreprises qui en font partie, leur importance, leur sous-secteur d’activitĂ© et leur composition. En effet, les informations sur le secteur, ses sous-secteurs d’activitĂ©, son bassin de travailleurs qualifiĂ©s et ses lacunes en compĂ©tences Ă  l’échelle nationale sont dĂ©ficientes ou dĂ©suĂštes. Il est donc crucial d’obtenir des donnĂ©es primaires exactes afin que les entreprises aient accĂšs Ă  la main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e dont elles ont besoin pour demeurer innovatrices et productives. BioTalent Canada est la seule organisation nationale de bioĂ©conomie spĂ©cialisĂ©e en RH, en formation et en dĂ©veloppement des compĂ©tences. Sa principale mission est de collaborer avec ses partenaires des secteurs public et privĂ© afin de cibler et de combler les pĂ©nuries de compĂ©tences, ainsi que d’appuyer l’innovation et les pratiques exemplaires en RH pour faire de la bioĂ©conomie le domaine par excellence des chercheurs d’emploi et un moteur de l’économie canadienne. En 2013, BioTalent Canada a rĂ©alisĂ© un rapport d’IMT statistiquement significatif sur la bioĂ©conomie canadienne dans le but de faire ressortir ses principales difficultĂ©s en matiĂšre de ressources humaines. Cette Ă©tude a permis d’établir ce qui suit Plus de 50 % des entreprises du secteur ont signalĂ© une pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e. 19 % ont dĂ©clarĂ© avoir des postes vacants. 40 % ont indiquĂ© que cette situation avait une incidence majeure sur leurs activitĂ©s. 63 % ont dĂ©clarĂ© qu’elles devaient recourir Ă  l’impartition pour pallier des problĂšmes de postes vacants et de pĂ©nurie de main-d’Ɠuvre. Étant donnĂ© l’évolution du marchĂ© du travail depuis 2013, le rapport d’IMT sur la bioĂ©conomie de BioTalent Canada aidera Ă  rĂ©tablir l’équilibre entre l’offre et la demande de main-d’Ɠuvre grĂące Ă  une meilleure comprĂ©hension du secteur. L’accĂšs Ă  des donnĂ©es primaires complĂštes et Ă  jour permettra Ă  l’industrie de procĂ©der Ă  la planification de la main-d’Ɠuvre et au dĂ©veloppement des compĂ©tences de maniĂšre plus stratĂ©gique. Il permettra Ă©galement aux chercheurs d’emploi, aux employeurs, aux Ă©tudiants et aux Ă©ducateurs de prendre des dĂ©cisions Ă©clairĂ©es concernant le marchĂ© du travail. Qui plus est, l’IMT servira Ă  BioTalent Canada de cadre de rĂ©fĂ©rence pour l’évaluation des projets, des outils et des services qu’elle dĂ©veloppe afin de mieux servir le secteur et de veiller Ă  ce qu’il dispose de la main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e dont il a besoin pour prospĂ©rer. Projet financĂ© par le Programme d’appui aux initiatives sectorielles du Gouvernement du Canada.
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français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Traduction - dopĂ©e Ă  l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu rĂ©cupĂ©rer les informations. Nous travaillons pour rĂ©soudre ce problĂšme au plus vite. offre et de la demande de main d'Ɠuvre Traduction de voix et de textes plus longs La prĂ©vision que l'amĂ©lioration et la modernisation des Services publics de l'emploi contribueront positivement Ă  assouplir le marchĂ© du travail par un meilleur Ă©quilibrage de l'offre et de la demande de main d'Ɠuvre et une meilleure utilisation de la main-d'Ɠuvre The enhancement and modernisation of the Public Employment Services is expected to contribute positively towards increasing labour market flexibility by a better matching of the demand and supply of labour and the better utilisation of the labour force D'autres actions devraient faciliter le rapprochement de l'offre et de la demande de main-d'Ɠuvre. Les taux d'emploi peuvent ĂȘtre bloquĂ©s par un dĂ©calage de l'offre et de la demande de main-d'Ɠuvre. La configuration de l'offre et de la demande de main-d'oeuvre dans chacun des deux marchĂ©s dĂ©terminera l'Ă©cart de salaires entre ces derniers. The configuration of labour supply and demand in the two language labour markets will determine the language-wage differential. Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 5980830. Exacts 1. Temps Ă©coulĂ© 1485 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
Emploi: RentabilitĂ© Ă  Pont-Ă -Mousson, Meurthe-et-Moselle ‱ Recherche parmi 911.000+ offres d'emploi en cours ‱ Rapide & Gratuit ‱ Temps plein, temporaire et Ă  temps partiel ‱ Meilleurs employeurs Ă  Pont-Ă -Mousson, Meurthe-et-Moselle ‱ Emploi: RentabilitĂ© - facile Ă  trouver ! Accueil Offres d'emploi AGENT D’ACCUEIL ET STANDARDISTE H/FDATE DE PUBLICATION25/08/2022 TYPE DE CONTRATTitulaire, ContractuelRECRUTEURVILLE DE CHELLES CATÉGORIECLIEUX DE TRAVAILCHELLES SALAIRENon communiquĂ©CODE POSTAL77500 VALABLE JUSQU'AU25/10/2022PosteEmploi Ă  temps complet - CatĂ©gorie C ExpĂ©rience sur un poste d’accueil/standard souhaitĂ©e Travail le samedi matin et jeudi matin en roulementMISSIONS Sous l'autoritĂ© de la Responsable de l'accueil gĂ©nĂ©ral de l'hĂŽtel de ville, L’agent d’accueil gĂ©nĂ©ral, oriente, renseigne le public et reprĂ©sente l’image de la collectivitĂ© auprĂšs des visiteurs en respectant les procĂ©dures Ă©tablies. Il s’agit d’assurer l’accueil tĂ©lĂ©phonique et physique. Assurer le PrĂ©-accueil des usagers de maniĂšre tĂ©lĂ©phonique et physique - Recevoir, filtrer et orienter les demandes des usagers de maniĂšre tĂ©lĂ©phonique et physique en identifiant la demande et en dĂ©finir le niveau d’urgence en lien avec Le Cabinet de M. Le Maire ● Accueillir le public spĂ©cifique du CCAS et appliquer la procĂ©dure enregistrement sur le logiciel, domiciliations ● Informer les visiteurs dans leurs dĂ©marches d’accĂšs aux prestations municipales en lien avec le guichet unique renseignements gĂ©nĂ©riques de base ● Mettre en relation avec les directions municipales en fonction de la demande et du domaine de compĂ©tence ● Remettre les badges pour les personnes extĂ©rieures, les associations ● Participer aux rĂ©unions de service ● Permanence tĂ©lĂ©phonique le jeudi matin ● Missions subsidiaires Participer aux missions affĂ©rentes au courrier rĂ©ception des colis, affranchissement, tri... ● Assurer l’affichage des arrĂȘtĂ©s municipaux ● Permettre aux usagers de consulter les dossiers enquĂȘtes publiques » qui sont Ă  leur disposition ● Assurer la supplĂ©ance de la rĂ©gie d’encaissement des droits de voirie permanents et provisoires dĂ©livrĂ©s par la Direction du Cadre de vie ● Assurer l’affranchissement du courrier en cas de besoin ● Faire respecter et faire appliquer les rĂšgles et consignes de sĂ©curitĂ© au sein de l’accueil central de la des procĂ©dures d’accĂšs aux prestations municipales ● Connaissance de l’organisation d’une mairie, des domaines de compĂ©tences et des structures partenaires sur l’ensemble du territoire ● Savoir utiliser un standard tĂ©lĂ©phonique, l’outil informatique ● Connaissance des droits et obligations des usagers ● Savoir conserver neutralitĂ© et objectivitĂ© face aux situations ● Bonne Ă©locution et facilitĂ© orale ● Sens du service public ● AdaptabilitĂ©, polyvalence sur l’ensemble des missions, flexibilitĂ© du travail ● Rigueur administrative et auto contrĂŽle ● Savoir travailler en situation de stress et savoir faire preuve de mĂ©diation ● Esprit d’équipe ● Polyvalence ● ConfidentialitĂ© et moins de 20km de Paris, la Ville offre de nombreuses facilitĂ©s d’accĂšs Par le train avec les Lignes E Haussman St Lazare et P Gare de l’est, et la Francilienne qui permet de rejoindre rapidement les autoroutes A4 et 2Ăšme ville de Seine-et-Marne avec plus de 54 000 habitants DotĂ©e d’un cadre environnemental composĂ© de 40% d’espaces verts et naturelsAu cƓur d’une agglomĂ©ration de plus de 225 000 de prĂšs de 1000 agents.

1– Introduction. 1 Les modĂšles d’appariement sur les marchĂ©s locaux du travail, dĂ©veloppĂ©s notamment par Thisse et ZĂ©nou (2000), suggĂšrent que la faible densitĂ© des marchĂ©s du travail ruraux est de nature Ă  rendre plus difficile que dans un contexte urbain l’appariement de la demande et de l’offre de travail car les entreprises et les travailleurs y sont en gĂ©nĂ©ral

Introduction Le Fonds HaĂŻtien pour la BiodiversitĂ© FHB, ci-aprĂšs dĂ©nommĂ© le Client, entend affecter une partie de ses ressources financiĂšres aux paiements relatifs au contrat pour lequel la prĂ©sente demande de proposition est Ă©mise. Le Client sollicite des propositions techniques et financiĂšres pour la rĂ©alisation de la consultation suivante Élaboration d’un plan de restauration de Mangrove dans les aires protĂ©gĂ©es de BaradĂšres Cayemites ainsi que la restauration de 100 hectares de mangroves dans la mĂȘme zone, ci-aprĂšs dĂ©signĂ©s par les Services ». Le complexe BaradĂšres-Cayemites est une aire protĂ©gĂ©e du Sud-Ouest d’HaĂŻti. Il est situĂ© entre les dĂ©partements des Nippes et la Grand’Anse et s’étend sur une superficie de prĂšs de 890 Km2 de Petit Trou de Nippes jusqu’à Corail avec une partie marine et une partie terrestre. Cette derniĂšre est limitĂ©e au Sud par les sections communales Tibi Davesac et Champlois de la commune de Camp-Perrin, Melon et Dory de Maniche, Laroque de Cavaillon, Plaisance et Anse Ă  Pins de Plaisance du Sud et LiĂšve de Petit Trou de Nippes, au Nord par la pĂ©ninsule Grand Boucan-BaradĂšres, la zone cĂŽtiĂšre de Petit Trou de Nippes, Ile Cayemites, les cĂŽtes de Pestel et de Corail, Ă  l’Est par les communes d’Arnaud et Anse-Ă -Veau et Ă  l’Ouest par les communes de Roseaux et Beaumont proche de l’extrĂ©mitĂ© Est du Parc Macaya. Le complexe dispose par endroits d’importantes formations de mangroves. Cet Ă©cosystĂšme, riche en biodiversitĂ© a un fort potentiel de services Ă©cosystĂ©miques. Cependant, l’économie de la rĂ©gion Ă©tant essentiellement basĂ©e sur l’agriculture de subsistance, il y a une forte pression sur les ressources naturelles. La coupe des arbres reste l’une des activitĂ©s les plus importantes pour la population. Il s’en suit une dĂ©gradation importante des bassins versants. L’érosion du sol en amont causĂ©e par les pluies et la forte dĂ©forestation facilitent le dĂ©pĂŽt de divers sĂ©diments dont les dĂ©chets en matiĂšre plastique ajoutĂ©s aux effets du changement climatique contribuent Ă  l’affaiblissement et la dĂ©gradation des Ă©cosystĂšmes de mangroves. Le Fonds HaĂŻtien pour la BiodiversitĂ© Ă  travers son programme de subvention envisage d’utiliser une partie de ses fonds pour octroyer une subvention pour l’élaboration d’un plan de restauration de mangroves dans cette aire protĂ©gĂ©e ainsi que la restauration et la conservation de cent 100 ha de mangroves. Ces termes de rĂ©fĂ©rence ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s par le Fonds HaĂŻtien pour la biodiversitĂ© FHB qui est un fonds fiduciaire créé afin de faciliter un mĂ©canisme de financement durable pour la protection et la valorisation des ressources naturelles et des Ă©cosystĂšmes. Le FHB, a pour but de collecter, gĂ©rer, monĂ©tiser, canaliser et fournir des fonds pour l’accomplissement de la mission suivante Soutenir la conservation de la biodiversitĂ© et le dĂ©veloppement durable associĂ© pour la population d’HaĂŻti en fournissant un financement de la conservation Ă  long terme. » Description de taches Phase 1 I. Capitalisation et intĂ©gration des bonnes pratiques Il est attendu du prestataire qu’il mette en place et exĂ©cute un programme et de prĂ©servation tenant compte des bonnes pratiques en termes de restauration de mangroves Ă  l’échelle internationale tout en prenant en compte des expĂ©riences de restauration menĂ©es Ă  l’échelle nationale et rĂ©gionale et intĂ©grer les leçons tirĂ©es de ces prĂ©cĂ©dentes expĂ©riences. DiffĂ©rentes expĂ©riences de restauration de mangroves menĂ©es en HaĂŻti et dans les CaraĂŻbes seront ainsi recensĂ©es et analysĂ©es afin d’identifier les bonnes pratiques ainsi que les contraintes et difficultĂ©s rencontrĂ©es par ces expĂ©riences. Des donnĂ©es techniques et Ă©conomiques seront collectĂ©es et les points suivants seront notamment Ă  analyser - MĂ©thodes de restauration adoptĂ©es mĂ©thode d’identification des sites de restauration et critĂšres de sĂ©lection, techniques de plantation utilisation ou non de pĂ©piniĂšres, choix des espĂšces replantĂ©es, etc., activitĂ©s de prĂ©servation de la mangrove. - Niveau d’implication des communautĂ©s locales, mise en place d’activitĂ©s Ă©conomiques alternatives. - CoĂ»ts associĂ©s aux Ă©tapes de restauration et aux initiatives recensĂ©es main d’Ɠuvre, dĂ©penses de fonctionnement et d’investissement, etc.. - MĂ©thodes de suivi adoptĂ©es et Ă©ventuel outil de suivi du stockage du carbone si existant. - RĂ©sultats obtenus et identification des difficultĂ©s et solutions adoptĂ©es pour tous les Ă©lĂ©ments citĂ©s prĂ©cĂ©demment. Une courte synthĂšse de ce travail sera rĂ©alisĂ©e elle mettra en avant les bonnes pratiques de restauration et exposera les conditions de viabilitĂ©, de durabilitĂ© et de rĂ©plicabilitĂ© des projets de restauration Ă©tudiĂ©s. Le consultant devra valoriser ces enseignements pour les prochaines Ă©tapes de la consultation. II. Échantillonnage sur le terrain/ VĂ©rification du sol et Ă©chantillonnage des eaux interstitielles Le consultant mettra Ă  jour l’évaluation de la mangrove et examinera les donnĂ©es dĂ©jĂ  recueillies par TNC et ses consultants lors de ses Ă©valuations sur le terrain Ă  partir de 2020. Des donnĂ©es de terrain supplĂ©mentaires seront collectĂ©es par un expert local en collaboration avec les membres de la communautĂ© locale et analysĂ©es au besoin pour complĂ©ter la base de donnĂ©es existante. Page 2 Plan d’échantillonnage Les sites d’échantillonnage sur le terrain de sĂ©lection suivront un plan alĂ©atoire Ă©vitant les biais d’échantillonnage. Des transects placĂ©s au hasard Ă  l’intĂ©rieur de chaque site Ă  l’aide d’un tableau de nombres alĂ©atoires pour dĂ©terminer les emplacements d’échantillonnage. Compte tenu de l’échelle de la zone d’échantillonnage, les transects ne seront pas sĂ©parĂ©s de moins de 300 m. Ces transects permettront aux consultants de documenter la biodiversitĂ© Ă  travers les gradients existants d’inondation, de salinitĂ©, d’altitude ou d’autres facteurs et reprĂ©senteront un rĂ©gime d’échantillonnage minimum pour la premiĂšre visite du site. Les transects auront une longueur d’au moins 100 m et contiendront 3 placettes d’échantillonnage ou plus chacune. Lors des plans d’échantillonnage, les consultants confirmeront 1. La diversitĂ© des espĂšces en recueillant des spĂ©cimens de coupons au besoin, 2. Les caractĂ©ristiques des communautĂ©s vĂ©gĂ©tales, des peuplements, et documenteront la qualitĂ© des eaux de surface et la chimie des eaux interstitielles. On s’attend Ă  ce que la sĂ©lection des zones d’intervention soit un processus assez itĂ©ratif fondĂ© sur l’expĂ©rience acquise dans des habitats similaires dans les autres rĂ©gions d’HaĂŻti ou Ă  l’échelle internationale. Ainsi, des observations supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre nĂ©cessaires dans des zones focales qui n’ont pas Ă©tĂ© capturĂ©es dans le plan alĂ©atoire initial ou des modifications du plan d’échantillonnage seraient nĂ©cessaires aprĂšs Ă©valuation des conditions rĂ©elles des sites, ou en raison de l’accessibilitĂ© des endroits du site. L’échantillonnage de l’eau interstitielle aidera Ă  dĂ©terminer les conditions de la rhizosphĂšre zone racinaire. Les conditions de la rhizosphĂšre ont une influence sur le succĂšs de la restauration, un relevĂ© prĂ©cis des Ă©chantillons est obligatoire pour les Ă©lĂ©vations afin de caractĂ©riser les zones de plantation supĂ©rieures et infĂ©rieures - Arpentage des plages d’altitude pour chaque taxon groupe, mesures des eaux interstitielles et des propagules, mesures de croissance, Ă©valuation de la trajectoire de restauration. Le Consultant devra rĂ©aliser Analyse des sites. Avant de dĂ©finir les actions de restauration de prĂ©servation, une analyse des sites de mangrove de la zone d’intervention sera conduite sur le plan historique et Ă©cologique notamment en termes de dynamique sĂ©dimentaire et d’hydromorphologie. Les sources de pressions et les perturbations pesant sur les Ă©cosystĂšmes de mangrove seront aussi analysĂ©es. Pour cela, le prestataire devra mener des enquĂȘtes sur le terrain pour argumenter son analyse. Identification des zones d’intervention. Identification des zones d’intervention zones de restauration, de prĂ©servation, de rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, de prĂ©lĂšvement, etc.. Des critĂšres physico-chimiques ex hydrologie, exposition aux vagues, eau interstitielle des racines oxygĂšne dissout, salinitĂ©, PH, etc., Ă©cologiques, techniques mais Ă©galement sociaux ex zones d’intĂ©rĂȘt pour la mobilisation des communautĂ©s locales seront utilisĂ©s pour la dĂ©finition des zones. Une cartographie des zones d’intervention devra ĂȘtre produite. Des Ă©changes avec les communautĂ©s pourront Ă©galement permettre d’obtenir une perspective historique sur les diffĂ©rents et de mieux cibler les zones d’intervention. Le consultant devra prendre en compte non seulement la faisabilitĂ© environnementale mais Ă©galement communautaire et sociale pour la sĂ©lection des sites. Phase 2 I. Élaboration d’un plan de restauration de mangroves de l’AMP de BaradĂšres-Cayemites Élaborer un plan de rĂ©habilitation des mangroves afin de fournir des informations pour la rĂ©habilitation et la surveillance Ă  long terme du systĂšme. Ce plan contribuera Ă©galement Ă  sensibiliser les partenaires locaux, les communautĂ©s locales et le gouvernement haĂŻtien Ă  l’importance des mangroves pour soutenir la rĂ©silience cĂŽtiĂšre. Trois Ă©tapes importantes seront mises en Ɠuvre pour mener Ă  bien cette activitĂ© a Examen des donnĂ©es dĂ©jĂ  recueillies par TNC lors de ses Ă©valuations sur le terrain Ă  partir de 2020, collecte des donnĂ©es de terrain supplĂ©mentaires par un expert local en collaboration avec les membres de la communautĂ© locale et analysĂ©es au besoin pour mettre Ă  jour notre base de donnĂ©es. b Élaboration du plan de restauration de la mangrove comprenant la conception d’un plan de surveillance et l’analyse statistique des donnĂ©es mĂ©triques rĂ©sultantes. SĂ©lection de la zone de rĂ©fĂ©rence appropriĂ©e pour la comparaison statistique. c Un atelier sera organisĂ© avec les participants locaux pour sensibiliser, valider les donnĂ©es et socialiser le plan. Page 3 II. Elaboration d’un plan d’action dĂ©taillĂ© pour la restauration et la prĂ©servation de la mangrove Un plan d’action dĂ©taillĂ© pour la restauration, mais Ă©galement la prĂ©servation des mangroves des aires protĂ©gĂ©es de BaradĂšres – Cayemites devra ĂȘtre rĂ©alisĂ©. En effet, ce plan d’action doit surtout permettre de reproduire les conditions favorables Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, d’organiser et de planifier les activitĂ©s de restauration tant sur le volet technique que financier. Il comportera une dimension communautaire et participative, avec des Ă©lĂ©ments sur la mobilisation et l’implication des communautĂ©s locales. Les points suivants devront notamment ĂȘtre traitĂ©s dans le plan 1- DĂ©finition des objectifs de restauration et de prĂ©servation, des techniques employĂ©es et des moyens d’intervention intervention hydrologique, pĂ©piniĂšres, achats ou prĂ©lĂšvements de plantules, restauration naturelle via des zones de protection/rĂ©gĂ©nĂ©ration etc., description de leur fonctionnement et planification spatiale des infrastructures. Il sera nĂ©cessaire de dĂ©terminer les types des travaux Ă  mener sur les diffĂ©rentes zones. Les recommandations devront s’appuyer sur les rĂ©sultats des enseignements de la premiĂšre activitĂ© ainsi que sur les rĂ©alitĂ©s environnementales et sociale du territoire. Les espĂšces endĂ©miques sĂ©lectionnĂ©es pour la restauration devront ĂȘtre Ă©galement prĂ©sentĂ©es. La restauration de vĂ©gĂ©tation littorale, en complĂ©ment de la mangrove, devra ĂȘtre envisagĂ©e et la cartographie devra ĂȘtre produite pour chaque zone et par espĂšce. 2- Planification temporelle et financiĂšre des activitĂ©s calendrier d’intervention, Ă©valuation des coĂ»ts de main d’Ɠuvre, dĂ©penses de fonctionnement et d’investissement, etc.. 3- Identification des activitĂ©s connexes Ă  mettre en place activitĂ©s de sensibilisation permettant l’implication des communautĂ©s avoisinant les aires protĂ©gĂ©es permettant de rĂ©duire la pression anthropique sur la mangrove, et notamment la coupe de bois. 4- Actions de suivi des activitĂ©s de restauration et de prĂ©servation. La restauration des mangroves ne dĂ©pend pas seulement des activitĂ©s de restauration mais aussi de leur suivi sur le long terme. Le prestataire devra Ă©galement intĂ©grer des actions de suivi de la restauration et de l’état de santĂ© des mangroves dans son plan d’intervention. Ces recommandations doivent aller au-delĂ  de la durĂ©e de vie de la consultation et du projet. La mĂ©thodologie doit ĂȘtre adaptĂ©e aux capacitĂ©s techniques, matĂ©rielles et financiĂšres du FHB. Le plan de restauration sera prĂ©sentĂ© sous forme de rapport opĂ©rationnel, comprenant des contenus factuels, les analyses, les solutions proposĂ©es, la mise en Ɠuvre ainsi que le plan de suivi en plus de la cartographie. III. Mise en Ɠuvre du plan de restauration Enfin, le prestataire aura la charge de la mise en Ɠuvre du plan de restauration en collaboration Ă©troite avec les responsables de cette aire protĂ©gĂ©e. L’exĂ©cution du plan doit permettre d’atteindre deux objectifs principaux a La restauration et prĂ©servation de 100 hectares de mangroves cette cible de 100 hectares comprend Ă  la fois les zones de plantation et de rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle. b L’engagement des communautĂ©s des aires marines protĂ©gĂ©es dans la prĂ©servation de cet Ă©cosystĂšme et dans les opĂ©rations de restauration ; notamment Ă  travers la mise en place d’activitĂ©s connexes. L’exĂ©cution du plan doit notamment comprendre les points suivants a AmĂ©nagement des sites de plantation et de pĂ©piniĂšre et mise en place des espĂšces de mangrove les mieux adaptĂ©es aux zones de plantation. Ce processus sera guidĂ© par le plan de rĂ©habilitation de la mangrove. b Collecte de graines de mangroves et de propagules. c Production de semis par les membres de la communautĂ© locale dans de petites pĂ©piniĂšres sous la supervision de TNC et travaux de terrassement pour les lits de pĂ©piniĂšre, les tranchĂ©es / fosses et les remblais de terre. 16 membres de la communautĂ©, de prĂ©fĂ©rence parmi les participants aux ateliers initiaux, seront ciblĂ©s pour cette activitĂ©. Cela peut varier en fonction des conditions sur le terrain et de la disponibilitĂ© des personnes ciblĂ©es. d Transporter le matĂ©riel de pĂ©piniĂšre vers des sites de plantation sĂ©lectionnĂ©s et les transplanter dans des zones de mangrove dĂ©gradĂ©es dans l’AMP de BaradĂšres-Cayemites. e RĂ©alisation des opĂ©rations de restauration hydrologique et des Ă©ventuels travaux d’amĂ©nagement ; f RĂ©alisation et planification des activitĂ©s de plantation ; g RĂ©alisation et planification des activitĂ©s de prĂ©servation mise en dĂ©fens, rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle, etc. ; h Formation et gestion du personnel recrutĂ© gestion des recrutements et des paiements notamment ; i Protection et suivi des interventions rĂ©alisĂ©es ; Data processing using the Restoration Performance Index. Page 4 j Animation de la dĂ©marche communautaire ; La rĂ©ussite des plantations dĂ©pendant grandement des conditions hydrologiques et mĂ©tĂ©orologiques, le dispositif de mise en Ɠuvre proposĂ© devra ĂȘtre flexible et la prĂ©sence sur les sites de production et de restauration assurĂ©e sur toute la durĂ©e du projet. Il est attendu du prestataire qu’il mobilise toute son expertise au service du projet et qu’il ait la capacitĂ© de proposer des solutions rapides aux problĂšmes pouvant se prĂ©senter. Le prestataire devra communiquer Ă  la direction du FHB les avancĂ©es liĂ©es Ă  l’exĂ©cution et les Ă©ventuels blocages. Des points rĂ©guliers sur le terrain avec la direction devront ĂȘtre organisĂ©s suivi d’un rapport mensuel des activitĂ©s. Profil du consultant ou des consultants ou de la firme La firme doit avoir - Au moins 5 annĂ©es d’expĂ©rience dans la conduite de projets de restauration et de prĂ©servation de mangroves et d’écosystĂšmes cĂŽtiers. - Au moins 5 ans d’expĂ©rience dans la gestion de projets communautaires en lien avec les ressources naturelles. - Au moins 5 ans d’expĂ©rience dans la supervision de travaux de gĂ©nie Ă©cologique sur les Ă©cosystĂšmes cĂŽtiers. - Une excellente connaissance du secteur de l’environnement en HaĂŻti et surtout dans la grande rĂ©gion du Sud d’HaĂŻti au moins 3 mandats similaire menĂ©s dans la rĂ©gion Personnel Clef Chef de mission – Expert restauration et prĂ©servation de mangroves - DiplĂŽme d’études supĂ©rieures Master ou Ă©quivalent en gĂ©nie Ă©cologique ou gestion des ressources naturelles. - Au moins 10 ans d’expĂ©rience professionnelle dans la rĂ©alisation de projets de restauration de mangrove en HaĂŻti. - ExpĂ©rience spĂ©cifique dans la valorisation de ressources naturelles dans un contexte d’aire protĂ©gĂ©e. - ExpĂ©rience confirmĂ©e de gestion de projets - Au moins 3 mandats similaires au cours des 5 ou 10 derniĂšres annĂ©es dans la restauration d’écosystĂšmes de mangrove en HaĂŻti. - Maitrise du français et du crĂ©ole obligatoire. IngĂ©nieur en restauration Ă©cologique, spĂ©cialiste des milieux cĂŽtiers tropicaux - DiplĂŽme d’études supĂ©rieures Master ou Ă©quivalent en ingĂ©nierie Ă©cologie. Page 5 - SpĂ©cialisĂ© en Ă©cologie des milieux cĂŽtiers / mangroves au moins 5 ans d’expĂ©rience professionnelle pertinente dans le domaine de la conduite de travaux et la restauration d’écosystĂšmes cĂŽtiers. - Au moins 3 mandats similaires dans la restauration d’écosystĂšmes de mangrove et la conduite de travaux. - Des compĂ©tences en hydrologie et en cartographie sont requises ChargĂ© de projets de gestion de ressources naturelles spĂ©cialisĂ© en mise en Ɠuvre de projets communautaires - DiplĂŽme d’études supĂ©rieures en gĂ©nie Ă©cologique, agronomie, gestion des ressources naturelles ou Ă©quivalent Licence ou Ă©quivalent - Au moins 7 ans d’expĂ©rience professionnelle dans la gestion communautaire des Ă©cosystĂšmes cĂŽtiers et mise en Ɠuvre de projet. - Au moins 3 mandats effectuĂ©s sur des projets en lien avec la gestion des ressources naturelles cĂŽtiĂšres en HaĂŻti ou dans les CaraĂŻbes. Des experts secondaires – dont les CV ne seront pas Ă©valuĂ©s – pourront ĂȘtre mobilisĂ©s expert en cartographie, en expert en hydrologie, expert en botanique, conducteur de travaux, agronome et autres. Dossier d’appel d’offres Cliquer ici pour tĂ©lĂ©charger le dossier complet d’appel d’offres Envoyer le pli Ă  passation_marches
Inversement la demande est la quantitĂ© totale des biens et des services disponibles requise pour combler le besoin effectif sur le libre marchĂ©. La « demande » est la notion complĂ©mentaire de l’offre. Elle dĂ©signe le besoin effectif en biens ou services donnĂ©s pour des partenaires commerciaux potentiels comme des entreprises et des
INTRODUCTION1Depuis 1993, les allĂšgements de cotisations employeurs sur les bas salaires constituent un levier essentiel de la politique de l’emploi en France Gubian [1999]. L’objectif de telles mesures consiste Ă  concilier le maintien du pouvoir d’achat du salaire minimum avec celui de l’emploi des travailleurs les moins qualifiĂ©s, grĂące Ă  un contrĂŽle du coĂ»t du travail. Cette politique a vraisemblablement atteint des objectifs importants. Elle a permis de rĂ©duire le coĂ»t du travail d’environ 13 % au niveau du salaire minimum et semble avoir eu un impact significatif sur l’emploi. Les travaux empiriques rĂ©alisĂ©s dans ce domaine suggĂšrent, en effet, que la dĂ©connexion du pouvoir d’achat et du coĂ»t du travail a participĂ© Ă  l’arrĂȘt, depuis 1994, de la chute de la part des emplois non qualifiĂ©s dans l’emploi total voir, par exemple, CrĂ©pon et Desplatz [2001]; Kramarz et Philippon [2001]. 2NĂ©anmoins, l’amĂ©lioration de l’emploi des travailleurs les plus faiblement qualifiĂ©s ne s’est pas nĂ©cessairement accompagnĂ©e d’augmentations substantielles de leurs revenus au regard des sommes mobilisĂ©es, dans la mesure oĂč l’impact de l’allĂšgement de charges sur la demande de travail reste limitĂ©. On estime que l’allĂšgement du coĂ»t du travail peu qualifiĂ© a coĂ»tĂ© environ 40 milliards de francs en 1998, alors que le coĂ»t du RMI Ă©tait, Ă  la mĂȘme Ă©poque, de l’ordre de 20 milliards. N’est-il pas plus efficace d’accroĂźtre directement les versements aux travailleurs les moins favorisĂ©s pour amĂ©liorer leur situation, au lieu d’opĂ©rer des transferts massifs vers les entreprises ? Les problĂšmes d’incitation liĂ©s Ă  la revalorisation du RMI et des minima sociaux suggĂšrent que la rĂ©ponse Ă  une telle interrogation est loin d’ĂȘtre triviale. La revalorisation des minima sociaux est en effet susceptible de favoriser les trappes Ă  pauvretĂ©, en incitant les individus Ă  rester hors de l’emploi CSERC [1997], car le travail salariĂ© peut devenir insuffisamment attractif lorsque les minima sociaux sont trop gĂ©nĂ©reux. 3Pour Ă©viter de tels problĂšmes, il est possible de continuer Ă  donner des complĂ©ments de revenus aux travailleurs qui obtiennent des emplois avec des salaires relativement faibles. De telles mesures incitatives sont largement utilisĂ©es aux États-Unis avec l’Earning Income Tax Credit, EITC et au Royaume-Uni avec le Working Family Tax Credit, WFTC voir OCDE [1999], Cahuc [2002]. Elles ont pour but de diminuer le taux marginal d’imposition sur les revenus obtenus en acceptant des emplois faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s, lorsque cela entraĂźne la perte de prestations sociales. En France, la mise en place de l’intĂ©ressement en 1998, qui rĂ©duit temporairement le taux marginal de prĂ©lĂšvement pour les bĂ©nĂ©ficiaires du RMI reprenant un emploi, s’inscrit dans cette perspective. Tel est aussi le cas de l’allocation compensatrice de revenu ACR , proposĂ©e par Godino [1999], qui consiste Ă  rĂ©former le RMI en remplaçant l’intĂ©ressement temporaire par un mĂ©canisme permanent. Il en est de mĂȘme depuis la loi du 30 mai 2001 avec la prime pour l’emploi qui instaure en France un crĂ©dit d’impĂŽt pour les titulaires de gains salariaux compris entre 0,3 et 1,4 smic Ă  temps plein. Ces mesures ont pour but de favoriser l’insertion sur le marchĂ© du travail et de diminuer les inĂ©galitĂ©s de revenu Laurent et L’Horty [2000]. Elles ont eu quelques succĂšs sur les marchĂ©s du travail nord-amĂ©ricain et du Royaume-Uni, caractĂ©risĂ©s par des niveaux faibles voire mĂȘme l’absence de salaire minimum DollĂ© [1999]. De telles mesures sont-elles transposables sur le marchĂ© du travail français, oĂč le salaire minimum, plus Ă©levĂ©, couvre une proportion beaucoup plus importante de travailleurs ? Sont-elles plus adaptĂ©es qu’un allĂšgement des cotisations patronales ? Faut-il utiliser ces deux types de mesure simultanĂ©ment ? Ces questions ont Ă©tĂ© examinĂ©es par Laroque et SalaniĂ© [2000] et [2001] dans un modĂšle statique. Dans ce contexte, un individu choisit de travailler si le salaire auquel il peut prĂ©tendre est supĂ©rieur Ă  son salaire de rĂ©serve, et les entreprises dĂ©cident de l’embaucher si sa productivitĂ© est supĂ©rieure au coĂ»t de son travail. Le non-emploi peut donc ĂȘtre la consĂ©quence soit d’une productivitĂ© insuffisante par rapport au coĂ»t du travail situation qualifiĂ©e de chĂŽmage classique, soit d’un salaire de rĂ©serve supĂ©rieur Ă  la productivitĂ© situation qualifiĂ©e de non-emploi volontaire. A priori, le chĂŽmage frictionnel est absent d’un tel cadre. Il est nĂ©anmoins ajoutĂ©, en tant que catĂ©gorie rĂ©siduelle, dans laquelle entrent tous les individus qui sont hors de l’emploi, mais qui ne sont ni dans le chĂŽmage classique ni dans le non-emploi volontaire. Les estimations d’un tel modĂšle statique, rĂ©alisĂ©es par Laroque et SalaniĂ© [2000] et [2001] pour l’économie française, aboutissent Ă  la conclusion selon laquelle les rĂ©ductions des cotisations patronales sur les bas salaires ont des effets sur l’emploi beaucoup plus importants que des mesures de crĂ©dit d’impĂŽt. 4L’objet de cet article est de contribuer Ă  enrichir ce type d’approche en prenant explicitement en considĂ©ration la dimension dynamique des comportements sur le marchĂ© du travail et l’existence de chĂŽmage frictionnel. Pour cela, nous avons recours Ă  un modĂšle d’appariement cf. Pissarides [2000] qui reprĂ©sente les crĂ©ations, les destructions d’emplois, et l’existence de coĂ»ts de transaction Ă  l’origine de chĂŽmage frictionnel. Plus prĂ©cisĂ©ment, nous considĂ©rons le segment du marchĂ© du travail oĂč les travailleurs sont rĂ©munĂ©rĂ©s au salaire minimum, qui est supposĂ© exogĂšne. En outre, l’effort de recherche des chĂŽmeurs et les dĂ©cisions de participation au marchĂ© du travail sont traitĂ©s comme des variables endogĂšnes, rĂ©agissant aux modifications de l’environnement Ă©conomique. Nous examinons alors les effets de deux types de mesures. 5D’un cĂŽtĂ©, nous considĂ©rons des mesures d’incitation de l’offre que nous qualifions d’ allĂšgements de taxes ». Ce vocable recouvre, dans notre esprit, l’ensemble des dispositifs fiscaux ou d’allĂšgements de la part salariĂ©e des cotisations sociales qui contribuent Ă  accroĂźtre le pouvoir d’achat des travailleurs les moins qualifiĂ©s pour un niveau donnĂ© de leur salaire brut. La prime pour l’emploi, la proposition d’allocation compensatrice de revenu, l’EITC amĂ©ricain ou le WFTC britannique sont des exemples de telles politiques. Dans notre cadre d’analyse, ce type de mesure influence l’effort de recherche d’emploi des chĂŽmeurs, les dĂ©cisions de participation au marchĂ© du travail et, en retour, les comportements de demande de travail des entreprises dont les coĂ»ts de recrutement sont affectĂ©s par les comportements des chĂŽmeurs. 6D’un autre cĂŽtĂ©, les mesures d’ incitation de la demande » passent par des allĂšgements des charges patronales sur les bas salaires et conduisent Ă  une baisse du coĂ»t du travail peu qualifiĂ© qui favorise la demande de travail. Les entreprises accroissent leurs efforts de recrutement, ce qui intensifie le processus d’appariement, augmente le taux de sortie du chĂŽmage, diminue Ă  terme le niveau du chĂŽmage et accroĂźt les taux de participation et d’emploi. 7La prise en compte du phĂ©nomĂšne de recherche d’emploi montre que le chĂŽmage frictionnel peut ĂȘtre significativement influencĂ© par les politiques fiscales. À ce titre, il apparaĂźt que l’allĂšgement de taxes payĂ©es par les employĂ©s possĂšde d’indĂ©niables vertus. Ce type de mesure semble beaucoup plus favorable, en termes de bien-ĂȘtre, pour les chĂŽmeurs, qu’un allĂšgement des charges patronales. Ces derniĂšres sont nĂ©anmoins vraisemblablement beaucoup plus adaptĂ©es pour rĂ©duire le taux de chĂŽmage, mais pas nĂ©cessairement pour augmenter le taux d’emploi. De ce point de vue, leur usage massif en France dans la dĂ©cennie 1990 se comprend trĂšs bien, dans la mesure oĂč le taux de chĂŽmage constituait l’objectif majeur de la politique Ă©conomique. Cet objectif est cependant beaucoup trop Ă©troit, et une meilleure prise en compte du taux d’emploi et de mesures du bien-ĂȘtre des individus les plus dĂ©favorisĂ©s pourrait mettre en cause cette tendance lourde des politiques de l’emploi depuis une dĂ©cennie. Le recours au modĂšle d’appariement est essentiel Ă  l’obtention de nos rĂ©sultats. Ce paradigme nous semble complĂ©ter utilement les modĂ©lisations qui ont principalement Ă©tĂ© utilisĂ©es jusqu’ici pour Ă©valuer ces politiques. D’un cĂŽtĂ©, les modĂšles d’équilibre gĂ©nĂ©ral conçoivent traditionnellement l’offre de travail comme le rĂ©sultat d’un arbitrage entre travail et loisir par des agents ayant un emploi. Or, une telle conception nĂ©glige les personnes qui sont involontairement privĂ©es d’emploi ainsi que les effets de leurs comportements sur la plus ou moins grande difficultĂ© avec laquelle les entreprises peuvent recruter de nouveaux travailleurs. D’un autre cĂŽtĂ©, l’approche en termes de recherche d’emploi ignore le comportement de demande de travail des firmes et ne permet donc pas d’apprĂ©hender de façon satisfaisante les incitations de la demande. À ce titre, le modĂšle d’appariement avec dĂ©cision de participation et effort de recherche endogĂšnes utilisĂ© dans cet article constitue un cadre synthĂ©tique particuliĂšrement adaptĂ© pour Ă©tudier les consĂ©quences des politiques fiscales portant sur les revenus des travailleurs Ă  bas salaires. 8L’article est organisĂ© de la maniĂšre suivante. Nous commençons par prĂ©senter un modĂšle microĂ©conomique de recherche d’emploi section 2 afin d’apprĂ©hender les consĂ©quences des politiques fiscales sur l’intensitĂ© de la recherche d’emploi et sur les dĂ©cisions de participation au marchĂ© du travail. Ce modĂšle est complĂ©tĂ© en y intĂ©grant la demande de travail des entreprises et le processus d’appariement entre les offres et les demandes d’emploi section 3. LES ENSEIGNEMENTS DES MODÈLES MICROÉCONOMIQUES DE RECHERCHE D’EMPLOI ET DE PARTICIPATION9Nous commençons par analyser l’impact des allĂšgements fiscaux dans un modĂšle de recherche d’emploi, oĂč le taux d’arrivĂ©e des offres dĂ©pend de l’intensitĂ© d’effort de recherche. La figure 1 reprĂ©sente la structure du modĂšle utilisĂ© dans cette section le modĂšle est prĂ©sentĂ© plus prĂ©cisĂ©ment en annexe. Les individus peuvent ĂȘtre inactifs, chĂŽmeurs ou employĂ©s. Ils ont de l’aversion pour le risque et effectuent des arbitrages en fonction des Ă©vĂ©nements prĂ©sents et futurs auxquels ils sont confrontĂ©s. En outre, nous supposons que le salaire brut perçu par les travailleurs est donnĂ©, indĂ©pendamment des charges sociales. Cette hypothĂšse rend bien compte de la situation des travailleurs qui peuvent obtenir un emploi rĂ©munĂ©rĂ© Ă  un niveau proche du salaire minimum. Nous considĂ©rons en effet que seuls des emplois Ă  mi-temps rĂ©munĂ©rĂ©s au salaire minimum peuvent ĂȘtre offerts dans notre Ă©conomie. Nous nĂ©gligeons ainsi les possibilitĂ©s de mobilitĂ© sociale ascendante. Une telle hypothĂšse simplificatrice peut se justifier par le fait que nous considĂ©rons le segment de la population le plus dĂ©favorisĂ© pour lequel de telles perspectives sont effectivement rĂ©alistes. Par ailleurs, Ă©tendre notre modĂšle en autorisant la possibilitĂ© de promotions alourdirait le modĂšle sans changer substantiellement les rĂ©sultats Parmentier [2000]. Figure 1. Les flux du modĂšle de recherche d’emploi Les flux du modĂšle de recherche d’emploi 10Nous ne prenons pas en compte la possibilitĂ© pour les agents d’emprunter sur les marchĂ©s financiers ou de s’auto-assurer contre le risque de chĂŽmage en se constituant une Ă©pargne de prĂ©caution. Encore une fois, de telles hypothĂšses peuvent ĂȘtre justifiĂ©es par le fait que nous nous intĂ©ressons principalement Ă  un segment de la population particuliĂšrement dĂ©muni. La faiblesse du patrimoine de ces personnes, associĂ©e aux fortes contraintes de liquiditĂ© existant sur les marchĂ©s financiers, peut justifier ces hypothĂšses simplificatrices. 11Un inactif bĂ©nĂ©ficie d’un revenu hors marchĂ©, et l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© de ce revenu dĂ©termine le taux de participation au marchĂ© du travail les individus restent inactifs s’ils ont un niveau de bien-ĂȘtre plus Ă©levĂ© hors du marchĂ© du travail. La distribution des revenus hors marchĂ© est Ă©talonnĂ©e de maniĂšre Ă  obtenir un taux de participation de 60 % et une Ă©lasticitĂ© du taux d’activitĂ© par rapport au revenu salarial instantanĂ© pouvant varier entre 0 et 1 selon les variantes considĂ©rĂ©es Laroque et SalaniĂ© [2000]. 12Un chĂŽmeur choisit son intensitĂ© de recherche d’emploi, ce qui lui permet d’obtenir un flux d’offres d’emplois, croissant avec l’intensitĂ© de la recherche. Toutefois, cette recherche entraĂźne des coĂ»ts qui sont de nature monĂ©taire frais de dĂ©placement, d’habillement, de formation ou indirects fatigue, perte de loisir, etc.. Les fonctions de coĂ»t de recherche et d’arrivĂ©e des offres d’emplois ont Ă©tĂ© choisies de maniĂšre Ă  reproduire une valeur vraisemblable de l’élasticitĂ© de la durĂ©e du chĂŽmage par rapport au ratio de remplacement. La littĂ©rature empirique sur la question est trĂšs vaste Layard Nickell Jackman [1991] et Holmlund [1998]. Elle souligne la grande incertitude qui rĂšgne sur le sujet, puisque les Ă©valuations les plus crĂ©dibles de l’élasticitĂ© de la durĂ©e du chĂŽmage par rapport au ratio de remplacement sont gĂ©nĂ©ralement comprises entre 0,2 et 1. Nous avons choisi de retenir une valeur de 1, prenant ainsi le parti de surestimer le rĂŽle du comportement des chĂŽmeurs dans la dĂ©termination du chĂŽmage. D’autre part, nous supposons qu’un employĂ© perçoit un salaire et peut perdre son emploi avec une probabilitĂ© exogĂšne; Ă©gale Ă  20 % par an. Cette probabilitĂ© peut paraĂźtre excessive par rapport au taux annuel de pertes brut d’emplois en France, qui est Ă©valuĂ© par l’OCDE autour de 0,14 OCDE [1994]. Toutefois, une partie non nĂ©gligeable des emplois proposĂ©s aux travailleurs pauvres » sont des contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e ou des contrats prĂ©caires. Le recours Ă  un taux de destruction des emplois surĂ©valuĂ© constitue donc un moyen de rendre compte de cet Ă©tat de fait. 13Dans ce cadre, un allĂšgement de taxes a pour effet de rendre les emplois plus attractifs, et d’accroĂźtre l’effort de recherche des chĂŽmeurs. Le taux de sortie du chĂŽmage augmente. Le taux d’activitĂ© a aussi tendance Ă  s’accroĂźtre, car la recherche d’emploi devenant plus rentable, la situation des chĂŽmeurs s’amĂ©liore par rapport Ă  celle des inactifs. La figure 2 prĂ©sente les rĂ©sultats quantitatifs en partant d’une situation de rĂ©fĂ©rence, sans allĂšgement de taxes, oĂč le taux de chĂŽmage est Ă©gal Ă  20 %. Nous considĂ©rons des emplois Ă  temps partiel, rĂ©munĂ©rĂ©s au salaire minimum taux horaire 40,62 F, 20 heures hebdomadaires, 47 semaines par an, soit une rĂ©munĂ©ration annuelle de 38 182 F et Ă©valuons l’impact d’une mesure visant Ă  verser une portion du revenu minimum d’insertion RMI, Ă©gal Ă  2 552 F par mois sur douze mois, soit un revenu qui varie entre 0 et 30 384 F par an aux employĂ©s. L’élasticitĂ© du taux de participation par rapport au revenu courant est posĂ©e Ă©gale Ă  0,4 pour cette calibration. Les rĂ©sultats montrent que la diminution du taux marginal d’imposition des revenus du travail lors de la reprise d’emploi se traduit par une diminution modĂ©rĂ©e du taux de chĂŽmage, de l’ordre de 3 points, lorsque tout le RMI est perçu par les employĂ©s. L’augmentation du taux de participation tend Ă  accentuer l’impact bĂ©nĂ©fique de ce type de mesure sur l’emploi, puisqu’un plus grand nombre d’individus participent au marchĂ© du travail. Figure 2. Impact des allĂšgements de taxes dans le modĂšle microĂ©conomique de recherche d’emploi Impact des allĂšgements de taxes dans le modĂšle microĂ©conomique de recherche d’emploi 14Ces rĂ©sultats montrent que la diminution du taux marginal d’imposition associĂ© Ă  la reprise d’emploi peut avoir des effets bĂ©nĂ©fiques en termes de chĂŽmage, de participation et de bien-ĂȘtre pour les chĂŽmeurs, mĂȘme en prĂ©sence d’un salaire minimum. À ce titre, notre approche montre que le chĂŽmage frictionnel peut ĂȘtre significativement influencĂ© par des mesures d’incitation au travail pour des valeurs vraisemblables des Ă©lasticitĂ©s de la durĂ©e du chĂŽmage par rapport au ratio de remplacement et de l’offre de travail par rapport au salaire. 15NĂ©anmoins, les modĂšles microĂ©conomiques de recherche d’emploi n’apportent qu’un Ă©clairage trĂšs partiel sur l’impact de telles mesures. En particulier, les interactions avec les dĂ©cisions de demande de travail sont reprĂ©sentĂ©es trĂšs sommairement, uniquement par le taux d’arrivĂ©e des offres d’emplois, supposĂ© varier avec l’intensitĂ© de recherche des chĂŽmeurs. De ce point de vue, les dĂ©terminants de la demande de travail sont absents de l’analyse. Un examen plus approfondi des interactions entre l’offre et la demande va nous permettre d’enrichir les prĂ©dictions du modĂšle de base de prospection d’emploi, mais aussi de comparer les consĂ©quences de rĂ©duction des charges sociales et fiscales pesant sur les employĂ©s et sur les employeurs. LES ENSEIGNEMENTS DES MODÈLES MACROÉCONOMIQUES D’APPARIEMENT16Nous Ă©valuons Ă  prĂ©sent les consĂ©quences des mesures envisagĂ©es dans le cadre d’un modĂšle d’appariement, inspirĂ© de Pissarides [2000], qui intĂšgre le modĂšle microĂ©conomique de prospection d’emploi dans un cadre macroĂ©conomique. Nous commençons par Ă©tudier, dans ce contexte, l’impact d’un allĂšgement de taxes avant de le comparer avec celui d’une rĂ©duction des cotisations patronales. Un rĂ©examen de l’impact des rĂ©ductions des cotisations sociales payĂ©es par les employĂ©s17La structure du modĂšle d’appariement est prĂ©sentĂ©e sur la figure 3. Les embauches sont dĂ©terminĂ©es par un processus d’appariement entre les offres d’emplois, Ă©manant des entreprises, et les demandes, Ă©mises par les chĂŽmeurs. Selon ce processus, le nombre d’embauches de chaque pĂ©riode croĂźt avec le nombre de demandes et d’offres d’emplois. En outre, un accroissement de l’intensitĂ© de recherche d’emploi des chĂŽmeurs amĂ©liore l’efficacitĂ© du processus d’appariement. Sur ce point, il est important de prendre en considĂ©ration les interactions entre les efforts de recherche individuels au niveau macroĂ©conomique. En effet, le modĂšle microĂ©conomique de recherche d’emploi indique que l’intensification de la recherche d’un individu donnĂ© lui permet d’obtenir plus d’offres d’emplois. Ce phĂ©nomĂšne peut s’opĂ©rer au dĂ©triment des autres chĂŽmeurs avec lesquels cet individu est en compĂ©tition. Par consĂ©quent, il est important de distinguer l’impact individuel de l’effort de recherche sur le processus d’appariement, de l’impact moyen collectif, qui peut ĂȘtre plus faible, du fait des phĂ©nomĂšnes de concurrence entre chĂŽmeurs. Pour prendre en compte cette diffĂ©rence, le modĂšle a Ă©tĂ© calibrĂ© en utilisant une valeur vraisemblable de la dĂ©rivĂ©e du taux de chĂŽmage par rapport au ratio de remplacement. Les Ă©valuations macroĂ©conomĂ©triques de cette dĂ©rivĂ©e laissent une fois de plus la place Ă  une certaine incertitude. Elles concluent en gĂ©nĂ©ral qu’une hausse de 1 point du ratio de remplacement augmente de 0,1 Ă  0,15 point le taux de chĂŽmage voir Scarpetta [1996] ou Holmlund [1998]. Nous avons Ă  nouveau pris le parti de surestimer, dans la calibration de rĂ©fĂ©rence, le rĂŽle jouĂ© par le comportement des chĂŽmeurs en adoptant une valeur Ă©levĂ©e de cette dĂ©rivĂ©e, Ă  savoir 0,15. 18Le nombre d’offres d’emplois est une variable endogĂšne, dĂ©terminĂ©e par une condition de libre entrĂ©e sur le marchĂ© du travail. En d’autres termes, les entreprises crĂ©ent des emplois vacants jusqu’au point oĂč la valeur marginale actualisĂ©e d’un emploi vacant devient nulle. Comme l’indique la figure 3, un emploi vacant peut ĂȘtre pourvu lorsqu’une embauche a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Un emploi pourvu a un taux de destruction exogĂšne, identique Ă  celui introduit dans le modĂšle Ă©lĂ©mentaire de prospection d’emploi. 19Dans ce contexte, le fonctionnement du modĂšle est assez simple. La condition de libre entrĂ©e dĂ©termine une demande de travail, dĂ©croissante avec le coĂ»t du travail. La demande de travail diminue donc avec le taux de cotisations patronales, mais elle ne dĂ©pend pas du taux de cotisation des employĂ©s, Ă  salaire brut perçu par ces derniers inchangĂ©. La diminution des taxes payĂ©es par les salariĂ©s accroĂźt l’intensitĂ© de l’effort de recherche de chaque chĂŽmeur et attire des individus sur le marchĂ© du travail. Les allĂšgements de taxes sont donc favorables Ă  l’emploi la participation est plus importante, les chĂŽmeurs cherchent plus intensĂ©ment un emploi, ce qui tend Ă  diminuer la durĂ©e moyenne de vacance des emplois et, par consĂ©quent, le coĂ»t du travail. Figure 3. La structure du modĂšle d’appariement La structure du modĂšle d’appariement 20Le modĂšle est Ă©talonnĂ© afin de reproduire les faits stylisĂ©s du segment du marchĂ© du travail que nous considĂ©rons ici les dĂ©tails sont donnĂ©s en annexe. La figure 4 prĂ©sente les rĂ©sultats obtenus pour le mĂȘme type de variante que celui Ă©tudiĂ© dans la section prĂ©cĂ©dente. On peut constater que les allĂšgements de taxes ont un impact plus faible sur la durĂ©e du chĂŽmage et le taux de chĂŽmage au niveau macroĂ©conomique qu’au niveau microĂ©conomique. Cela provient du fait que la recherche d’emploi est moins efficace au niveau agrĂ©gĂ© qu’au niveau individuel car une augmentation individuelle de l’effort de recherche ne permet pas seulement d’intensifier le processus d’appariement au niveau macroĂ©conomique, mais permet Ă©galement Ă  chaque chĂŽmeur de mieux se distinguer des autres chercheurs d’emplois. L’étalonnage du modĂšle indique en effet, sur la base des estimations micro et macroĂ©conomiques de l’impact du ratio de remplacement sur la durĂ©e du chĂŽmage, que ce phĂ©nomĂšne de dĂ©perdition de l’effort de recherche joue un rĂŽle qui semble toutefois modĂ©rĂ©. Figure 4. Impact des allĂšgements de taxes dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi Impact des allĂšgements de taxes dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi 21En dĂ©finitive, inciter l’offre de travail possĂšde des vertus favorables Ă  l’emploi, mĂȘme en prĂ©sence d’un salaire minimum. Elle contribue Ă  inciter les chĂŽmeurs Ă  accroĂźtre leur intensitĂ© de recherche d’emploi et augmente la participation au marchĂ© du travail. AllĂšgement de taxes ou allĂšgements de charges patronales sur les bas salaires ? 22Le modĂšle d’appariement avec effort de recherche endogĂšne s’avĂšre particuliĂšrement utile pour comparer les consĂ©quences d’abaissement des cotisations portant sur les employeurs et les employĂ©s. Le bloc demande de travail, rĂ©sultant de la libre entrĂ©e sur le marchĂ©, est Ă©talonnĂ© de maniĂšre Ă  obtenir une Ă©lasticitĂ© rĂ©aliste de la demande de travail par rapport Ă  son coĂ»t. Les estimations habituelles de cette Ă©lasticitĂ© sur donnĂ©es microĂ©conomĂ©triques oscillent entre – 0,3 et – 0,8 Hamermesh [1993]. Nous avons alors pris le parti de prendre une Ă©valuation de cette Ă©lasticitĂ© de ? 0,8, correspondant Ă  une valeur qui peut sembler a priori plutĂŽt Ă©levĂ©e. Toutefois, trois arguments viennent conforter ce choix. Tout d’abord, nous nous intĂ©ressons principalement aux effets de long terme des politiques en comparant des Ă©tats stationnaires. De ce point de vue, les Ă©lasticitĂ©s de long terme de la demande de travail sont probablement plus Ă©levĂ©es que les Ă©lasticitĂ©s qui sont gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©es dans les travaux appliquĂ©s. DeuxiĂšmement, le segment de la population qui nous intĂ©resse est particuliĂšrement peu qualifiĂ©. Or, les Ă©tudes empiriques montrent que la demande de travail peu qualifiĂ©e serait plus Ă©lastique que la demande de travail qualifiĂ© car les emplois d’exĂ©cutants seraient plus substituables au capital physique que les emplois d’encadrement Dormont et Pauchet [1997]. Enfin, les problĂšmes de mesure sur le coĂ»t du travail ont vraisemblablement biaisĂ© Ă  la baisse les estimations de l’élasticitĂ© coĂ»t de la demande de travail ainsi que le souligne Hamermesh [1993]. 23Les rĂ©sultats, prĂ©sentĂ©s dans la figure 5, montrent que les deux mesures ont des effets de mĂȘme signe, mais d’ampleurs diffĂ©rentes sur le chĂŽmage, le bien-ĂȘtre des chĂŽmeurs et l’emploi. On peut constater que les abaissements des charges patronales sont beaucoup plus efficaces pour rĂ©duire le taux de chĂŽmage et la durĂ©e du chĂŽmage que les rĂ©ductions des cotisations pesant sur les employĂ©s. En revanche, il apparaĂźt que les allĂšgements de taxes permettent d’accroĂźtre beaucoup plus considĂ©rablement le bien-ĂȘtre des chĂŽmeurs mesurĂ© par leur Ă©quivalent certain, qui bĂ©nĂ©ficient directement des abaissements de charges lorsqu’ils sont embauchĂ©s. En dĂ©finitive, les deux types de mesure ont des effets d’ordre de grandeur comparable sur le taux d’emploi le taux de chĂŽmage diminue davantage avec les rĂ©ductions de charges patronales, mais le taux de participation s’accroĂźt davantage avec les allĂšgements de taxes. Avec les formes fonctionnelles choisies pour Ă©talonner le modĂšle, il apparaĂźt que l’emploi augmente davantage avec la rĂ©duction des cotisations employeurs pour des faibles niveaux d’abaissement de charge, mais que cet avantage relatif disparaĂźt pour des abaissements de charge suffisamment importants. 24La comparaison effectuĂ©e dans la figure 5 apporte des enseignements qualitatifs clairs les rĂ©ductions des cotisations employeurs sont plus efficaces pour rĂ©duire le taux de chĂŽmage et sa durĂ©e, mais moins efficaces pour accroĂźtre le bien-ĂȘtre des chĂŽmeurs. Toutefois, la comparaison de l’impact sur l’emploi de ces deux types de mesure reste une question ouverte. 25Comme dans tout exercice de calibration, les rĂ©sultats peuvent s’avĂ©rer trĂšs fragiles, car trĂšs sensibles aux valeurs sĂ©lectionnĂ©es des paramĂštres. De ce point de vue, il existe une incertitude relativement importante sur l’élasticitĂ© de la demande de travail par rapport au coĂ»t du travail, et surtout du taux de participation par rapport au salaire, qui sont respectivement Ă©gales Ă  – 0,8 et 0,4 dans le cadre de rĂ©fĂ©rence prĂ©sentĂ© dans la figure 5. Il est donc important de vĂ©rifier que les rĂ©sultats qualitatifs obtenus dans ce cadre sont toujours valables pour des valeurs diffĂ©rentes de ces deux Ă©lasticitĂ©s. La figure 6 prĂ©sente des rĂ©sultats obtenus en supposant une faible Ă©lasticitĂ© de la demande de travail – 0,3 et une forte Ă©lasticitĂ© de la participation Ă©gale Ă  1. La figure 7 prĂ©sente les rĂ©sultats dĂ©rivĂ©s dans une situation opposĂ©e, avec une forte Ă©lasticitĂ© de la demande de travail – 1 et une faible Ă©lasticitĂ© du taux de participation 0,1. Ces deux derniĂšres figures suggĂšrent que les enseignements qualitatifs que nous tirons de nos comparaisons s’appliquent pour un large ensemble de valeurs vraisemblables des paramĂštres du modĂšle. En particulier, le fait que nos calibrations surestimeraient plutĂŽt le rĂŽle de la recherche d’emploi dans les dĂ©terminants du chĂŽmage nous conduit Ă  penser que la plus grande efficacitĂ© de la rĂ©duction des cotisations sociales patronales sur les bas salaires en termes de baisse du taux de chĂŽmage constitue un rĂ©sultat robuste. De mĂȘme, le fait que pour des valeurs trĂšs diffĂ©rentes des Ă©lasticitĂ©s des taux de participation et de la demande de travail, on trouve toujours que les allĂšgements de taxes sont plus efficaces, en termes de bien-ĂȘtre des chĂŽmeurs, et en termes de hausse des taux de participation, nous conduit Ă©galement Ă  considĂ©rer ces rĂ©sultats comme robustes. Seule la comparaison des effets sur l’emploi resterait incertaine. Figure 5. Impact de rĂ©ductions des cotisations employeurs traits en pointillĂ©s et de taxes traits pleins dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi Impact de rĂ©ductions des cotisations employeurs traits en pointillĂ©s et de taxes traits pleins dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi 26L’exercice menĂ© ici suggĂšre qu’il est prĂ©fĂ©rable de faire systĂ©matiquement appel Ă  l’abaissement des cotisations patronales lorsque l’élasticitĂ© de la demande de travail est faible, et l’élasticitĂ© de la participation Ă©levĂ©e. Une telle mesure, toujours plus favorable aux chĂŽmeurs, permet, dans ce cas, d’accroĂźtre l’emploi de maniĂšre plus consĂ©quente que des baisses de charges patronales. En revanche, dans les autres situations, oĂč les Ă©lasticitĂ©s ne prennent pas ces valeurs extrĂȘmes, il est beaucoup plus difficile de comparer les consĂ©quences des deux types de mesure en termes d’emploi. Figure 6. Impact de rĂ©ductions des cotisations employeurs traits en pointillĂ©s et de taxes traits pleins dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi Impact de rĂ©ductions des cotisations employeurs traits en pointillĂ©s et de taxes traits pleins dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi 27Pour illustrer plus clairement ce point, nous avons simulĂ© les effets d’un mĂȘme montant d’allĂšgement de charges selon que cet allĂšgement bĂ©nĂ©ficie, pour un salaire brut donnĂ©, aux travailleurs ou Ă  leurs employeurs. Les figures 8 Ă  10 prĂ©sentent l’impact d’un allĂšgement des charges pesant sur les salaires, d’un montant Ă©quivalent Ă  un cinquiĂšme du RMI, en reportant en abscisse la part, exprimĂ©e en pourcentage, de l’allĂšgement dont bĂ©nĂ©ficient les salariĂ©s. Au point d’origine, ce sont les employeurs qui bĂ©nĂ©ficient entiĂšrement de l’allĂšgement, alors qu’au point terminal ce sont les salariĂ©s. Il apparaĂźt qu’il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser conjointement les deux instruments, pour optimiser l’emploi et le coĂ»t budgĂ©taire ex post tenant compte des Ă©conomies rĂ©alisĂ©es en versement de RMI dans le cadre de rĂ©fĂ©rence oĂč les Ă©lasticitĂ©s prennent des valeurs intermĂ©diaires voir fig. 8. NĂ©anmoins, les deux autres cas envisagĂ©s aboutissent Ă  des rĂ©sultats opposĂ©s. L’allĂšgement des cotisations et taxes payĂ©s par les employĂ©s est prĂ©fĂ©rable de tout point de vue sur la figure 9 lorsque l’élasticitĂ© de la demande de travail est faible et l’élasticitĂ© du taux de participation est importante. En revanche, les allĂšgements fiscaux s’avĂšrent prĂ©fĂ©rables pour les chĂŽmeurs, mais moins efficaces pour l’emploi, sur la figure 10, lorsque l’élasticitĂ© de la demande de travail est importante et l’élasticitĂ© du taux de participation est Ă©levĂ©e. Figure 7. Impact de rĂ©ductions des cotisations employeurs traits en pointillĂ© et de taxes traits pleins dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi Impact de rĂ©ductions des cotisations employeurs traits en pointillĂ© et de taxes traits pleins dans le modĂšle d’appariement avec effort de recherche d’emploi CONCLUSION28Notre contribution montre que l’enrichissement des modĂšles statiques d’offre et de demande de travail par la prise en considĂ©ration de la recherche d’emploi enrichit l’analyse des consĂ©quences des taxes sur les performances du marchĂ© du travail. En particulier, la prise en compte des rĂ©actions de la recherche d’emploi et des phĂ©nomĂšnes d’appariement suggĂšre que l’allĂšgement de taxes payĂ©es par les employĂ©s possĂšde d’indĂ©niables vertus. Ce type de mesure semble beaucoup plus favorable, en termes de bien-ĂȘtre, pour les chĂŽmeurs, qu’un allĂšgement des charges patronales. Ces derniĂšres sont nĂ©anmoins vraisemblablement beaucoup plus adaptĂ©es pour rĂ©duire le taux de chĂŽmage, mais pas nĂ©cessairement pour augmenter le taux d’emploi. À ce titre, leur usage massif en France dans la dĂ©cennie 1990 se comprend trĂšs bien, dans la mesure oĂč la rĂ©duction du taux de chĂŽmage constituait l’objectif majeur de la politique Ă©conomique. Cet objectif est cependant beaucoup trop Ă©troit, et une meilleure prise en compte du taux d’emploi, et de mesures du bien-ĂȘtre des individus les plus dĂ©favorisĂ©s pourrait mettre en cause cette tendance lourde des politiques de l’emploi depuis une dĂ©cennie. Figure 8. Impact de la part de l’allĂšgement des cotisations sociales bĂ©nĂ©ficiant aux employĂ©s, pour un allĂšgement total Ă©gal Ă  20 % du RMI Impact de la part de l’allĂšgement des cotisations sociales bĂ©nĂ©ficiant aux employĂ©s, pour un allĂšgement total Ă©gal Ă  20 % du RMI 29Il nous semble toutefois indispensable de souligner le caractĂšre prĂ©liminaire de cette Ă©tude. Parmi les nombreuses simplifications adoptĂ©es pour les Ă©valuations, plusieurs critiques nous semblent plus particuliĂšrement devoir ĂȘtre soulignĂ©es. La premiĂšre concerne la durĂ©e du travail que nous avons supposĂ©e exogĂšne. Or, de nombreux observateurs craignent que la mise en Ɠuvre de mesures telles que la prime pour l’emploi ou l’ACR favorise le dĂ©veloppement d’emplois Ă  temps partiel en les rendant plus acceptables pour les salariĂ©s Jalmain [1999]. Des allĂšgements de taxes qui seraient trop ciblĂ©s sur les emplois faiblement rĂ©munĂ©rĂ©s pourrait alors contribuer Ă  renforcer la prĂ©caritĂ© des emplois occupĂ©s par les travailleurs pauvres ». Il nous semble donc indispensable de reprendre nos Ă©valuations dans un cadre qui intĂ©grerait cette dimension en prenant en compte l’existence simultanĂ©e d’emplois Ă  temps plein et d’emplois Ă  temps partiel. 30La deuxiĂšme faiblesse concerne l’absence d’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des emplois, ce qui est critiquable Ă  deux titres. D’une part, les travailleurs pauvres » se voient trĂšs souvent offrir des emplois prĂ©caires. Or, ces emplois leur permettent parfois d’acquĂ©rir les compĂ©tences nĂ©cessaires pour obtenir un emploi mieux rĂ©munĂ©rĂ© et mieux protĂ©gĂ©. Il faut alors Ă©valuer les consĂ©quences des politiques envisagĂ©es sur ces transitions pour obtenir des Ă©valuations plus fiables. D’autre part, les mesures considĂ©rĂ©es ont probablement des consĂ©quences sur les autres travailleurs. La nĂ©cessitĂ© de financer ces rĂ©formes ou la possibilitĂ© pour un chĂŽmeur qualifiĂ© de bĂ©nĂ©ficier d’une incitation Ă  l’emploi devrait alors permettre d’enrichir notre analyse. Figure 9. Impact de la part de l’allĂšgement des cotisations sociales bĂ©nĂ©ficiant aux employĂ©s, pour un allĂšgement total Ă©gal Ă  20 % du RMI Impact de la part de l’allĂšgement des cotisations sociales bĂ©nĂ©ficiant aux employĂ©s, pour un allĂšgement total Ă©gal Ă  20 % du RMI 31Enfin, les aspects de dynamiques transitoires n’ont pas Ă©tĂ© explorĂ©s. Les effets que nous avons Ă©noncĂ©s ne consistent qu’en des comparaisons d’état stationnaires. Or, des dĂ©lais assez longs sont sans doute nĂ©cessaires pour voir l’économie rejoindre les Ă©tats stationnaires dĂ©crits. En particulier, notre intuition suggĂšre que dans un contexte oĂč Ă  l’état stationnaire c’est-Ă -dire Ă  long terme, les allĂšgements fiscaux et les rĂ©ductions des cotisations patronales sur les bas salaires ont des consĂ©quences analogues sur les taux d’emplois, les effets Ă  court terme seraient trĂšs diffĂ©rents. En effet, Ă  court terme, seuls les taux de participation et le taux de sortie du chĂŽmage sont des variables libres qui peuvent rĂ©agirent instantanĂ©ment aux politiques introduites. En revanche, l’intensification des flux de sortie du chĂŽmage prend du temps pour faire baisser le taux de chĂŽmage et augmenter les taux d’emploi. Ainsi, Ă  court terme, les allĂšgements fiscaux ramĂšneraient de nombreux inactifs vers le chĂŽmage et feraient augmenter le taux de chĂŽmage dans des proportions plus importantes que les allĂšgements de charges patronales sur les bas salaires. On retrouverait alors le message dĂ©livrĂ© par le modĂšle statique d’offre et de demande de travail en prĂ©sence de salaire minimum. Les allĂšgements fiscaux pourraient accroĂźtre temporairement le chĂŽmage, en augmentant le taux de participation. De ce point de vue, les allĂšgements fiscaux prĂ©sente un inconvĂ©nient qui n’apparaĂźt pas dans une analyse comparant des Ă©tats stationnaires. Figure 10. Impact de la part de l’allĂšgement des cotisations sociales bĂ©nĂ©ficiant aux employĂ©s, pour un allĂšgement total Ă©gal Ă  20 % du RMI Impact de la part de l’allĂšgement des cotisations sociales bĂ©nĂ©ficiant aux employĂ©s, pour un allĂšgement total Ă©gal Ă  20 % du RMI ANNEXES 32L’objet de cette annexe est d’exposer le modĂšle utilisĂ© dans cet article, ainsi que sa calibration. Le programme de simulation numĂ©rique Ă©crit avec le logiciel MathĂ©matica est disponible sur internet Ă  l’adresse http /// www. u-paris2. fr/ ermes/ membres/ lehman/ hehman. htm Le modĂšle microĂ©conomique 33La taille de la population en Ăąge de travailler est constante, et sa mesure est normalisĂ©e Ă  1. On note ei l’effort de recherche du chĂŽmeur i. Le taux de sortie du chĂŽmage du chĂŽmeur est alors ei ? ? oĂč ? est un paramĂštre exogĂšne dans ce premier modĂšle et qui sera dĂ©terminĂ© par la suite. Un agent ayant un revenu x et cherchant un emploi avec une intensitĂ© e est supposĂ© bĂ©nĂ©ficier d’un flux d’utilitĂ© v x ? d e . On adopte les spĂ©cifications suivantes On a donc v ? . > 0, v ? . ? 0, et d ? . > 0 et d ? . > 0. On note b l’allĂšgement des taxes payĂ©es par les salariĂ©s, w le salaire minimum brut des salariĂ©s SMIC , z le revenu des chĂŽmeurs, q le taux de destruction des emplois. W et Wu, les espĂ©rances d’utilitĂ© intertemporelle respectivement d’un employĂ© et d’un chĂŽmeur, sont alors dĂ©finis par les Ă©quations La condition du premier ordre du programme du chĂŽmeur impose 0 = ? W ? Wu ? d ? ei . La condition du second ordre s’écrit ? d ? ei < 0. Elle est vĂ©rifiĂ©e dĂšs que la fonction de dĂ©sutilitĂ© de l’effort est strictement convexe. Les Ă©quations 2 et 3 impliquent L’effort optimal de recherche est donc implicitement dĂ©fini par Le taux de sortie du chĂŽmage est donc simplement donnĂ© par la valeur e * d’équilibre donnĂ©e par 4, soit e * ? ?. On en dĂ©duit aisĂ©ment le taux de chĂŽmage d’équilibre stationnaire, donnĂ© par l’équation d’équilibre des flux, qui implique Pour mener la statique comparative de ce premier modĂšle, il suffit de diffĂ©rencier l’équation 4. Le thĂ©orĂšme des fonctions implicites implique alors que pour n’importe quelle variable x, de */ dx = ? S?x /S?e. Tout d’abord, nous avons Nous en dĂ©duisons par consĂ©quent que pour n’importe quelle variable x, de */ dx est du signe de S?x. On a alors L’effort de recherche augmente et donc le chĂŽmage diminue avec l’allĂšgement de taxes et le SMIC. L’effort de recherche diminue avec le montant des allocations chĂŽmage et il augmente avec le paramĂštre ? d’efficacitĂ© du processus de recherche. 34Pour Ă©talonner ce premier modĂšle, nous dĂ©sirons que, dans la situation de rĂ©fĂ©rence oĂč il n’y a pas d’allĂšgement de taxes, l’élasticitĂ© de la durĂ©e du chĂŽmage au montant des allocations corresponde Ă  celle estimĂ©e sur des donnĂ©es microĂ©conomĂ©triques. Nous notons ? cette Ă©lasticitĂ©. La durĂ©e moyenne du chĂŽmage est Ă©gale Ă  1/ e ? ? . Aussi, ? correspond Ă©galement Ă  l’opposĂ©e de l’élasticitĂ© de e par rapport Ă  z. Nous obtenons finalement Pour Ă©valuer les effets de l’introduction d’un allĂšgement de taxes, nous avons fixĂ© les paramĂštres suivants, en considĂ©rant une durĂ©e hebdomadaire du travail Ă  20 heures sur 47 semaines annuelles Nous avons alors voulu reproduire une situation de rĂ©fĂ©rence avec un taux de chĂŽmage Ă©gal Ă  20 % et une Ă©lasticitĂ© ? = 1, ce qui nous a conduit Ă  fixer La prise en compte de la participation s’effectue en supposant que les individus peuvent obtenir un revenu hors marchĂ© du travail. On suppose que les revenus que les individus peuvent obtenir en dehors du marchĂ© du travail sont distribuĂ©s uniformĂ©ment sur l’intervalle { V?, V+ }. Le taux de participation est donc Ă©gal Ă  Vu ? V? / V+ ? V? . En outre, l’élasticitĂ© de la participation par rapport au gain salarial instantanĂ© est Ă©gale Ă  d Vu / dw ? w / V+ ? V? . En fixant le taux de participation Ă  60 % et l’élasticitĂ© de la participation Ă  0,4 dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence, on en dĂ©duit l’intervalle { V?, V+ }. 35On Ă©value alors les effets de l’introduction de l’allĂšgement de taxes en partant d’une valeur initiale de b = 0 Ă  une valeur terminale de b = z. Le modĂšle macroĂ©conomique 36Le modĂšle d’appariement proposĂ© par Pissarides [2000] permet de modĂ©liser Ă  la fois le comportement de demande de travail des entreprises et les externalitĂ©s qui existent dans les processus de recherche. Soit e ? l’effort moyen fourni par les chĂŽmeurs. On suppose que le flux d’emplois créés est une fonction du nombre V d’emplois vacants postĂ©s par les firmes, du nombre de chĂŽmeurs Ă  la recherche d’un emploi et de leur effort de recherche moyen e ?. Cette liaison est dĂ©crite par la fonction d’appariement Cette fonction d’appariement vĂ©rifie les propriĂ©tĂ©s habituelles de rendements constants, de croissance et de concavitĂ© en U et en V. En rĂ©alitĂ©, ce n’est pas le nombre de chĂŽmeurs U per se qui dĂ©termine les flux d’embauches, mais le nombre de chĂŽmeurs efficaces, Ă  savoir e ? ? ? U. À partir de l’équation 10, on peut dĂ©terminer le taux d’embauche sur un emploi vacant M/V. Celui-ci vĂ©rifie oĂč ? est un indicateur de tension sur le marchĂ© du travail. On peut Ă©galement dĂ©terminer le taux de sortie du chĂŽmage d’un individu effectuant l’effort ei. Ce taux vaut ei e M =i e ? ? V M. Le rendement privĂ© de l’effort de recherche rĂ©side en partie e U e e ? ? ? U V dans la capacitĂ© Ă  se distinguer des autres chercheurs d’emploi. Toutefois, l’efficacitĂ© du processus de rencontre est Ă©galement affectĂ©e au niveau agrĂ©gĂ©. On peut alors endogĂ©nĂ©iser le paramĂštre ? d’efficacitĂ© du processus de recherche d’emploi. On obtient Ainsi, lorsque ? = 0, l’intensitĂ© de recherche n’affecte pas les flux agrĂ©gĂ©s de sortie du chĂŽmage e ?. Au contraire, lorsque ? = 1, l’intensitĂ© de recherche est aussi efficace au niveau microĂ©conomique qu’au niveau macroĂ©conomique. Le paramĂštre ? permet donc d’intĂ©grer cette idĂ©e d’externalitĂ© des processus de recherche qui font que la recherche d’emploi peut ĂȘtre plus rentable au niveau microĂ©conomique qu’au niveau macroĂ©conomique, une partie de l’effort de recherche ne permettant pas d’amĂ©liorer directement le processus d’appariement mais permettant simplement Ă  chaque chĂŽmeur de mieux se distinguer des autres chercheurs d’emplois. 37Afin de modĂ©liser le comportement des entreprises, on note y la productivitĂ© d’un emploi occupĂ©, c le coĂ»t de postage d’un emploi vacant, ?, le taux de charges patronales au niveau du SMIC, J la valeur d’un emploi occupĂ© et Jv la valeur d’un emploi vacant. On obtient On suppose que les firmes sont libres de poster des emplois vacants. La condition de libre entrĂ©e Jv = 0 permet alors de dĂ©crire la demande de travail de l’économie On obtient une relation dĂ©croissante entre le coĂ»t du travail 1 + ? w et l’indicateur de tension sur le marchĂ© du travail ?. Cette condition exprime l’égalitĂ© entre l’espĂ©rance de coĂ»t d’un emploi vacant et l’espĂ©rance de profit d’un emploi pourvu. Lorsque la productivitĂ© diminue ou que le coĂ»t du travail augmente, la valeur des emplois pourvus diminue, ce qui incite les entreprises Ă  poster moins d’emplois vacants. 38À partir de la valeur de ? dĂ©finie par 14, l’équilibre est obtenu en remarquant que, les agents Ă©tant ex ante homogĂšnes, l’équation 4 implique que tous les chĂŽmeurs prennent la mĂȘme dĂ©cision en matiĂšre d’intensitĂ© de recherche. Aussi, ei = e ? = e. L’élasticitĂ© de la demande de travail L par rapport au coĂ»t du travail se calcule selon Compte tenu de la valeur du paramĂštre de tension ? dĂ©terminĂ©e par l’équation 14 de demande de travail, et de valeur endogĂšne de ? dĂ©terminĂ©e par l’équation 11, l’équation 4 dĂ©terminant implicitement l’effort de recherche au niveau macroĂ©conomique peut se réécrire Les effets de l’allĂšgement de taxes au niveau macroĂ©conomique sont alors obtenus en diffĂ©rentiant l’équation 15. On obtient Les valeurs d’équilibre de la tension du marchĂ© du travail ? et de l’intensitĂ© de recherche e sont dĂ©finies par les deux Ă©quations 14 et 15. On peut distinguer deux cas particuliers ? = 1. ? ne dĂ©pend que de ?, dĂ©terminĂ© par le programme de la firme, e ? = 0 et ? l’allĂšgement de taxes a le mĂȘme impact au niveau microĂ©conomique et macroĂ©conomique. 39? = 0, le taux de sortie du chĂŽmage e ? ? = ? m ? ne dĂ©pend que du comportement des entreprises qui n’est pas affectĂ© par la recherche d’emploi. L’allĂšgement de taxes n’a alors pour seuls effets que de diminuer l’utilitĂ© des chĂŽmeurs et d’augmenter celle des travailleurs. 40Pour Ă©talonner le modĂšle, et dĂ©finir les valeurs d’équilibre de ces deux variables, il reste Ă  dĂ©terminer les valeurs des paramĂštres y, m0, ?, ?, c, ?. Nous fixons Ă  0,5 la valeur de l’élasticitĂ© ? de la fonction d’appariement par rapport au taux de chĂŽmage Mortensen et Pissarides [1999] ou Petrolonguo et Pissarides [2001]. 41Pour dĂ©finir les valeurs de m0, ?, nous utilisons la dĂ©rivĂ©e macroĂ©conomique, notĂ©e ?M, du taux de chĂŽmage par rapport au ratio de remplacement des allocations chĂŽmage qui a pour expression Notons alors avec un indice 0 les valeurs des variables dans le scĂ©nario de rĂ©fĂ©rence sans allĂšgement de taxes ni allĂšgement de charge, avec un taux de chĂŽmage de 20 %. Le modĂšle est alors Ă©talonnĂ© en fixant les valeurs suivantes Il s’agit d’un systĂšme de trois Ă©quations Ă  trois inconnues m0, ?0 et ? e0 rĂ©sulte de la calibration du modĂšle microĂ©conomique, et vaut 0,012. 42Pour Ă©talonner les valeurs de y, ? et c, nous utilisons l’équation de partage de la valeur ajoutĂ©e, la demande de travail dans l’état de rĂ©fĂ©rence, et l’expression de la dĂ©rivĂ©e de la demande de travail par rapport au coĂ»t du travail au niveau macroĂ©conomique, soit c’est un systĂšme de trois Ă©quations Ă  trois inconnues en y, ? et c. 43Les graphiques 8 Ă  10 sont obtenus en supposant que le coĂ»t de financement du RMI est de 25 milliards de francs. On considĂšre un allĂšgement de charge de 20 % du montant du RMI. En notant b le montant de l’allĂšgement, L le volume de l’emploi et L0 le volume de l’emploi en l’absence d’allĂšgement, le coĂ»t de la mesure d’allĂšgement des charges est Ă©gal Ă  b L ? z L ? L0 .
. 216 435 417 483 340 236 181 445

l offre et la demande de travail