Etque celles qui veulent avoir un enfant doivent songer Ă le faire avant 35 ans si elles ne veulent pas connaĂźtre les dĂ©convenues de lâinfertilitĂ©. Selon ces experts, le nombre
Etendue par arrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 JORF 21 novembre 2020SignatairesFait Ă Fait Ă Paris, le 27 juin 2018. Suivent les signatures.Organisations d'employeurs FEDEV ; Culture viande,Organisations syndicales des salariĂ©s FGTA FO ; FNAA CFE-CGC ; FGA CFDT ; FNAF CGT,Information complĂ©mentaireLa prĂ©sente convention est conclue pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă compter de sa date d'entrĂ©e en vigueur au 1er jour du mois suivant son arrĂÂȘtĂ© d'extension. Afficher les "non en vigueur"Champ d'application de l'avenant Le prĂ©sent accord est applicable aux entreprises entrant dans le champ d'application de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes. Titre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales Objet et champ d'application La prĂ©sente convention collective rĂšgle, sur l'ensemble du territoire mĂ©tropolitain et les dĂ©partements d'Outre-Mer, les rapports entre les employeurs et les salariĂ©s des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes de boucherie bovine, porcine, ovine et caprine, des abats d'animaux de boucherie produits tripiers.La prĂ©sente convention collective s'applique lorsque l'activitĂ© principale des entreprises est l'une ou plusieurs des activitĂ©s suivantes ĂąâŹâ abattage des animaux de boucherie ; ĂąâŹâ dĂ©coupe et dĂ©sossage ; ĂąâŹâ transformation des viandes de boucherie ; ĂąâŹâ dĂ©coupe et prĂ©paration des abats d'animaux de boucherie et/ou fabrication de produits Ă base d' activitĂ©s sont classĂ©es sous le code de la nomenclature d'activitĂ©s française de 2008. ĂąâŹâ commerce de gros des viandes de boucherie ; ĂąâŹâ commerce de gros d'abats d'animaux de boucherie produits tripiers.Ces activitĂ©s sont classĂ©es sous le code de la nomenclature d'activitĂ©s française de en dehors du champ d'application les activitĂ©s principales suivantes ĂąâŹâ production du bĂ©tail ; ĂąâŹâ commerce de bĂ©tail vivant ; ĂąâŹâ boucherie artisanale ; ĂąâŹâ boyauderie boyaux animaux non comestibles ; ĂąâŹâ salaison, charcuterie et conserves de viandes ; ĂąâŹâ production, transformation et commerce en gros de la volaille et des gibiers ; ĂąâŹâ commerce de dĂ©tail ; ĂąâŹâ 5e quartier autres que les abats d'animaux de boucherie en gros et de produits tripiers transformĂ©s. Recours Ă la prestation de services La spĂ©cificitĂ© de l'industrie des viandes conduit les entreprises Ă recourir Ă des opĂ©rations de prestation de services notamment pour des travaux de dĂ©sossage, de parage et de dĂ©coupe des recours Ă la prestation de services prend sa lĂ©gitimitĂ© dans les compĂ©tences et l'expertise spĂ©cifiques nĂ©cessaires Ă l'exĂ©cution de certaines tĂÂąches en 2e transformation des viandes process de transformation des viandes impliquent que la prestation de service soit rĂ©alisĂ©e dans les locaux des entreprises clientes/donneuses d' conduit Ă faire coexister au sein d'un mĂÂȘme site du personnel de l'entreprise cliente/donneuse d'ordres et du personnel de l'entreprise prestataire de particularitĂ©s de cette organisation nĂ©cessitent que chaque acteur, client/donneur d'ordre et prestataire de services, impliquĂ© dans cette relation ait pleinement conscience du cadre dans lequel elle s'inscrit, et soit vigilant dans sa mise en Ă â les partenaires sociaux s'engagent Ă entamer des nĂ©gociations dans les 6 mois sur la mise en place future d'un rĂ©fĂ©rentiel paritaire consacrĂ© aux aspects sociaux en cas de recours Ă la prestation de rĂ©fĂ©rentiel, servant de base Ă des audits, aura pour objectif de s'assurer que le recours au savoir-faire des prestataires de services se fait dans le respect des droits sociaux des salariĂ©s et du contexte juridique applicable au contrat de d'indicateurs destinĂ©s Ă vĂ©rifier la bonne application des dispositions lĂ©gales et conventionnelles, le rĂ©fĂ©rentiel devra intĂ©grer des critĂšres permettant la mise en Ă âuvre de bonnes relations entre donneurs d'ordre et prestataires de services afin de s'inscrire dans une dĂ©marche d'amĂ©lioration continue en particulier axĂ©e sur le savoir-faire et la prĂ©servation du capital santĂ© de leurs collaborateurs. DurĂ©e, rĂ©vision et dĂ©nonciation de la conventionDurĂ©e La prĂ©sente convention est conclue pour une durĂ©e indĂ©terminĂ©e Ă compter de sa date d'entrĂ©e en vigueur au 1er jour du mois suivant son arrĂÂȘtĂ© d'extension. Article non en vigueur RemplacĂ©Chaque partie reprĂ©sentative peut demander la rĂ©vision totale ou partielle de la prĂ©sente convention et, le cas Ă©chĂ©ant, de ses 1Toute demande de rĂ©vision devra ĂÂȘtre portĂ©e, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, Ă la connaissance des autres parties contractantes. Elle devra comporter l'indication des points dont la rĂ©vision est demandĂ©e et des propositions formulĂ©es en remplacement. Les discussions devront commencer au plus tard dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d'envoi de la lettre de notification, la 1re sĂ©ance devant fixer la cadence des rĂ©unions et une date limite d'aboutissement. Durant cette discussion, les parties s'engagent Ă ne pas dĂ©noncer la prĂ©sente convention.1 L'alinĂ©a 1 de l'article est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions de l'article L. 2261-7 du code du travail. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1RĂ©vision ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 2261-7 du code du travail, sont habilitĂ©es Ă rĂ©viser la prĂ©sente convention, ses annexes, accords et avenants ĂąâŹâ jusqu'Ă la fin du cycle Ă©lectoral au cours duquel la convention ou l'accord est conclu ĂąâŹâ ĂąâŹâ une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord et signataires ou adhĂ©rentes de la convention ou de l'accord ; ĂąâŹâ ĂąâŹâ une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs signataires ou adhĂ©rentes, Ă©tant prĂ©cisĂ© que si la convention ou l'accord est Ă©tendu, ces organisations doivent ĂÂȘtre, en outre, reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord ; ĂąâŹâ Ă l'issue de ce cycle ĂąâŹâ ĂąâŹâ une ou plusieurs organisations syndicales de salariĂ©s reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord ; ĂąâŹâ ĂąâŹâ une ou plusieurs organisations professionnelles d'employeurs de la branche, Ă©tant prĂ©cisĂ© que si la convention ou l'accord est Ă©tendu, ces organisations doivent ĂÂȘtre reprĂ©sentatives dans le champ d'application de la convention ou de l'accord. Toute demande de rĂ©vision devra ĂÂȘtre portĂ©e, par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, Ă la connaissance des autres parties contractantes. Elle devra comporter l'indication des points dont la rĂ©vision est demandĂ©e et des propositions formulĂ©es en 1Les discussions devront commencer au plus tard dans un dĂ©lai de 2 mois suivant la date d'envoi de la lettre de notification, la premiĂšre sĂ©ance devant fixer la cadence des rĂ©unions et une date limite d'aboutissement. Durant cette discussion, les parties s'engagent Ă ne pas dĂ©noncer la prĂ©sente convention.1 8e alinĂ©a Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions des articles L. 2231-1 et L. 2261-7 du code du travail, telles qu'interprĂ©tĂ©es par la jurisprudence de la Cour de cassation. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 DĂ©nonciation La dĂ©nonciation totale de la prĂ©sente convention par l'une des parties contractantes, devra ĂÂȘtre portĂ©e Ă la connaissance des autres parties par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ© doit donner lieu Ă dĂ©pĂÂŽt conformĂ©ment Ă l'article L. 2261-9 du code du ne prend effet qu'Ă l'issue d'un prĂ©avis de 3 mois Ă compter de l'envoi de la lettre recommandĂ©e visĂ©e la dĂ©nonciation Ă©mane de la totalitĂ© des signataires employeurs ou des signataires salariĂ©s, la prĂ©sente convention continuera de produire effet jusqu'Ă l'entrĂ©e en vigueur de la convention qui lui sera substituĂ©e ou, Ă dĂ©faut, pendant une durĂ©e de 1 an Ă compter de l'expiration du dĂ©lai de prĂ©avis de 3 la dĂ©nonciation est le fait d'une partie seulement des signataires employeurs ou des signataires salariĂ©s, elle ne fait pas obstacle au maintien en vigueur de la convention entre les autres parties ce cas, les dispositions de l'alinĂ©a prĂ©cĂ©dent s'appliquent Ă©galement Ă l'Ă©gard des auteurs de la dĂ© la convention est dĂ©noncĂ©e par la totalitĂ© des signataires employeurs ou des signataires salariĂ©s, une nouvelle nĂ©gociation doit s'engager, Ă la demande d'une des parties intĂ©ressĂ©es, dans les 3 mois qui suivent la date de dĂ©nonciation. Il en est de mĂÂȘme, Ă la demande d'une des organisations syndicales reprĂ©sentatives de salariĂ©s intĂ©ressĂ©s, en cas de dĂ©nonciation de la convention dans les conditions prĂ©vues Ă l'article L. 2261-12 du code du travail en ce qui concerne le secteur visĂ© par la dĂ©nonciation. Conventions et accords antĂ©rieurs. ĂąâŹâ Remplacement Le prĂ©sent avenant rĂ©vise et se substitue dans son intĂ©gralitĂ© aux dispositions de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes du 20 fĂ©vrier 1969 Ă l'exception des accords de branche et des avenants suivants ĂąâŹâ avenant nð 67 du 11 octobre 2016 relatif Ă la journĂ©e de solidaritĂ© ; ĂąâŹâ avenant nð 80 du 17 janvier 2012 relatif Ă la prĂ©voyance ; ĂąâŹâ avenant nð 85 du 18 fĂ©vrier 2016 relatif Ă la prĂ©voyance ; ĂąâŹâ avenant nð 87 du 21 fĂ©vrier 2018 relatif Ă la revalorisation des salaires minima et Ă la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage. Cependant, il ne peut ĂÂȘtre, en aucun cas, la cause de restrictions aux avantages particuliers acquis sur le plan d'une entreprise ou d'un Ă©tablissement antĂ©rieurement Ă sa date de signature, individuellement, par Ă©quipe ou pour l'ensemble du personnel, Ă©tant entendu que les conditions d'application et de durĂ©e de ces avantages ne subissent aucune modification du fait de la prĂ©sente convention. Toutefois, les avantages reconnus par la prĂ©sente convention ne peuvent en aucun cas s'interprĂ©ter, comme s'ajoutant Ă ceux dĂ©jĂ accordĂ©s pour le mĂÂȘme objet, dans certaines entreprises. Des accords particuliers pourront amĂ©nager les dispositions de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux lois nð 2004-391 du 4 mai 2004 et nð 2008-789 du 20 aoĂ»t 2008. Article 4 non en vigueur ModifiĂ© Le prĂ©sent avenant rĂ©vise et se substitue dans son intĂ©gralitĂ© aux dispositions de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes du 20 fĂ©vrier 1969 Ă l'exception des accords de branche et des avenants suivants ĂąâŹâ avenant nð 44 du 21 mars 1991 uniquement l'article 4 relatif au taux contractuel de cotisation du rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire et sa rĂ©partition. ĂąâŹâ avenant nð 67 du 11 octobre 2016 [2006] relatif Ă la journĂ©e de solidaritĂ© ; ĂąâŹâ avenant nð 80 du 17 janvier 2012 relatif Ă la prĂ©voyance ; ĂąâŹâ avenant nð 85 du 18 fĂ©vrier 2016 relatif Ă la prĂ©voyance ; ĂąâŹâ avenant nð 87 du 21 fĂ©vrier 2018 relatif Ă la revalorisation des salaires minima et Ă la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage ;Cependant, il ne peut ĂÂȘtre, en aucun cas, la cause de restrictions aux avantages particuliers acquis sur le plan d'une entreprise ou d'un Ă©tablissement antĂ©rieurement Ă sa date de signature, individuellement, par Ă©quipe ou pour l'ensemble du personnel, Ă©tant entendu que les conditions d'application et de durĂ©e de ces avantages ne subissent aucune modification du fait de la prĂ©sente les avantages reconnus par la prĂ©sente convention ne peuvent en aucun cas s'interprĂ©ter, comme s'ajoutant Ă ceux dĂ©jĂ accordĂ©s pour le mĂÂȘme objet, dans certaines accords particuliers pourront amĂ©nager les dispositions de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux lois nð 2004-391 du 4 mai 2004 et nð 2008-789 du 20 aoĂ»t et accords antĂ©rieurs. ĂąâŹâ Remplacement Le prĂ©sent avenant rĂ©vise et se substitue dans son intĂ©gralitĂ© aux dispositions de la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes du 20 fĂ©vrier 1969 Ă l'exception des accords de branche et des avenants suivants ĂąâŹâ avenant nð 67 du 11 octobre 2006 relatif Ă la journĂ©e de solidaritĂ© ; ĂąâŹâ avenant nð 80 du 17 janvier 2012 relatif Ă la prĂ©voyance ; ĂąâŹâ avenant nð 85 du 18 fĂ©vrier 2016 relatif Ă la prĂ©voyance ; ĂąâŹâ avenant nð 87 du 21 fĂ©vrier 2018 relatif Ă la revalorisation des salaires minima et Ă la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage ; ĂąâŹâ avenant nð 44 du 21 mars 1991 uniquement l'article 4 relatif au taux contractuel de cotisation du rĂ©gime de retraite complĂ©mentaire et sa rĂ© il ne peut ĂÂȘtre, en aucun cas, la cause de restrictions aux avantages particuliers acquis sur le plan d'une entreprise ou d'un Ă©tablissement antĂ©rieurement Ă sa date de signature, individuellement, par Ă©quipe ou pour l'ensemble du personnel, Ă©tant entendu que les conditions d'application et de durĂ©e de ces avantages ne subissent aucune modification du fait de la prĂ©sente les avantages reconnus par la prĂ©sente convention ne peuvent en aucun cas s'interprĂ©ter, comme s'ajoutant Ă ceux dĂ©jĂ accordĂ©s pour le mĂÂȘme objet, dans certaines accords particuliers pourront amĂ©nager les dispositions de la prĂ©sente convention conformĂ©ment aux lois nð 2004-391 du 4 mai 2004 et nð 2008-789 du 20 aoĂ»t 2008. DĂ©pĂÂŽt, publicitĂ©, entrĂ©e en vigueur et extension Les conventions et accords, ainsi que leurs avenants et annexes, sont dĂ©posĂ©s par la partie la plus diligente auprĂšs des services du ministre chargĂ© du dĂ©pĂÂŽt est opĂ©rĂ© en 2 exemplaires, dont une version sur support papier signĂ©e des parties et une version sur support Ă© partie la plus diligente remet Ă©galement 1 exemplaire de chaque convention ou accord au greffe du conseil de prud'hommes du lieu de prĂ©sente convention collective entrera en vigueur au 1er jour du mois suivant la parution au Journal officiel de l'arrĂÂȘtĂ© d'extension. Titre II Relations collectives de travail Sous-titre Ier Droit syndical et institutions reprĂ©sentatives du personnel Dispositions gĂ©nĂ©rales. ĂąâŹâ LibertĂ© syndicale Les parties contractantes reconnaissent le droit pour les salariĂ©s de s'associer et d'agir librement par voie syndicale pour la dĂ©fense de leurs droits ainsi que de leurs intĂ©rĂÂȘts matĂ©riels et moraux, tant collectifs qu' est interdit Ă l'employeur de prendre en considĂ©ration l'appartenance Ă un syndicat ou l'exercice d'une activitĂ© syndicale pour arrĂÂȘter ses dĂ©cisions en matiĂšre notamment de recrutement, de conduite et de rĂ©partition du travail, de formation professionnelle, d'avancement, de rĂ©munĂ©ration et d'octroi d'avantages sociaux, de mesures de discipline et de rupture du contrat de accord d'entreprise dĂ©termine les mesures Ă mettre en Ă âuvre pour concilier la vie personnelle, la vie professionnelle et les fonctions syndicales et Ă©lectives, en veillant Ă favoriser l'Ă©gal accĂšs des femmes et des hommes. Cet accord prend en compte l'expĂ©rience acquise, dans le cadre de l'exercice de mandats, par les reprĂ©sentants du personnel dĂ©signĂ©s ou Ă©lus dans leur Ă©volution dĂ©faut d'accord d'entreprise, l'employeur dĂ©terminera ces mesures aprĂšs consultations des reprĂ©sentants du tout Ă©tat de cause, les mesures devront intĂ©grer les dispositions lĂ©gales relatives Ă la vie professionnelle des reprĂ©sentants du personnel, et notamment les dispositions prĂ©vues aux articles L. 2141-5 et L. 2141-5-1 du code du travail. Autorisations d'absence Pour faciliter l'exercice du droit syndical, des autorisations d'absence seront accordĂ©es dans les conditions ci-aprĂšs a Les salariĂ©s mandatĂ©s par leurs organisations syndicales exerçant des fonctions statutaires dans des organisations syndicales ou dans des organismes paritaires Ă caractĂšre officiel bĂ©nĂ©ficieront sur prĂ©sentation d'un justificatif Ă©manant de l'organisation syndicale, et sous rĂ©serve du respect d'un prĂ©avis d'au moins 5 jours ouvrĂ©s, d'une autorisation d'absence non rĂ©munĂ©rĂ©e pour assister aux rĂ©unions statutaires desdites Des autorisations d'absence seront Ă©galement accordĂ©es pour participer Ă©ventuellement Ă des rĂ©unions de la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation CPPNI, des groupes de travail paritaires de la CPPNI ou de la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP dĂ©cidĂ©es d'un commun accord entre les organisations reprĂ©sentatives de la prĂ©sente rĂ©unions de commissions paritaires et des groupes de travail paritaires ne pourront entraĂner aucune perte de salaire pour les participants salariĂ©s. Section syndicale Les dispositions relatives Ă la constitution, aux prĂ©rogatives et aux moyens de la section syndicale d'entreprise ou d'Ă©tablissement sont celles dĂ©finies par les articles L. 2142-1 Ă L. 2142-11 du code du prĂ©judice du 1er alinĂ©a de l'article L. 2142-10 et L. 2142-11 du code du travail, les entreprises accordent 4 heures par an Ă tout le personnel pour lui permettre de participer Ă une ou plusieurs rĂ©unions d'information syndicale dans l'enceinte de l'entreprise, sous rĂ©serve que l'heure et le jour soient les mĂÂȘmes pour tous les syndicats ayant constituĂ© une section syndicale et que le choix ait Ă©tĂ© fait en accord avec la direction. Un local sera Ă cet effet mis Ă disposition par l'employeur selon les modalitĂ©s dĂ©finies d'un commun accord entre les sections syndicales et l'employeur. Ces rĂ©unions se tiennent durant le temps de ont uniquement et strictement pour objet de permettre l'information des salariĂ©s sur les discussions et dĂ©cisions prises lors des rĂ©unions paritaires de la branche. Toute autre rĂ©union n'ayant pas cet objet est soumise aux dispositions des articles L. 2142-10 et L. 2142-11 du code du sera possible de fractionner les 4 heures par rĂ©unions d'information syndicale peuvent ĂÂȘtre tenues dans les conditions fixĂ©es paritairement au niveau de l'entreprise en cas de fermeture ou de restructuration d'envergure de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement soumises Ă la consultation des reprĂ©sentants du personnel. DĂ©lĂ©guĂ© syndical et dĂ©lĂ©guĂ© syndical central Chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dĂ©signe un dĂ©lĂ©guĂ© syndical conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2143-1 Ă L. 2143-8 et L. 2143-3 du code du dĂ©lĂ©guĂ© syndical bĂ©nĂ©ficie de la protection attachĂ©e Ă son mandat conformĂ©ment aux dispositions lĂ© organisation syndicale reprĂ©sentative dans l'entreprise ayant dĂ©signĂ© un dĂ©lĂ©guĂ© syndical peut dĂ©signer un dĂ©lĂ©guĂ© syndical supplĂ©ant ayant pour mission de remplacer, en cas d'absence temporaire, le dĂ©lĂ©guĂ© dĂ©lĂ©guĂ© syndical supplĂ©ant sera dĂ©signĂ© selon les mĂÂȘmes modalitĂ©s que le dĂ©lĂ©guĂ© syndical et devra remplir les conditions posĂ©es aux articles susvisĂ© temps que le dĂ©lĂ©guĂ© syndical supplĂ©ant consacre Ă son rĂÂŽle de supplĂ©ance s'impute sur le temps de dĂ©lĂ©gation dont dispose le dĂ©lĂ©guĂ© syndical de l' dispositions relatives Ă la dĂ©signation, au nombre, aux attributions, Ă l'exercice et Ă la protection du mandat de dĂ©lĂ©guĂ© syndical sont celles dĂ©finies par le code du dĂ©lĂ©guĂ© syndical central prĂ©vu Ă l'article L. 2143-5 du code du travail bĂ©nĂ©ficie, le cas Ă©chĂ©ant en sus du crĂ©dit d'heures dont il dispose en tant que dĂ©lĂ©guĂ© syndical d'Ă©tablissement, d'un crĂ©dit d'heures spĂ©cifique de 30 heures par semestre. Par ailleurs, lorsque le dĂ©lĂ©guĂ© syndical central est distinct du dĂ©lĂ©guĂ© syndical d'Ă©tablissement cela concerne les entreprises d'au moins 2 000 salariĂ©s comportant au moins 2 Ă©tablissements d'au moins 50 salariĂ©s chacun conformĂ©ment Ă l'article L. 2143-5 du code du travail, il bĂ©nĂ©ficie d'un crĂ©dit d'heures total de 24 heures par mois. Affichage syndical et local syndical Les panneaux d'affichage visĂ©s Ă l'article L. 2142-3 du code du travail sont apposĂ©s Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©tablissement dans un endroit proche de l'entrĂ©e ou de la sortie du personnel sur support papier ou numĂ© des communications syndicales s'effectue librement sur des panneaux rĂ©servĂ©s Ă cet usage, distincts de ceux affectĂ©s aux communications des reprĂ©sentants du personnel Ă©lus comitĂ© social et Ă©conomique.Un exemplaire des communications syndicales est transmis Ă l'employeur, simultanĂ©ment Ă l'affichage. Les panneaux sont mis Ă la disposition de chaque section syndicale suivant des modalitĂ©s fixĂ©es par accord avec l' local mis Ă la disposition des sections syndicales en application de l'article L. 2142-8 du code du travail devra ĂÂȘtre Ă©quipĂ© d'une ligne permettant un accĂšs Ă internet. ComitĂ© social et Ă©conomique dispositions gĂ©nĂ©rales La mise en place et le renouvellement du comitĂ© social et Ă©conomique CSE sont gĂ©rĂ©s par les articles L. 2311-1 et suivants du code du comitĂ© social et Ă©conomique est mis en place dans les entreprises d'au moins 11 salariĂ©s. La condition d'effectif est dĂ©terminĂ©e conformĂ©ment aux dispositions lĂ© accord d'entreprise conclu en application de l'article L. 2314-34 du code du travail, la durĂ©e du mandat des membres du CSE est fixĂ©e Ă 4 peut ĂÂȘtre invitĂ© Ă organiser des Ă©lections Ă la suite d'une demande Ă©manant d'un salariĂ© ou d'une organisation syndicale, lorsque l'institution n'existe pas dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement alors qu'elle est obligatoire. Il doit, dans ce cas, engager la procĂ©dure Ă©lectorale dans le mois suivant la rĂ©ception de la l'institution n'a pas Ă©tĂ© mise en place ou renouvelĂ©e en l'absence de candidature, un procĂšs-verbal de carence est Ă©tabli par le chef d'entreprise. Celui-ci l'affiche dans l'entreprise et le transmet dans les 15 jours Ă l'inspecteur du travail qui en envoie, chaque annĂ©e, copie aux organisations syndicales de salariĂ©s du dĂ©partement concernĂ©.Le chef d'entreprise doit informer le personnel par tous moyens permettant de confĂ©rer une date certaine de l'organisation des Ă©lections en vue de l'Ă©lection des membres du CSE. Le document affichĂ© prĂ©cise la date envisagĂ©e pour le premier tour de ces Ă©lections qui doit se placer au plus tard 90 jours suivant celui de l' organisations syndicales intĂ©ressĂ©es au niveau local, rĂ©gionalĂąâŹÂŠ sont invitĂ©es par le chef d'entreprise Ă nĂ©gocier le protocole d'accord préélectoral et Ă Ă©tablir les listes de leurs candidats. Cette obligation ne concerne pas les entreprises dont l'effectif est compris entre 11 et 20 salariĂ©s, et pour lesquelles aucun candidat ne s'est prĂ©sentĂ© dans les 30 jours Ă compter de l'information de l'organisation des Ă©lections conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 2314-5 du code du travail. ModalitĂ©s Ă©lectorales du CSE Les modalitĂ©s Ă©lectorales du CSE sont dĂ©finies par les articles L. 2314-4 Ă L. 2314-32 du code du a lieu au scrutin secret sous peut Ă©galement avoir lieu par vote Ă©lectronique, si un accord d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, l'employeur le dĂ© est procĂ©dĂ© Ă des votes sĂ©parĂ©s pour les membres titulaires et les membres supplĂ©ants, dans chacune des catĂ©gories professionnelles formant des collĂšges modalitĂ©s d'organisation et de dĂ©roulement des opĂ©rations Ă©lectorales font l'objet d'un accord entre l'employeur et les organisations syndicales, conclu conformĂ©ment Ă l'article L. 2314-6. Cet accord respecte les principes gĂ©nĂ©raux du droit Ă©lectoral. Attributions du CSE Les attributions du comitĂ© social et Ă©conomique sont dĂ©finies en fonction de l'effectif de l'entreprise. Attributions dans les entreprises de 11 Ă 49 salariĂ©s Les attributions du CSE dans les entreprises de 11 Ă 49 salariĂ©s sont dĂ©finies aux articles L. 2312-5 Ă L. 2312-7 du code du dĂ©lĂ©gation du personnel au comitĂ© social et Ă©conomique a pour mission de prĂ©senter Ă l'employeur les rĂ©clamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, Ă l'application du code du travail et des autres dispositions lĂ©gales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l' contribue Ă promouvoir la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail dans l'entreprise et rĂ©alise des enquĂÂȘtes en matiĂšre d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou Ă caractĂšre une entreprise en sociĂ©tĂ© anonyme, lorsque les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© social et Ă©conomique prĂ©sentent des rĂ©clamations auxquelles il ne pourrait ĂÂȘtre donnĂ© suite qu'aprĂšs dĂ©libĂ©ration du conseil d'administration, ils sont reçus par celui-ci, sur leur demande, en prĂ©sence du directeur ou de son reprĂ©sentant ayant connaissance des rĂ©clamations prĂ©sentĂ© membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© peuvent saisir l'inspection du travail de toutes les plaintes et observations relatives Ă l'application des dispositions lĂ©gales dont elle est chargĂ©e d'assurer le contrĂÂŽ dĂ©lĂ©gation du personnel au CSE exerce aussi le droit d'alerte dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 2312-59 et L. 2312-60 du code du travail. Attributions dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus Les attributions du CSE dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus sont dĂ©finies aux articles L. 2312-8 et suivants du code du travail. Le comitĂ© social et Ă©conomique a pour mission d'assurer une expression collective des salariĂ©s permettant la prise en compte permanente de leurs intĂ©rĂÂȘts dans les dĂ©cisions relatives Ă la gestion et Ă l'Ă©volution Ă©conomique et financiĂšre de l'entreprise, Ă l'organisation du travail, Ă la formation professionnelle et aux techniques de production. Le comitĂ© est informĂ© et consultĂ© sur les questions intĂ©ressant l'organisation, la gestion et la marche gĂ©nĂ©rale de l'entreprise, notamment sur ĂąâŹâ les mesures de nature Ă affecter le volume ou la structure des effectifs ; ĂąâŹâ la modification de son organisation Ă©conomique ou juridique ; ĂąâŹâ les conditions d'emploi, de travail, notamment la durĂ©e du travail, et la formation professionnelle ; ĂąâŹâ l'introduction de nouvelles technologies, tout amĂ©nagement important modifiant les conditions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail ; ĂąâŹâ les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentĂ©s du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques Ă©volutives et des travailleurs handicapĂ©s, notamment sur l'amĂ©nagement des postes de travail. Le comitĂ© social et Ă©conomique mis en place dans les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s exerce Ă©galement les attributions du comitĂ© social et Ă©conomique prĂ©vue Ă l'article de la prĂ©sente convention. Dans le champ de la santĂ©, de la sĂ©curitĂ© et des conditions de travail, le comitĂ© social et Ă©conomique ĂąâŹâ procĂšde Ă l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent ĂÂȘtre exposĂ©s les travailleurs, notamment les femmes enceintes, ainsi que des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnĂ©s Ă l'article L. 4161-1 ; ĂąâŹâ contribue notamment Ă faciliter l'accĂšs des femmes Ă tous les emplois, Ă la rĂ©solution des problĂšmes liĂ©s Ă la maternitĂ©, l'adaptation et Ă l'amĂ©nagement des postes de travail afin de faciliter l'accĂšs et le maintien des personnes handicapĂ©es Ă tous les emplois au cours de leur vie professionnelle ; ĂąâŹâ peut susciter toute initiative qu'il estime utile et proposer notamment des actions de prĂ©vention du harcĂšlement moral, du harcĂšlement sexuel et des agissements sexistes dĂ©finis Ă l'article L. 1142-2-1. Le refus de l'employeur est motivĂ©. Lors des visites de l'agent de contrĂÂŽle de l'inspection du travail mentionnĂ© Ă l'article L. 8112-1, les membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel au comitĂ© social et Ă©conomique sont informĂ©s de sa prĂ©sence par l'employeur et peuvent prĂ©senter leurs observations. L'agent de contrĂÂŽle se fait accompagner par un membre de la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ©, si ce dernier le souhaite. Sauf accord d'entreprise, le comitĂ© social et Ă©conomique est consultĂ© annuellement sur ĂąâŹâ les orientations stratĂ©giques de l'entreprise ; ĂąâŹâ la situation Ă©conomique et financiĂšre de l'entreprise ; ĂąâŹâ la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi. Article 11 non en vigueur RemplacĂ©L'employeur laisse le temps nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs fonctions ĂąâŹâ Ă chacun des membres titulaires constituant la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© social et Ă©conomique ; ĂąâŹâ aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s ; ĂąâŹâ aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique central d'entreprise dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s dont aucun des Ă©tablissements distincts n'atteint ce nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation des reprĂ©sentants, fixĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Ăâ°tat en fonction Ă la fois des effectifs de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement et du nombre de membres de la dĂ©lĂ©gation, ne peut ĂÂȘtre infĂ©rieur Ă 10 heures par mois dans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s et Ă 16 heures dans les autres dĂ©rogation Ă l'alinĂ©a 2 de l'article L. 2315-7 du code du travail, le temps dont disposent pour l'exercice de leurs fonctions les reprĂ©sentants syndicaux au CSE est limitĂ© Ă une durĂ©e qui, sauf circonstances exceptionnelles, ne peut excĂ©der 10 heures par mois dans les entreprises comprenant de 150 Ă 200 salariĂ©s et 20 heures par mois dans les entreprises de plus de 200 salariĂ©s. Le temps passĂ© par les reprĂ©sentants syndicaux aux sĂ©ances du comitĂ© leur est payĂ© comme temps de travail et n'est pas dĂ©duit des 10 ou 20 heures prĂ©vues heures de dĂ©lĂ©gation sont considĂ©rĂ©es et payĂ©es comme du temps de travail temps de trajet pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsqu'il est effectuĂ© sur le temps de travail, ou en dehors du temps de travail et qu'il dĂ©passe, en durĂ©e, le temps normal du dĂ©placement entre le domicile du salariĂ© et le lieu de travail. Par ailleurs les frais de dĂ©placement des membres du CSE pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur sont Ă la charge de ce aux dispositions lĂ©gales, l'employeur verse au comitĂ© social et Ă©conomique une subvention de fonctionnement d'un montant annuel Ă©quivalent Ă ĂąâŹâ 0,20 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 Ă 2 000 salariĂ©s ; ĂąâŹâ 0,22 % de la masse salariale brute dans les entreprises de plus de 2 000 salariĂ© contribution versĂ©e chaque annĂ©e par l'employeur pour financer les activitĂ©s sociales et culturelles du CSE est au moins Ă©gale Ă 1 % de la masse salariale brute annuelle telle que dĂ©finie Ă l'article L. 2312-83 du code du conditions de fonctionnement du CSE sont dĂ©finies aux articles L. 2315-1 et suivants du code du et fonctionnement du CSE L'employeur laisse le temps nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs fonctions ĂąâŹâ Ă chacun des membres titulaires constituant la dĂ©lĂ©gation du personnel du comitĂ© social et Ă©conomique ; ĂąâŹâ aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s ; ĂąâŹâ aux reprĂ©sentants syndicaux au comitĂ© social et Ă©conomique central d'entreprise dans les entreprises d'au moins 501 salariĂ©s dont aucun des Ă©tablissements distincts n'atteint ce nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation des reprĂ©sentants, fixĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Ăâ°tat en fonction Ă la fois des effectifs de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement et du nombre de membres de la dĂ©lĂ©gation, ne peut ĂÂȘtre infĂ©rieur Ă 10 heures par mois dans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s et Ă 16 heures dans les autres dĂ©rogation Ă l'alinĂ©a 2 de l'article L. 2315-7 du code du travail, le temps dont disposent pour l'exercice de leurs fonctions les reprĂ©sentants syndicaux au CSE est limitĂ© Ă une durĂ©e qui, sauf circonstances exceptionnelles, ne peut excĂ©der 10 heures par mois dans les entreprises comprenant de 150 Ă 200 salariĂ©s et 20 heures par mois dans les entreprises de plus de 200 salariĂ©s. Le temps passĂ© par les reprĂ©sentants syndicaux aux sĂ©ances du comitĂ© leur est payĂ© comme temps de travail et n'est pas dĂ©duit des 10 ou 20 heures prĂ©vues heures de dĂ©lĂ©gation sont considĂ©rĂ©es et payĂ©es comme du temps de travail temps de trajet pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsqu'il est effectuĂ© sur le temps de travail, ou en dehors du temps de travail et qu'il dĂ©passe, en durĂ©e, le temps normal du dĂ©placement entre le domicile du salariĂ© et le lieu de travail. Par ailleurs les frais de dĂ©placement des membres du CSE pour se rendre aux rĂ©unions du CSE Ă l'initiative de l'employeur sont Ă la charge de ce aux dispositions lĂ©gales, l'employeur verse au comitĂ© social et Ă©conomique une subvention de fonctionnement d'un montant annuel Ă©quivalent Ă ĂąâŹâ 0,20 % de la masse salariale brute dans les entreprises de 50 Ă 2 000 salariĂ©s ; ĂąâŹâ 0,22 % de la masse salariale brute dans les entreprises de plus de 2 000 salariĂ© contribution versĂ©e chaque annĂ©e par l'employeur pour financer les activitĂ©s sociales et culturelles du CSE, dans les entreprises de 50 salariĂ©s et plus, est au moins Ă©gale Ă 1 % de la masse salariale brute annuelle telle que dĂ©finie Ă l'article L. 2312-83 du code du conditions de fonctionnement du CSE sont dĂ©finies aux articles L. 2315-1 et suivants du code du travail. Composition du CSE Le comitĂ© social et Ă©conomique comprend l'employeur et une dĂ©lĂ©gation du personnel comportant un nombre de membres dĂ©terminĂ© par dĂ©cret en Conseil d'Ăâ°tat tenant compte de l'effectif de l' dĂ©lĂ©gation du personnel comporte un nombre Ă©gal de titulaires et de supplĂ©ants. Le supplĂ©ant assiste aux rĂ©unions en l'absence du nombre de membres et le nombre d'heures de dĂ©lĂ©gation peuvent ĂÂȘtre modifiĂ©s par accord dans les conditions prĂ©vues par l'article L. 2314-7 du code du rĂ©serve des dispositions applicables dans les entreprises de moins de 300 salariĂ©s, prĂ©vues Ă l'article L. 2143-22 du code du travail, chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans l'entreprise ou l'Ă©tablissement peut dĂ©signer un reprĂ©sentant syndical au comitĂ©. Il assiste aux sĂ©ances avec voix consultative. Il est choisi parmi les membres du personnel de l'entreprise et doit remplir les conditions d'Ă©ligibilitĂ© au comitĂ© social et Ă©conomique fixĂ©es Ă l'article L. 2314-19 du code du travail. ComitĂ© de groupe Un comitĂ© de groupe est constituĂ© au sein du groupe formĂ© par une entreprise appelĂ©e entreprise dominante, dont le siĂšge social est situĂ© sur le territoire français, et les entreprises qu'elle contrĂÂŽle dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 233-1, aux I et II de l'article L. 233-3 et Ă l'article L. 233-16 du code de composition, les attributions et le fonctionnement du comitĂ© de groupe sont dĂ©finis par les articles L. 2331-1 Ă L. 2334-4 du code du secrĂ©taire du comitĂ© de groupe bĂ©nĂ©ficiera d'un crĂ©dit d'heures spĂ©cifique de 20 heures par semestre. Protection des reprĂ©sentants du personnel Les membres du comitĂ© social et Ă©conomique bĂ©nĂ©ficient d'une protection particuliĂšre contre les mesures de licenciement conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2411-1 Ă L. 2437-1 et L. 5125-4 du code du rĂšgles relatives au licenciement des membres Ă©lus du comitĂ© social et Ă©conomique et des reprĂ©sentants syndicaux au CSE sont fixĂ©es par les articles L. 2411-1 Ă L. 2411-22 et R. 2411-1 Ă R. 2422-1 du code du travail. Sous-titre II Dialogue social dans la branche Ambitions et orientations du dialogue social de branche La branche professionnelle des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes comprend de nombreuses spĂ©cificitĂ©s. Elle se caractĂ©rise notamment par une grande diversitĂ© de taille et de nature de l'activitĂ© des entreprises qui la significative du secteur et de l'organisation des entreprises qui le constituent a entraĂnĂ© l'Ă©mergence de politiques sociales spĂ©cifiques d'entreprise, voire de groupe, en accompagnement de leur stratĂ© possibilitĂ© pour les entreprises d'ĂÂȘtre confrontĂ©es Ă des situations Ă©conomiques diffĂ©rentes est devenue un paramĂštre Ă prendre en considĂ©ration dans les nĂ©gociations de ce contexte, les parties rĂ©affirment l'importance du dialogue social de branche visant la conclusion d'accords collectifs et considĂšrent qu'il convient donc de dĂ©finir ses enjeux par rapport Ă la nĂ©gociation d' ambitions du dialogue social ĂąâŹâ faire vivre les relations sociales au niveau de la branche ; ĂąâŹâ assurer un socle de rĂšgles sociales applicables Ă toutes les entreprises ; ĂąâŹâ adapter ce socle social au contexte Ă©volutif ; ĂąâŹâ Ă©tablir un dialogue social loyal, ouvert et orientations du dialogue social ĂąâŹâ adapter les dispositions de branche aux Ă©volutions lĂ©gislatives ; ĂąâŹâ favoriser la signature d'accords collectifs de branche tout en prenant en considĂ©ration la diversitĂ© d'entreprises ; ĂąâŹâ retenir, en fonction du sujet, le type d'accord le plus appropriĂ© application de maniĂšre uniforme ou accord fixant des principes communs mais laissant des marges de manĂ âuvre au niveau local pour, par exemple, des modalitĂ©s de mise en Ă âuvre. Article 18 1 non en vigueur RemplacĂ©La prĂ©sente convention a pour vocation de prĂ©server un socle social minimal de garanties aux salariĂ©s des entreprises des industries et commerces en gros des viandes en dĂ©terminant les thĂ©matiques sur lesquelles l'accord d'entreprise peut dĂ©roger aux conventions et accords de branche et selon quelles modalitĂ© de la compĂ©tence exclusive de la branche sur lesquelles l'accord d'entreprise ne peut supplĂ©er que de maniĂšre plus favorable Ă la branche ĂąâŹâ la durĂ©e et l'amĂ©nagement du temps de travail portant sur ĂąâŹâĂąâŹâ les Ă©quivalences ; ĂąâŹâĂąâŹâ la durĂ©e maximale de l'accord collectif portant amĂ©nagement du temps de travail 3 ans au plus ; ĂąâŹâĂąâŹâ le nombre minimal d'heures entraĂnant la qualification de travailleur de nuit ; ĂąâŹâĂąâŹâ la durĂ©e minimale de travail des salariĂ©s Ă temps partiel ; ĂąâŹâĂąâŹâ taux de majoration des heures complĂ©mentaires ; ĂąâŹâĂąâŹâ le complĂ©ment d'heures ; ĂąâŹâ les mesures relatives aux CDD et contrat de mission portant sur ĂąâŹâĂąâŹâ la durĂ©e ; ĂąâŹâĂąâŹâ le renouvellement ; ĂąâŹâĂąâŹâ le dĂ©lai de carence ; ĂąâŹâ les mesures relatives au contrat de chantier ou d'opĂ©ration ; ĂąâŹâ les conditions et le renouvellement de la pĂ©riode d'essai ; ĂąâŹâ les conditions de certaines mises Ă disposition d'un salariĂ© temporaire auprĂšs d'une entreprise utilisatrice ; ĂąâŹâ la rĂ©munĂ©ration et l'indemnitĂ© d'affaires du salariĂ© portĂ©.ThĂ©matiques de la compĂ©tence attribuĂ©e Ă la branche pour lesquelles l'accord d'entreprise peut dĂ©roger de maniĂšre plus favorable ou s'il assure des garanties au moins Ă©quivalentes ĂąâŹâ les salaires minima ; ĂąâŹâ les classifications ; ĂąâŹâ la mutualisation des fonds de financement du paritarisme ; ĂąâŹâ la mutualisation des fonds de financement de la formation professionnelle ; ĂąâŹâ les garanties collectives complĂ©mentaires ; ĂąâŹâ l'Ă©galitĂ© professionnelle entre les femmes et les hommes ; ĂąâŹâ les modalitĂ©s de poursuite des contrats de travail en dehors des cas prĂ©vus par l'article L. 1224-1 du code du travail ; ĂąâŹâ la prĂ©vention des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels ; ĂąâŹâ l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapĂ©s ; ĂąâŹâ l'effectif Ă partir duquel les dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux peuvent ĂÂȘtre dĂ©signĂ©s, leur nombre et la valorisation de leurs parcours syndicaux ; ĂąâŹâ les primes pour travaux dangereux ou les thĂšmes relevant de la compĂ©tence attributive de la branche, l'accord d'entreprise pourra primer dĂšs lors qu'il assure des garanties au moins Ă©quivalentes, lesquelles seront apprĂ©ciĂ©es au regard de dispositions de la convention collective ayant le mĂÂȘme toutes les thĂ©matiques non listĂ©es ci-dessus, les stipulations de l'accord d'entreprise priment sur celles ayant le mĂÂȘme objet prĂ©vues par la convention collective ou l'accord de branche. En l'absence d'accord d'entreprise, les dispositions de la prĂ©sente convention s'imposeront.1 L'article 18 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions des articles L. 2253-1 du code du travail. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Articulation des conventions et accords de branche avec les accords d'entreprise La prĂ©sente convention a pour vocation de prĂ©server un socle social minimal de garanties aux salariĂ©s des entreprises des industries et commerces en gros des viandes, en dĂ©terminant les thĂ©matiques sur lesquelles l'accord d'entreprise peut dĂ©roger aux conventions et accords de branche et selon quelles modalitĂ© rapports entre l'accord de branche et les accords collectifs de groupe, d'entreprise ou d'Ă©tablissement sont rĂ©gis conformĂ©ment aux articles L. 2253-1, L. 2253-2 et L. 2253-3 du code du travail notamment. Article 19 non en vigueur RemplacĂ©Le dialogue social liĂ© Ă la nĂ©gociation collective au sein de la branche est organisĂ© autour des instances suivantes ĂąâŹâ la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation CPPNI ; ĂąâŹâ la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP ; ĂąâŹâ le groupe de travail ailleurs, certains sujets peuvent nĂ©cessiter de crĂ©er une instance ponctuelle groupe de travail spĂ©cifique, commissionĂąâŹÂŠ. Dans ce cas, le rĂÂŽle, la composition et les attributions de cette instance sont prĂ©cisĂ©s en CPPNI de branche, avant l'engagement des rĂšglement intĂ©rieur prĂ©cisera les modalitĂ©s de fonctionnement des diverses instances de et attributions des instances du dialogue social de branche Le dialogue social liĂ© Ă la nĂ©gociation collective au sein de la branche est organisĂ© autour des instances suivantes ĂąâŹâ la commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation CPPNI ; ĂąâŹâ la commission paritaire nationale de l'emploi et de la formation professionnelle CPNEFP ; ĂąâŹâ le groupe de travail paritaire ; ĂąâŹâ le COPIL prĂ©voyance ailleurs, certains sujets peuvent nĂ©cessiter de crĂ©er une instance ponctuelle groupe de travail spĂ©cifique, commission ĂąâŹÂŠ. Dans ce cas, le rĂÂŽle, la composition et les attributions de cette instance sont prĂ©cisĂ©s en CPPNI de branche, avant l'engagement des rĂšglement intĂ©rieur prĂ©cisera les modalitĂ©s de fonctionnement des diverses instances de branche. Article non en vigueur RemplacĂ©La CPPNI est l'unique lieu de nĂ©gociation collective dans la branche professionnelle. Elle se rĂ©unit au moins 4 fois par La CPPNI a pour missions de 1 ĂąâŹâ nĂ©gocier sur les thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi, et notamment sur les salaires minima conventionnels ; ĂąâŹâ proposer, rĂ©diger et nĂ©gocier des accords et avenants Ă la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes sur des thĂšmes de nĂ©gociation Ă©manant d'une organisation d'employeurs ou d'une organisation syndicale de salariĂ©s sans prĂ©judice des thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi ; ĂąâŹâ assurer les formalitĂ©s de publicitĂ© des accords et avenants Ă la convention collective CPPNI pourra examiner ĂąâŹâ tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'interprĂ©tation de la convention collective nationale ; ĂąâŹâ tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'application de la convention collective 5 reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la branche1 L'alinĂ©a 3 de l'article 19-1 est Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions prĂ©vues Ă l'article L. 2232-9 du code du travail. ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Commission paritaire permanente de nĂ©gociation et d'interprĂ©tation La CPPNI est l'unique lieu de nĂ©gociation collective dans la branche professionnelle. Elle se rĂ©unit au moins quatre fois par La CPPNI a pour missions principales de ĂąâŹâ nĂ©gocier sur les thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi, et notamment sur les salaires minima conventionnels ; ĂąâŹâ proposer, rĂ©diger et nĂ©gocier des accords et avenants Ă la convention collective nationale des entreprises de l'industrie et des commerces en gros des viandes sur des thĂšmes de nĂ©gociation Ă©manant d'une organisation d'employeurs ou d'une organisation syndicale de salariĂ©s sans prĂ©judice des thĂšmes obligatoires prĂ©vus par la loi ; ĂąâŹâ assurer les formalitĂ©s de publicitĂ© des accords et avenants Ă la convention collective ailleurs, conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 2232-9 du code du travail la commission paritaire permanente de nĂ©gociation exerce les missions d'intĂ©rĂÂȘt gĂ©nĂ©ral suivantes ĂąâŹâ elle reprĂ©sente la branche, notamment dans l'appui aux Ă©tudes et offices et vis-Ă -vis des pouvoirs publics ; ĂąâŹâ elle exerce un rĂÂŽle de veille sur les conditions de travail et l'emploi ; ĂąâŹâ elle Ă©tablit un rapport annuel d'activitĂ© qu'elle verse dans la base de donnĂ©es nationale mentionnĂ©e Ă l'article L. 2231-5-1 du code du travail. Ce rapport comprend un bilan des accords collectifs d'entreprise conclus dans le cadre du titre II, des chapitres Ier et III du titre III et des titres IV et V du livre Ier de la 3e partie du code du travail et formule, le cas Ă©chĂ©ant, des recommandations destinĂ©es Ă rĂ©pondre aux difficultĂ©s identifiĂ© CPPNI pourra examiner ĂąâŹâ tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'interprĂ©tation de la convention collective nationale ; ĂąâŹâ tous les diffĂ©rends constituant un problĂšme d'application de la convention collective ĂąâŹâ cinq reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s reprĂ©sentative au niveau de la branche ; ĂąâŹâ cinq reprĂ©sentants et deux permanents maximum par organisation professionnelle reprĂ©sentative au niveau de la branche.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve du respect des dispositions du 3ð de l'article 2232-9 du code du travail, dans sa rĂ©daction issue de la loi nð 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la libertĂ© de choisir son avenir professionnel. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article non en vigueur RemplacĂ©La CPNEFP se rĂ©unit au moins 2 fois par La CPNEFP a pour mission globale de dĂ©finir les orientations prioritaires en matiĂšre de formation et d'Ă©volution 2 reprĂ©sentants par organisation syndicale et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la paritaire nationale de l'emploi et la formation professionnelle La CPNEFP se rĂ©unit au moins deux fois par La CPNEFP a pour mission globale de dĂ©finir les orientations prioritaires en matiĂšre de formation et d'Ă©volution ĂąâŹâ deux reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s reprĂ©sentative au niveau de la branche ; ĂąâŹâ deux reprĂ©sentants et deux permanents maximum par organisation professionnelle reprĂ©sentative au niveau de la branche. Article non en vigueur RemplacĂ©Missions Le groupe de travail paritaire est une instance paritaire technique, mise en place en amont d'une nĂ©gociation, lorsque cette derniĂšre le justifie, et dont la vocation est de prĂ©parer et faciliter la nĂ©gociation ĂąâŹâ en travaillant Ă une comprĂ©hension commune de ses diffĂ©rents aspects et objets le groupe de travail paritaire est le lieu de production et d'examen de la documentation nĂ©cessaires aux parties pour prĂ©parer la nĂ©gociation ; ĂąâŹâ en permettant aux parties d'exposer et d'affiner leurs points de vue, souhaits et 2 reprĂ©sentants par organisation syndicale et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la de travail paritaire Missions Le groupe de travail paritaire est une instance paritaire technique, mise en place en amont d'une nĂ©gociation, lorsque cette derniĂšre le justifie, et dont la vocation est de prĂ©parer et faciliter la nĂ©gociation ĂąâŹâ en travaillant Ă une comprĂ©hension commune de ses diffĂ©rents aspects et objets le groupe de travail paritaire est le lieu de production et d'examen de la documentation nĂ©cessaires aux parties pour prĂ©parer la nĂ©gociation ; ĂąâŹâ en permettant aux parties d'exposer et d'affiner leurs points de vue, souhaits et ĂąâŹâ deux reprĂ©sentants par organisation syndicale de salariĂ©s reprĂ©sentative au niveau de la branche ; ĂąâŹâ deux reprĂ©sentants et deux permanents maximum par organisation professionnelle reprĂ©sentative au niveau de la branche. Copil prĂ©voyance ICGV Mission Le comitĂ© de pilotage prĂ©voyance ICGV dit Copil prĂ©voyance ICGV a vocation notamment Ă suivre le rĂ©gime prĂ©voyance de la branche ICGV et Ă gĂ©rer le fonds de prĂ© ConformĂ©ment au rĂšglement intĂ©rieur du Copil, il est composĂ© de deux reprĂ©sentants par organisation syndicale et par organisation professionnelle, reprĂ©sentatives au niveau de la branche. Moyens de fonctionnement des rĂ©unions paritaires Il convient de faciliter la prĂ©sence des nĂ©gociateurs aux rĂ©unions paritaires de la CCN. Autorisation d'absence Les salariĂ©s d'entreprises reprĂ©sentant leur organisation syndicale appelĂ©s Ă participer aux rĂ©unions des commissions paritaires nationales ou groupes de travail bĂ©nĂ©ficient d'une autorisation d' salariĂ©s concernĂ©s sont tenus d'informer prĂ©alablement leur employeur de leur participation aux rĂ©unions paritaires. Maintien de la rĂ©munĂ©ration. ĂąâŹâ Temps de repos La rĂ©munĂ©ration des reprĂ©sentants des fĂ©dĂ©rations syndicales reprĂ©sentatives mandatĂ©s pour participer aux rĂ©unions est intĂ©gralement maintenue par l' salariĂ©s d'entreprises appelĂ©s Ă participer aux rĂ©unions paritaires doivent obligatoirement bĂ©nĂ©ficier du repos quotidien lĂ©gal des 11 heures consĂ©cutives avant de reprendre leur poste de temps de trajet pour se rendre aux rĂ©unions de la CPPNI, des groupes de travail paritaires ou de la CPNEFP est rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail effectif lorsqu'il est effectuĂ© en dehors du temps de travail et qu'il dĂ©passe, en durĂ©e, le temps normal du dĂ©placement entre le domicile du salariĂ© et le lieu de point de dĂ©part du calcul des heures de repos commence Ă l'heure oĂÂč le salariĂ© arrive dans sa localitĂ©. Frais de dĂ©placement Les frais de dĂ©placement sont pris en charge dans le cadre de l'accord de branche sur le financement du paritarisme. Le temps nĂ©cessaire au dĂ©placement est considĂ©rĂ© comme du temps de effet, les employeurs relevant du champ d'application de la prĂ©sente convention sont tenus de contribuer annuellement au financement du paritarisme Ă hauteur de 0,1 % du montant des rĂ©munĂ©rations entrant dans l'assiette de cotisations de sĂ©curitĂ© sociale. Temps de prĂ©paration Il est accordĂ© par reprĂ©sentant au maximum une journĂ©e par rĂ©union dans le cadre de la prĂ©paration des rĂ©unions plĂ©niĂšres CPPNI et CPNEFP sur prĂ©sentation d'un justificatif Ă l'employeur. Ces temps de prĂ©paration sont considĂ©rĂ©s et payĂ©s comme du temps de travail effectif et pris en charge par l'employeur. Titre III HygiĂšne, sĂ©curitĂ©, prĂ©vention Les employeurs sont tenus d'appliquer les dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires relatives Ă l'hygiĂšne, la santĂ© et la sĂ©curitĂ© au travail et notamment les dispositions des articles L. 4121-1 Ă L. 4511-1 et des articles R. 4121-1 Ă R. 4544-11 du code du travail. La prĂ©vention de la santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail Les parties signataires affirment leur ferme volontĂ© de tout mettre en Ă âuvre pour prĂ©server la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s de la branche professionnelle, par une politique de prĂ©vention durable et de la santĂ© et la sĂ©curitĂ© dans la politique de l'entreprise doit se faire le plus en amont possible, compte tenu des enjeux avant tout humains, mais Ă©galement Ă©conomiques et juridiques en prĂ© parties signataires souhaitent pour cela d'une part mettre en avant certains dispositifs indispensables Ă toute dĂ©marche de prĂ©vention, et d'autre part se doter d'outils spĂ©cifiques efficaces pour amĂ©liorer la sĂ©curitĂ© et la prĂ©vention de la santĂ© au travail. L'Ă©valuation des risques L'employeur a l'obligation d'Ă©valuer les risques pour la santĂ© et la sĂ©curitĂ© des travailleurs. En cas de recours Ă une entreprise prestataire de services, les dispositions relatives Ă l'analyse en commun des risques, par le plan de prĂ©vention, prĂ©vues aux articles R. 4512-6 et suivants du code du travail, devront ĂÂȘtre respectĂ© entreprises prestataires de service intervenant dans l'entreprise devront ĂÂȘtre associĂ©es Ă cette dĂ©marche, pour ce qui est des interfĂ©rences entre les activitĂ©s, installations et matĂ©riels avec l'entreprise donneuse d' Le document unique d'Ă©valuation des risquesLes rĂ©sultats de cette Ă©valuation doivent ĂÂȘtre transcrits dans un document unique d'Ă©valuation des risques, mis Ă jour dans les conditions fixĂ©es par voie rĂ©glementaire, et tenu Ă la disposition notamment des salariĂ©s et du document, obligatoire dans toutes les entreprises quel que soit leur effectif, doit ĂÂȘtre exhaustif et opĂ©rationnel, pour constituer un vĂ©ritable outil de suivi et de dĂ© L'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels dans la brancheLes principaux facteurs identifiĂ©s dans la branche sont les suivants art. R. 4541-1 du code du travail ĂąâŹâ au titre des contraintes physiques marquĂ©es ĂąâŹâĂąâŹâ les manutentions manuelles de charges dĂ©finies Ă l'article R. 4541-2 du code du travail en particulier les risques liĂ©s aux transferts des carcasses, rolls, chariots, bacs et les risques liĂ©s aux dĂ©buts et fins de chaĂne ; ĂąâŹâĂąâŹâ les postures pĂ©nibles dĂ©finies comme positions forcĂ©es des articulations en particulier les risques liĂ©s aux positions debout prolongĂ©es, aux positions accroupies prolongĂ©es, aux postures en torsion, aux contraintes relatives au maintien des bras en l'air ; ĂąâŹâĂąâŹâ les vibrations mĂ©caniques mentionnĂ©es Ă l'article R. 4441-1 du code du travail, ĂąâŹâ au titre de l'environnement physique agressif ĂąâŹâĂąâŹâ les tempĂ©ratures extrĂÂȘmes chaudes ou froides et les variations de tempĂ©ratures ; ĂąâŹâĂąâŹâ le bruit mentionnĂ© Ă l'article R. 4431-1 du code du travail ; ĂąâŹâĂąâŹâ les agents chimiques dangereux mentionnĂ©s aux articles R. 4412-3 et R. 4412-60 du code du travail, ĂąâŹâ au titre de certains rythmes de travail ĂąâŹâĂąâŹâ le travail de nuit dans les conditions fixĂ©es aux articles L. 3122-2 et suivants du code du travail ; ĂąâŹâĂąâŹâ selon des Ă©tudes rĂ©centes, le travail de nuit peut avoir de graves consĂ©quences sur la santĂ© des salariĂ©s, notamment en termes d'augmentation des risques de cancer ; ĂąâŹâĂąâŹâ le travail rĂ©pĂ©titif caractĂ©risĂ© par la rĂ©pĂ©tition d'un ou de plusieurs gestes, Ă une cadence contrainte, imposĂ©e ou non par le dĂ©placement automatique d'une piĂšce ou par la rĂ©munĂ©ration Ă la piĂšce, avec un temps de cycle dĂ©fini ; ĂąâŹâĂąâŹâ le travail en Ă©quipes successives alternantes 2 Ăâ 7, 3 Ăâ 7,ĂąâŹÂŠ avec rotation d'une semaine sur l'autre.Enfin, les partenaires sociaux, forts du constat d'une forte sinistralitĂ© liĂ©e aux troubles musculosquelettiques TMS, souhaitent en faire une prioritĂ© en matiĂšre de prĂ© diagnostic des situations d'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels Un diagnostic prĂ©alable des situations d'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels doit ĂÂȘtre mis en Ă âuvre avant tout plan de prĂ©vention, et reposer sur une analyse des situations de travail, au regard des facteurs de risques. La mise en Ă âuvre du diagnostic est une rĂ©elle opportunitĂ© d'alimenter ou de rĂ©-impulser la dynamique pluridisciplinaire qui doit prĂ©sider Ă la politique de prĂ©vention de l'entreprise. L'objectif est de dĂ©pister les situations de travail pĂ©nalisantes puisque la clĂ© de la rĂ©ussite d'une Ă©tude de situation de travail rĂ©side dans la prise en compte des liens entre les facteurs de risques et l'organisation du mesures de prĂ©vention de l'exposition Ă certains facteurs de risques professionnels Les entreprises devront mettre en place certaines des mesures suivantes ĂąâŹâ des mesures tendant Ă la rĂ©duction des poly-expositions par exemple amĂ©lioration des transferts de produits et d'animaux, amĂ©lioration des process de dĂ©but et fin de chaĂne, amĂ©lioration des conditions de travaux postĂ©s en station debout prolongĂ©e, amĂ©lioration de l'environnement et l'organisation du travail ; ĂąâŹâ des mesures tendant Ă l'amĂ©lioration des conditions de travail des salariĂ©s par exemple prĂ©voir un temps de rĂ©veil musculaire avant la prise de poste sur le temps de travail, mener une campagne d'information et de sensibilisation auprĂšs des ateliers de production, dĂ©marches d'Ă©change avec les entreprises prestataires de servicesĂąâŹÂŠ ; ĂąâŹâ des mesures liĂ©es au dĂ©veloppement des compĂ©tences et qualifications promotion des CQP, dĂ©veloppement des compĂ©tences et accĂšs Ă la formation, accompagnement renforcĂ© des jeunes entrants, formation de rĂ©fĂ©rents Ă sĂ©curitĂ© Ă», formation des encadrants de proximitĂ© Ă la gestion d'Ă©quipe et la santĂ© au travailĂąâŹÂŠ.c L'Ă©valuation des risques psychosociaux RPSIl est communĂ©ment admis que les RPS, s'ils ne sont pas strictement dĂ©finis Ă ce jour, englobent les notions de stress, de violences internes harcĂšlement moral ou sexuel, et de violences externes exercĂ©es par des personnes extĂ©rieures Ă l'entreprise Ă l'encontre de salariĂ©s.Les RPS peuvent ĂÂȘtre liĂ©s Ă diffĂ©rents facteurs intensitĂ© du travail et temps de travail, exigences Ă©motionnelles, manque d'autonomie, mauvaise qualitĂ© des rapports sociaux, conflits de valeurs, insĂ©curitĂ© de la situation de travailĂąâŹÂŠUn certain nombre de situations entrant dans la catĂ©gorie des RPS ont Ă©tĂ© identifiĂ©es comme constituant des facteurs de risques professionnels dans la branche ĂąâŹâ une Ă©coute difficilement disponible ; ĂąâŹâ une implication Ă faire progresser ; ĂąâŹâ une insuffisance de reconnaissance ; ĂąâŹâ une ambiance et un collectif de travail dĂ©gradĂ©s ; ĂąâŹâ un modĂšle managĂ©rial individualisĂ© et descendant gestion des relations de personne Ă personne.Comme tout autre risque, les RPS doivent ĂÂȘtre Ă©valuĂ©s par l'employeur et retranscrits dans le document unique d'Ă©valuation des risques. Une fois les risques identifiĂ©s, ils doivent ĂÂȘtre suivis au moyen d'indicateurs via des questionnaires, entretiensĂąâŹÂŠ, et permettre l'Ă©tablissement de plans d'action amĂ©nagement du temps de travail, de l'organisation du travail, action sur l'Ă©quilibre entre la vie professionnelle et personnelle, sur l'Ă©volution du managementĂąâŹÂŠ. Les outils de prĂ©vention a Le suivi de l'Ă©tat de santĂ© des salariĂ©sL'employeur devra respecter les dispositions relatives aux visites mĂ©dicales obligatoires, et notamment celles prĂ©vues aux articles R. 4624-10 et suivants du code du travail visite mĂ©dicale avant l'embauche ou au plus tard avant l'expiration de la pĂ©riode d'essai.En outre, une surveillance mĂ©dicale devra ĂÂȘtre mise en place dans les cas prĂ©vus Ă l'article R. 4624-17 du code du travail, notamment en cas d'exposition Ă certains agents suivi de l'Ă©tat de santĂ© de chaque salariĂ© est en effet indispensable pour s'assurer de son aptitude au poste de Visite mĂ©dicale de conducteurs de vĂ©hicules poids lourdsPour le personnel de conduite justifiant au moins d'une annĂ©e d'anciennetĂ© dans l'entreprise, le coĂ»t des visites mĂ©dicales obligatoires en vue du renouvellement de la validitĂ© des permis de conduire des catĂ©gories C et C 1 est pris en charge par l' temps nĂ©cessitĂ© par ces visites est pris soit sur les heures de travail des salariĂ©s sans qu'il puisse pour cela ĂÂȘtre effectuĂ© une retenue de salaire, soit rĂ©munĂ©rĂ© comme temps de travail L'analyse des accidents du travail et des maladies professionnellesToute dĂ©marche de prĂ©vention doit intĂ©grer l'analyse des accidents du travail et les maladies professionnelles AT/MP en remontant aux causes les plus en amont, et en y associant les membres du cela, l'entreprise doit dĂ©finir des indicateurs prĂ©cis permettant un suivi rĂ©gulier, avec une pĂ©riodicitĂ© rĂ©guliĂšre de la sinistralitĂ© parmi lesquels figurent, au minimum ĂąâŹâ le taux de frĂ©quence des AT/MP ; ĂąâŹâ le taux de gravitĂ© des AT/MP ; ĂąâŹâ le nombre d'accidents de trajetL'entreprise pourra par ailleurs retenir d'autres de l'AT doit ĂÂȘtre faite en lien avec un membre du CSE, et dans les 48 heures suivant la survenance de l'AT. En cas de recours Ă la prestation de service, l'arbre des causes devra ĂÂȘtre Ă©tabli en coordination avec le donneur d' actions humaines, organisationnelles ou techniques devront ĂÂȘtre mises en Ă âuvre pour Ă©viter tout nouvel Ă©vĂ©nement. Ces actions devront ĂÂȘtre systĂ©matiquement remontĂ©es aux diffĂ©rents Les procĂ©dures d'accueil et de rĂ©-accueilL'accueil et le rĂ©-accueil des salariĂ©s sont des Ă©tapes essentielles qui influent directement sur les conditions de travail. Elles doivent ĂÂȘtre formalisĂ©es et de qualitĂ©, et associer les diffĂ©rents acteurs de l'entreprise RH, encadrant, collĂšgues de travail, IRPĂąâŹÂŠ.La procĂ©dure d'accueil, tout d'abord, qui concerne les nouveaux embauchĂ©s, doit ĂÂȘtre suffisamment dĂ©veloppĂ©e de maniĂšre Ă intĂ©grer au mieux le salariĂ© lors de son arrivĂ©e dans l'entreprise. Ainsi, au minimum, les Ă©tapes suivantes devront ĂÂȘtre respectĂ©es ĂąâŹâ remise et prĂ©sentation d'un livret d'accueil ; ĂąâŹâ visite des locaux de l'entreprise ; ĂąâŹâ prĂ©sentation du poste ; ĂąâŹâ formation sĂ©curitĂ© au poste de travail ; ĂąâŹâ dĂ©signation d'un rĂ©fĂ©rent chargĂ© d'accompagner le nouvel embauchĂ© durant sa phase d'intĂ© procĂ©dure de rĂ©-accueil, nonobstant les dispositions relatives aux entretiens professionnels obligatoires, vise, elle, les salariĂ©s de retour dans l'entreprise aprĂšs une absence de longue durĂ©e supĂ©rieure Ă 1 mois, hors congĂ©s. L'objectif est de permettre la reprise du travail du salariĂ© dans les meilleures conditions physiques et psychologiques, Ă travers un accompagnement spĂ©cifique, afin, si nĂ©cessaire, de produire un plan d'actions immĂ©diat suite Ă l'analyse des causes, y compris l'amĂ©nagement du poste de Les Ă©quipements de protection individuelle EPILes Ă©quipements de protection individuelle sont dĂ©finis Ă l'article R. 4311-8 du code du travail comme des Ă dispositifs ou moyens destinĂ©s Ă ĂÂȘtre portĂ©s ou tenus par une personne en vue de la protĂ©ger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santĂ© ou sa sĂ©curitĂ© Ă».Leur utilisation dĂ©coule de l'Ă©valuation des risques menĂ©e au prĂ©alable dans l'entreprise, et doit ĂÂȘtre subsidiaire par rapport aux Ă©quipements de protection conditions de mise Ă disposition et d'utilisation des EPI sont dĂ©terminĂ©es par l'employeur aprĂšs consultation du CSE et devront respecter le cas Ă©chĂ©ant les prescriptions rĂ©glementaires existant pour certains travaux. Les employeurs s'engagent Ă veiller Ă la qualitĂ© et Ă l'efficacitĂ© du matĂ©riel de protection, et Ă rechercher, en accord avec le CSE, les moyens les plus appropriĂ©s pour assurer la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s doivent respecter les consignes prises pour la prĂ©vention des accidents et notamment celles concernant le port de matĂ©riels de protection effets de protection seront fournis pour certains postes particuliers exposant les vĂÂȘtements des ouvriers Ă une dĂ©tĂ©rioration prĂ©maturĂ©e et anormale. L'entretien des dispositifs ou des effets de protection est assurĂ© par l'employeur qui en conserve la propriĂ©tĂ©. Les ouvriers travaillant dans les chambres froides sont munis, par les soins de l'Ă©tablissement, de vĂÂȘtements appropriĂ© conditions de travail doivent permettre aux salariĂ©s d'utiliser correctement les dispositifs de sĂ©curitĂ© ou de protection mise Ă leur doit en outre ĂąâŹâ s'assurer de la conformitĂ© rĂ©glementaire des EPI ; ĂąâŹâ maintenir les EPI en Ă©tat de conformitĂ© en procĂ©dant aux vĂ©rifications nĂ©cessaires ; ĂąâŹâ informer et former les salariĂ©s Ă leur et la sensibilisation des salariĂ©s concernĂ©s en amont sont Ă©galement essentielles pour favoriser l'appropriation et l'adhĂ©sion des salariĂ©s concernĂ©s par le port des Les Ă©quipements de travailL'utilisation des Ă©quipements de travail doit prendre en compte la sĂ©curitĂ© des salariĂ©s, et respecter les dispositions prĂ©vues aux articles R. 4323-1 et suivants du code du prise en compte suppose notamment ĂąâŹâ l'acquisition d'Ă©quipements conformes aux normes ; ĂąâŹâ l'information et la formation des salariĂ©s Ă l'utilisation des Ă©quipements en toute sĂ©curitĂ© ; ĂąâŹâ des vĂ©rifications pĂ©riodiques des Ă©quipements ; ĂąâŹâ des conditions de maintenance des Ă©quipements limitant les Ă©quipements font en outre l'objet de dispositions spĂ©cifiques dans le code du travail Ă©quipements de levage des charges, Ă©quipements mobiles, Ă©quipements pour l'exĂ©cution de travaux en hauteur, Ă©quipements Ă©lectriquesĂąâŹÂŠ, auxquelles il convient de se rĂ©fĂ©rer. La commission santĂ© sĂ©curitĂ© et conditions de travail et la commission d'hygiĂšne sĂ©curitĂ© et prĂ©vention Fonctionnement. ĂąâŹâ Moyens. ĂąâŹâ FormationMise en place. ĂąâŹâ Composition. ĂąâŹâ RĂÂŽle. ĂąâŹâ Missions a La commission santĂ©, sĂ©curitĂ© et conditions de travailUne commission santĂ© sĂ©curitĂ© et conditions de travail CSSCT est instaurĂ©e dans les entreprises occupant d'une façon habituelle un minimum de 300 salariĂ© commission se voit confier, par dĂ©lĂ©gation du CSE, tout ou partie des attributions du CSE relatives Ă la santĂ©, Ă la sĂ©curitĂ© et aux conditions de travail, Ă l'exception du recours Ă un expert et des attributions consultatives du fonctionnera dans les conditions prĂ©vues par la rĂ©glementation en membres de la CSSCT sont obligatoirement membres du CSSCT est prĂ©sidĂ©e par l'employeur ou son reprĂ©sentant. Elle comprend au minimum 3 membres reprĂ©sentants du personnel, dont au moins 1 reprĂ©sentant du 2nd collĂšge ou le cas Ă©chĂ©ant du 3e collĂš prestataires de services et les services vĂ©tĂ©rinaires seront invitĂ©s Ă participer aux rĂ©unions des La commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©ventionAu regard de l'attachement des partenaires sociaux aux enjeux en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©, une commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention est constituĂ©e dans les entreprises n'atteignant pas 300 salariĂ©s mais occupant d'une façon habituelle un minimum de 25 salariĂ© commission, aura vocation Ă prĂ©parer et communiquer les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires permettant d'aborder au mieux les questions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© lors des ce fait, les membres de la commission sont obligatoirement membres du CSE dont maximum 1/3 de supplĂ©ants. Elle comprend au minimum 3 membres reprĂ©sentants du personnel, dont au moins 1 reprĂ©sentant du second collĂšge ou le cas Ă©chĂ©ant du 3e collĂš prestataires de services et les services vĂ©tĂ©rinaires seront invitĂ©s Ă participer aux rĂ©unions des commissions d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention. Moyens de fonctionnement Les membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention disposent du temps nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs fonctions tant pour les rĂ©unions que pour les Ă©tudes et enquĂÂȘtes. Ce temps leur est payĂ© comme temps de travail disposent d'un crĂ©dit d'heures mensuel de dĂ©lĂ©gation qui dĂ©pend de l'effectif de l'Ă©tablissement ĂąâŹâ Ă©tablissements de 25 Ă 49 salariĂ©s 1 heure ; ĂąâŹâ Ă©tablissements de 50 Ă 149 3 heures ; ĂąâŹâ Ă©tablissements de 150 Ă 299 5 heures ; ĂąâŹâ Ă©tablissements de 300 Ă 999 7 heures ; ĂąâŹâ Ă©tablissements de 1 000 salariĂ©s et plus 10 crĂ©dit d'heures peut ĂÂȘtre utilisĂ© cumulativement dans la limite de 12 rĂšgle ne peut conduire un membre Ă disposer, dans le mois, de plus d'une fois et demie le crĂ©dit d'heures de dĂ©lĂ©gation dont il bĂ©nĂ© l'utilisation des heures ainsi cumulĂ©es, le reprĂ©sentant du CSSCT ou commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention doit informer l'employeur au plus tard 8 jours avant la date prĂ©vue. Formation des reprĂ©sentants Les membres de la CSSCT, de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention et par extension, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales, du CSE, bĂ©nĂ©ficient, dans les conditions prĂ©cisĂ©es Ă la prĂ©sente convention collective, de la formation nĂ©cessaire Ă l'exercice de leurs missions. Le reprĂ©sentant syndical Ă la CSSCT, s'il existe, devra Ă©galement bĂ©nĂ©ficier d'une BĂ©nĂ©ficiairesBĂ©nĂ©ficient de cette formation les salariĂ©s qui, n'ayant pas dĂ©jĂ suivi une formation du type de celle prĂ©vue ici, dĂ©tiennent un mandat du personnel au CSE, Ă la CSSCT ou Ă la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ© droit Ă la formation est renouvelable lorsque les reprĂ©sentants au CSSCT ou Ă la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention ont exercĂ© leur mandat pendant 4 ans consĂ©cutifs ou Nature de la formationLa formation visĂ©e ci-dessus dont bĂ©nĂ©ficient les membres du CSE, de la CSSCT ou de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention a pour objet de dĂ©velopper leur aptitude Ă dĂ©celer et Ă mesurer les risques professionnels et Ă analyser les conditions de travail. Cette formation, qui revĂÂȘt un caractĂšre thĂ©orique et pratique, tend Ă initier ceux qui en bĂ©nĂ©ficient aux mĂ©thodes et aux procĂ©dĂ©s Ă mettre en Ă âuvre pour prĂ©venir les risques professionnels et amĂ©liorer les conditions de travail. Elle est dispensĂ©e Ă chaque intĂ©ressĂ© selon un programme préétabli, qui tient compte des caractĂ©ristiques de la branche professionnelle Ă laquelle se rattache son Ă©tablissement. Elle rĂ©pond Ă©galement au caractĂšre spĂ©cifique de ces Ă©tablissements ainsi qu'au rĂÂŽle propre du bĂ©nĂ©ficiaire au sein de partenaires sociaux de la branche, conscients des diversitĂ©s de situations pouvant exister au sein mĂÂȘme de la branche, incitent les membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention Ă suivre une formation complĂ©mentaire, en sus de la formation lĂ©gale obligatoire, lorsque nĂ©cessaire leur permettant d'apprĂ©hender les particularitĂ©s de l'entreprise en matiĂšre de santĂ©, sĂ©curitĂ© et prĂ© Conditions d'exercice du stage de formation. ĂąâŹâ DurĂ©e du stage de formationLe stage de formation est d'une durĂ©e de 5 jours est pris en 1 seule fois Ă moins que le bĂ©nĂ©ficiaire et l'employeur ne dĂ©cident d'un commun accord qu'il sera pris en 2 moment de la prise de mandat, l'employeur organisera une formation adaptĂ©e au contexte de l'entreprise auprĂšs d'un organisme de son choix dans la limite de 2 jours afin de permettre aux membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention d'apprĂ©hender au mieux les conditions locales d'exercice de l'activitĂ©.d Demande de stage de formationLe membre de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention qui entend bĂ©nĂ©ficier d'un stage de formation en fait la demande Ă son employeur. Cette demande prĂ©cise la date Ă laquelle il souhaite prendre son stage, la durĂ©e de celui-ci, son prix ainsi que le nom de l'organisme qui serait chargĂ© de l' demande de stage doit ĂÂȘtre prĂ©sentĂ©e au moins 30 jours avant le dĂ©but de l'employeur estime que l'absence du salariĂ© pourrait avoir des consĂ©quences prĂ©judiciables Ă la production et Ă la bonne marche de l'entreprise, le refus de la demande de congĂ© doit ĂÂȘtre notifiĂ© Ă l'intĂ©ressĂ© dans un dĂ©lai de 8 jours Ă compter de la rĂ©ception de la demande. Dans ce cas, il sera reportĂ© Ă une date fixĂ©e dans la limite de 6 mois par le salariĂ© en concertation avec l' rĂ©ponse de l'employeur doit ĂÂȘtre notifiĂ©e Ă l'intĂ©ressĂ© dans un dĂ©lai de 8 jours Ă compter de la rĂ©ception de la Organismes chargĂ©s d'assurer la formationLes organismes habilitĂ©s Ă dispenser la formation des membres de la CSSCT et de la commission d'hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et prĂ©vention sont ceux visĂ©s Ă l'article R. 2315-12 du code du organismes dĂ©livrent Ă la fin du stage une attestation d'assiduitĂ© que l'intĂ©ressĂ© remet Ă son employeur lorsqu'il reprend son Prise en charge de la formation, des frais de dĂ©placement et maintien de la rĂ©munĂ©ration des intĂ©ressĂ©sL'employeur prend en charge ĂąâŹâ le maintien de la rĂ©munĂ©ration des intĂ©ressĂ©s pendant la durĂ©e du stage ; ĂąâŹâ les frais de dĂ©placement Ă concurrence du tarif de seconde classe des chemins de fer applicable au trajet le plus direct depuis le siĂšge de l'Ă©tablissement jusqu'au lieu oĂÂč est dispensĂ©e la formation ; ĂąâŹâ les frais de sĂ©jour sont pris en charge dans les conditions fixĂ©es par voie rĂ©glementaire ; ĂąâŹâ le paiement des organismes de formation se fait dans les limites fixĂ©es par voie rĂ©glementaire. L'hygiĂšne L'employeur prend toutes les mesures nĂ©cessaires pour assurer la sĂ©curitĂ© et protĂ©ger la santĂ© des salariĂ©s. Cette obligation est la base des principes gĂ©nĂ©raux de prĂ©vention parmi lesquels figure l'hygiĂš prĂ©judice des dispositions communautaires et nationales relatives au fonctionnement des Ă©tablissements mettant sur le marchĂ© des produits d'origine animale ou des denrĂ©es contenant des produits d'origine animale, du rĂšglement intĂ©rieur de l'entreprise ou du plan de maĂtrise sanitaire de l'entreprise, l'hygiĂšne au travail repose notamment sur ĂąâŹâ des comportements individuels ; ĂąâŹâ des locaux adaptĂ©s ; ĂąâŹâ l'entretien et le nettoyage rĂ©guliers des locaux et Ă©quipements de travail. Comportements individuels L'hygiĂšne au travail dans les entreprises du secteur de la transformation des viandes nĂ©cessite un nettoyage rĂ©gulier des personnel affectĂ© Ă l'abattage des animaux, au travail et Ă la manipulation des viandes fraĂches est tenu de se laver et de se dĂ©sinfecter les mains avant, pendant et aprĂšs les opĂ©rations de travail. Le lavage des mains se fait avec de l'eau et du savon mais la technique de lavage employĂ©e doit ĂÂȘtre adaptĂ©e aux besoins et/ou au milieu de vĂÂȘtements de travail et les Ă©quipements de protection individuelle EPI sont fournis gratuitement par l'employeur qui en assure l'entretien, la rĂ©paration ou le remplacement. L'employeur choisit des EPI appropriĂ©s aux risques Ă prĂ©venir, ainsi qu'aux conditions et caractĂ©ristiques particuliĂšres du EPI sont rĂ©servĂ©s Ă un usage personnel, sauf si la nature de l'Ă©quipement ou les circonstances exigent leur utilisation successive par plusieurs personnes casques par exemple. Dans ce cas, des mesures appropriĂ©es doivent ĂÂȘtre prises pour qu'une telle utilisation ne pose aucun problĂšme de santĂ© ou d'hygiĂšne aux diffĂ©rents utilisateurs. Locaux adaptĂ©s L'employeur met Ă la disposition des salariĂ©s les moyens d'assurer leur propretĂ© individuelle, notamment des vestiaires, des lavabos, des cabinets d'aisances, et des application de l'article R. 4225-5 du code du travail, un siĂšge appropriĂ© est mis Ă la disposition de chaque salariĂ© Ă son poste de travail ou Ă proximitĂ© de celui-ci lorsque l'exĂ©cution du travail est compatible avec la station assise, continue ou ces installations doivent ĂÂȘtre conçues de façon Ă permettre un nettoyage efficace. Elles sont maintenues en Ă©tat de propretĂ© constant et rĂ©guliĂšrement lavabos doivent ĂÂȘtre pourvus d'eau courante chaude et froide, de dispositifs pour le nettoyage et la dĂ©sinfection des mains ainsi que d'essuie-main Ă usage vestiaires collectifs sont isolĂ©s du lieu de travail mais placĂ©s Ă proximitĂ© du passage des salariĂ©s. Les armoires permettent de suspendre 2 vĂÂȘtements de ville. Elles comprennent un compartiment rĂ©servĂ© aux vĂÂȘtements de travail susceptibles d'ĂÂȘtre souillĂ©s de matiĂšres dangereuses, salissantes ou vestiaires doivent ĂÂȘtre adaptĂ©s afin de permettre notamment le sĂ©chage des vĂÂȘtements de travail dans un endroit amĂ©nagĂ© Ă cet cas de personnel mixte, les vestiaires et installations sanitaires doivent ĂÂȘtre sĂ©parĂ© les locaux fermĂ©s, l'air doit ĂÂȘtre renouvelĂ© de façon Ă maintenir un Ă©tat de puretĂ© de l'atmosphĂšre dans le but de prĂ©server la santĂ© des travailleurs et d'Ă©viter des Ă©lĂ©vations exagĂ©rĂ©es de tempĂ©rature, une humiditĂ© trop importante ou des odeurs dĂ©sagrĂ© aux dispositions du code du travail, il est interdit de manger dans les locaux de le nombre de salariĂ©s le justifie, l'employeur doit mettre Ă disposition un local spĂ©cifique permettant aux salariĂ©s de se reposer ou de se restaurer. Le local doit ĂÂȘtre clair, propre, aĂ©rĂ© et chauffĂ©. Il est Ă©quipĂ© d'un robinet d'eau potable, d'un rĂ©frigĂ©rateur et d'une installation permettant de rĂ©chauffer des plats. Le nettoyage de ce local et de ses Ă©quipements est Ă la charge de l'employeur. Les utilisateurs doivent cependant laisser aprĂšs usage un emplacement et des Ă©quipements salariĂ©s affectĂ©s Ă des postes oĂÂč sont effectuĂ©s des travaux salissants zones de bouverie, d'activitĂ© de premiĂšre transformation, 5e quartier, station d'Ă©puration, notamment dans des Ă©tablissements, notamment des abattoirs, doivent disposer de douches chaudes sur le lieu de travail. Les douches sont installĂ©es dans des cabines individuelles. Le temps passĂ© Ă la douche, sur le lieu de travail, dans la limite de 15 minutes par jour, est indemnisĂ© au taux horaire de base correspondant au niveau et Ă©chelon du salariĂ©. Il n'est pas considĂ©rĂ© comme du temps de travail effectif. Entretien et nettoyage des Ă©quipements et locaux de travail L'employeur met Ă disposition des salariĂ©s des locaux propres et en bon Ă©tat. Les locaux de travail et leurs annexes sont rĂ©guliĂšrement entretenus et nettoyĂ©s par l' les locaux, les Ă©quipements de travail outils, tenue de travail et autres Ă©quipements de protection doivent ĂÂȘtre nettoyĂ©s rĂ©guliĂšrement et entretenus rĂ©parĂ©s ou renouvelĂ©s. L'employeur met Ă disposition des salariĂ©s les facilitĂ©s nĂ©cessaires pour le maintien en bon Ă©tat du matĂ©riel et des instruments utilisĂ©s pour le travail. Article 24 non en vigueur RemplacĂ©La santĂ© et la sĂ©curitĂ© sur les lieux du travail des jeunes ouvriers font l'objet de dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires art. L. 4153-1 et suivants et D. 4153-1 et suivants du code du travail.En particulier les employeurs doivent se conformer aux dispositions des articles R. 4541-9, D. 4152-12 du code du travail limitant les charges qui peuvent ĂÂȘtre portĂ©es, traĂnĂ©es ou poussĂ©es par les jeunes de moins de 18 jeunes travailleurs de moins de 18 ans, ne peuvent ĂÂȘtre employĂ©s notamment ĂąâŹâ au travail de cisailles, presses de toute nature, outils tranchants, autres que ceux mus par la force de l'opĂ©rateur lui-mĂÂȘme ; ĂąâŹâ au travail d'alimentation en marche des scies, machines Ă cylindres, broyeurs, malaxeurs, mus mĂ©caniquement. 1Il est interdit d'occuper les jeunes travailleurs de moins de 18 ans aux travaux d'abattage des animaux dans les abattoirs et de les admettre de maniĂšre habituelle dans les locaux affectĂ©s Ă ces travaux. 1Par exception, des apprentis ĂÂągĂ©s de moins de 18 ans sous contrat d'apprentissage et sous certaines conditions prĂ©cisĂ©es par le code du travail, peuvent ĂÂȘtre occupĂ©s aux travaux d'abattage des animaux dans les abattoirs. Les apprentis dans leur derniĂšre annĂ©e de contrat d'apprentissage ont accĂšs aux locaux ou poste de travail spĂ©cifiquement affectĂ© Ă l'anesthĂ©sie et Ă la saignĂ©e des animaux. 11 Les stipulations de l'article 24, Ă partir de la phrase Ă Les jeunes travailleurs de moins de 18 ans ne peuvent ĂÂȘtre employĂ©s notamment Ă» jusqu'Ă la fin de cet article, fondĂ©es sur des articles obsolĂštes du code du travail, dont les dispositions ont Ă©tĂ© largement modifiĂ©s par le dĂ©cret 2013-915 du 11 octobre 2013, sont exclues de l'extension pour non-conformitĂ© avec les dispositions actuellement en vigueur des articles D. 4153-28 et D. 4153-37 du code du travail. ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Dispositions particuliĂšres aux jeunes travailleurs en matiĂšre d'hygiĂšne et de sĂ©curitĂ© La santĂ© et la sĂ©curitĂ© sur les lieux du travail des jeunes ouvriers font l'objet de dispositions lĂ©gales et rĂ©glementaires art. L. 4153-1 et suivants et D. 4153-1 et suivants du code du travail.En particulier les employeurs doivent se conformer aux dispositions des articles R. 4541-9, D. 4152-12 du code du travail limitant les charges qui peuvent ĂÂȘtre portĂ©es, traĂnĂ©es ou poussĂ©es par les jeunes de moins de 18 ans. Titre IV Relations individuelles de travail ĂąâŹâ Le contrat de travail Sous-titre Ier Embauche. ĂąâŹâ ExĂ©cution du contrat de travail LibertĂ© d'opinion et non-discriminationDroits et libertĂ©s dans l'entreprise Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature de la tĂÂąche Ă accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ© conformĂ©ment Ă l'article L. 1121-1 du code du travail. Non-discrimination au recrutement Aucune personne ne peut ĂÂȘtre Ă©cartĂ©e d'une procĂ©dure de recrutement ou de l'accĂšs Ă un stage ou Ă une pĂ©riode de formation en entreprise, aucun salariĂ© ne peut ĂÂȘtre sanctionnĂ©, licenciĂ© ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matiĂšre de rĂ©munĂ©ration, de mesures d'intĂ©ressement ou de distribution d'actions, de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat en raison de son origine, de son sexe, de ses mĂ âurs, de son orientation ou identitĂ© sexuelle, de son identitĂ© de genre, de son ĂÂąge, de sa situation de famille ou de sa grossesse, de ses caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques, de la particuliĂšre vulnĂ©rabilitĂ© rĂ©sultant de sa situation Ă©conomique, apparente ou connue de son auteur, de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposĂ©e, Ă une ethnie, une nation ou une prĂ©tendue origine, de ses opinions politiques, de ses activitĂ©s syndicales ou mutualistes, de ses convictions religieuses, de son apparence physique, de son nom de famille de son lieu de rĂ©sidence ou de sa domiciliation bancaire, ou en raison de son Ă©tat de santĂ©, de sa perte d'autonomie ou de son handicap, de sa capacitĂ© Ă s'exprimer dans une langue autre que le français visĂ© Ă l'article L. 1132-1 du code du employeurs font connaĂtre leurs besoins en main-d'Ă âuvre aux services compĂ©tents de l'Ăâ°tat. Ils peuvent, en outre, recourir au recrutement personnel est tenu rĂ©guliĂšrement informĂ© des catĂ©gories professionnelles dans lesquelles des postes et/ou emplois sont vacants par tout moyen appropriĂ©. Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e Le contrat Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e est la norme en matiĂšre de contrat de travail dans la branche Industries et commerces en gros des recours Ă d'autres types de contrats doit ĂÂȘtre justifiĂ© selon la rĂ©glementation en vigueur. Le contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e La durĂ©e totale du CDD pour surcroĂt d'activitĂ© ne peut pas excĂ©der 18 mois, renouvellement nombre de renouvellements possibles est portĂ© Ă 6, sous respect de la durĂ©e renouvellement devra faire l'objet d'un avenant avant le terme initialement prĂ©vu du n'existe pas de dĂ©lai de carence entre 2 dispositions ne doivent pas avoir pour objet, ni pour effet de pourvoir durablement Ă un emploi liĂ© Ă l'activitĂ© normale et permanente de l'entreprise. PĂ©riode d'essai Toute embauche Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e est prĂ©cĂ©dĂ©e d'une pĂ©riode d'essai dont les conditions et la durĂ©e sont, pour chaque catĂ©gorie de salariĂ©s indiquĂ©es durĂ©e de la pĂ©riode d'essaiĂąâŹâ 2 mois pour les ouvriers et employĂ©s ; ĂąâŹâ 3 mois pour les agents de maĂtrise et techniciens ; ĂąâŹâ 4 mois pour les de prĂ©venanceAinsi, lorsqu'il est mis fin, par l'employeur, au contrat en cours ou au terme de la pĂ©riode d'essai dĂ©finie aux articles L. 1221-19 Ă L. 1221-24 du code du travail, le salariĂ© est prĂ©venu dans un dĂ©lai qui ne peut ĂÂȘtre infĂ©rieur Ă ĂąâŹâ 24 heures en deçà de 8 jours de prĂ©sence ; ĂąâŹâ 48 heures entre 8 jours et 1 mois de prĂ©sence ; ĂąâŹâ 2 semaines aprĂšs 1 mois de prĂ©sence ; ĂąâŹâ 1 mois aprĂšs 3 mois de prĂ© ailleurs, en application de l'article L. 1221-26 du code du travail, lorsqu'il est mis fin Ă la pĂ©riode d'essai par le salariĂ©, celui-ci respecte un dĂ©lai de prĂ©venance de 48 heures. Ce dĂ©lai est ramenĂ© Ă 24 heures si la durĂ©e de prĂ©sence du salariĂ© dans l'entreprise est infĂ©rieure Ă 8 jours. Remplacements La notion de remplacement au sens du prĂ©sent article est le fait d'assurer, provisoirement, le poste du titulaire situations peuvent se prĂ©senter ĂąâŹâ le remplacement dans un poste de classification supĂ©rieure dans ce cas, le salariĂ© assurant le remplacement perçoit une indemnitĂ© compensatrice de remplacement Ă©gale Ă la diffĂ©rence entre son salaire de base et le salaire minimum du poste qu'il occupe au titre du remplacement ; ĂąâŹâ le remplacement dans un poste de classification infĂ©rieure tout salariĂ© pourra ĂÂȘtre amenĂ© Ă effectuer de maniĂšre provisoire des travaux correspondant Ă une classification infĂ©rieure dans ce cas, il n'y a aucun changement de classification, ni de diminution du salaire de les 2 situations, l'ensemble des primes affĂ©rentes attachĂ©es Ă l'emploi provisoirement occupĂ© sont accordĂ©es. En revanche, l'ensemble des primes de l'emploi habituel ne sont pas perç remplacement dans un poste diffĂ©rent implique que le salariĂ© dispose des compĂ©tences nĂ©cessaires Ă la tenue dudit poste, et en consĂ©quence d'un certain degrĂ© de polyvalence. Le salariĂ© sera formĂ© sur les postes sur lesquels il est susceptible d'effectuer des remplacements, notamment sur la partie sĂ©curitĂ©. Mutation Si, Ă la suite d'accords Ă©conomiques ou autres survenant entre 2 ou plusieurs entreprises, quelle que soit la nature de leur activitĂ©, un collaborateur d'une des entreprises accepte de passer dans une autre, son contrat de travail sera transfĂ©rĂ© conventionnellement, lequel prĂ©voira ĂąâŹâ la reprise de l'anciennetĂ© du salariĂ©, et des droits y affĂ©rents ; ĂąâŹâ le maintien des dispositions contractuelles du salariĂ©.Le transfert du contrat de travail du salariĂ© fera l'objet d'une convention tripartite de transfert, afin d'acter le consentement des salariĂ© devra bĂ©nĂ©ficier d'un dĂ©lai de rĂ©flexion de 1 dispositions ne s'appliquent pas lorsque le transfert s'effectue dans le cadre de l'application de plein droit de l'article L. 1224-1 du code du travail. Absences fortuites. ĂąâŹâ JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©Absences fortuites Sauf en cas de maladie ou d'accident, toute absence du salariĂ©, quelle qu'en soit la durĂ©e, doit faire l'objet d'une autorisation prĂ©alable du supĂ©rieur hiĂ©rarchique ou de la cas d'absence imprĂ©vue ou pour une raison rĂ©ellement indĂ©pendante de sa volontĂ©, le salariĂ© doit aviser l'employeur dans les 48 heures par tout moyen Ă sa convenance, sauf cas de force non autorisĂ©e prĂ©alablement ou non justifiĂ©e dans les 48 heures constitue une absence irrĂ©guliĂš absences provoquĂ©es par maladie ou accident constituent une simple suspension du contrat de travail dans les limites prĂ©cisĂ©es Ă l'article 31 Ă condition qu'elles soient Ă la fois ĂąâŹâ notifiĂ©es aussitĂÂŽt que possible Ă l'employeur, sauf cas de force majeure ; ĂąâŹâ justifiĂ©es dans les 48 heures suivant l'arrĂÂȘt par un certificat mĂ©dical indiquant la durĂ©e prĂ©visible de l'indisponibilitĂ©. L'absence de prĂ©sentation du certificat mĂ©dical dans le dĂ©lai indiquĂ© ci-dessus constitue une faute qui peut entraĂner la rupture du contrat de prolongations successives d'arrĂÂȘt de travail doivent ĂÂȘtre signalĂ©es Ă l'employeur au plus tard la veille du jour prĂ©vu initialement pour la reprise, sauf Ă ĂÂȘtre considĂ©rĂ©es comme absences irrĂ©guliĂšres ; le certificat mĂ©dical justificatif doit ĂÂȘtre produit dans les 48 heures, sous peine des mĂÂȘmes sanctions que pour le certificat initial d'arrĂÂȘt de travail. Absences spĂ©cifiques liĂ©es Ă des activitĂ©s d'intĂ©rĂÂȘt gĂ©nĂ©ral ou civil a JournĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©Tout jeune salariĂ© ou apprenti de 16 Ă moins de 26 ans est autorisĂ© Ă s'absenter de maniĂšre exceptionnelle pour participer Ă la journĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ©, dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 114-1 et suivants du code du service journĂ©e dĂ©fense et citoyennetĂ© est un cas d'absence rĂ©munĂ©rĂ© par l'employeur ; elle est assimilĂ©e Ă un jour de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© annuel. Elle n'entraĂne pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration, et ne peut pas ĂÂȘtre un motif de rupture du contrat de Autres absencesIl convient de se rĂ©fĂ©rer aux dispositions lĂ©gales en ce qui concerne les autres types d'absences spĂ©cifiquement prĂ©vues rĂ©servistes militaires, sapeur-pompier volontaire, Ă©lectionsĂąâŹÂŠ. Absences pour maladie ou accident Article non en vigueur RemplacĂ©Sauf cas de force majeure, le salariĂ© doit informer aussi tĂÂŽt que possible l'employeur des absences rĂ©sultant de maladies ou d'accidents y compris les accidents du travail. La justification des absences doit ĂÂȘtre fournie par l'intĂ©ressĂ© dans les 48 heures. a En cas d'accident du trajet, de maladie ou accident non professionnelsĂ 1La durĂ©e de garantie d'emploi est fixĂ©e Ă ĂąâŹâ 4 mois pour les salariĂ©s ayant entre 6 mois et 3 ans d'anciennetĂ© ; ĂąâŹâ 6 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© ; ĂąâŹâ 12 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© atteints d'une affection grave au sens de l'article L. 322-3, alinĂ©a 3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans cette hypothĂšse, le salariĂ© a Ă©tĂ© reconnu atteint d'une affection comportant un traitement prolongĂ© et une thĂ©rapeutique particuliĂšrement coĂ»teuse entraĂnant une exonĂ©ration totale du ticket modĂ©rateur. Dans tous les cas, l'anciennetĂ© s'apprĂ©cie au 1er jour de l'arrĂÂȘt de travail. Dans le cas oĂÂč un salariĂ© est absent pour cause d'accident de trajet, maladie ou accident non professionnels, 2 ou plusieurs fois au cours d'une mĂÂȘme annĂ©e civile, la garantie prĂ©vue Ă l'alinĂ©a ci-dessus reste limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©. Dans le cas oĂÂč l'absence ininterrompue d'un salariĂ© se poursuit l'annĂ©e civile suivante la garantie reste Ă©galement limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©, constatĂ©e au premier jour de l'arrĂÂȘt de travail. Si l'absence du salariĂ© se prolonge au-delĂ de ces durĂ©es, son contrat de travail peut ĂÂȘtre rompu dans certains cas prĂ©vus par la loi. Dans ce cas, l'employeur doit observer la procĂ©dure applicable en cas de licenciement individuel prĂ©vue Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention collective. Le salariĂ©, dont le contrat se trouve ainsi rĂ©siliĂ©, bĂ©nĂ©ficie pendant une durĂ©e de 6 mois Ă compter de la fin de son indisponibilitĂ© d'un droit de prĂ©fĂ©rence pour occuper dans l'Ă©tablissement un autre emploi adaptĂ© Ă ses nouvelles aptitudes physiques, pour autant qu'un tel emploi existe et soit vacant. Pour bĂ©nĂ©ficier de ce droit, l'intĂ©ressĂ© doit notifier Ă la direction, dans les 15 jours suivant l'expiration de son indisponibilitĂ©, son intention de s'en prĂ©valoir. b En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travail Sans aucune condition d'anciennetĂ©, la durĂ©e de la garantie d'emploi du salariĂ© est Ă©gale Ă la durĂ©e totale de la maladie professionnelle ou de l'accident du travail augmentĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, de la durĂ©e du dĂ©lai d'attente et de celle du stage de rĂ©adaptation, de rééducation ou de formation professionnelle que doit suivre l'intĂ©ressĂ©. Ă⏠l'issue de cette pĂ©riode de suspension, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© apte par le mĂ©decin du travail, il retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente. En revanche, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte par le mĂ©decin du travail Ă reprendre l'emploi qu'il occupait prĂ©cĂ©demment, l'employeur est tenu de lui proposer, aprĂšs avis du CSE et en fonction des indications formulĂ©es par le mĂ©decin du travail, un autre emploi adaptĂ© Ă ses aptitudes physiques. Le nouvel emploi proposĂ© doit ĂÂȘtre autant que possible comparable Ă l'emploi prĂ©cĂ©demment occupĂ©. Le cas Ă©chĂ©ant, l'employeur met en Ă âuvre des mesures telles que mutations, transformations de postes ou amĂ©nagements du temps de travail. S'il ne peut proposer un autre emploi, l'employeur est tenu de faire connaĂtre par Ă©crit les motifs qui s'opposent au reclassement. L'employeur ne peut prononcer le licenciement que s'il justifie soit de l'impossibilitĂ© oĂÂč il se trouve de proposer un emploi dans les conditions prĂ©vues ci-dessus, soit du refus par le salariĂ© de l'emploi proposĂ©. S'il est prononcĂ©, le licenciement doit ĂÂȘtre effectuĂ© suivant les rĂšgles fixĂ©es Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention collective, et donne droit, pour le salariĂ©, Ă une indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis d'un montant Ă©gal Ă celui fixĂ© Ă l'article 46 de la prĂ©sente convention collective, ainsi qu'Ă une indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement Ă©gale au double de l'indemnitĂ© lĂ©gale sans aucune condition d'anciennetĂ©. Ces indemnitĂ©s se calculent sur la base du salaire moyen y compris les primes, gratifications et avantages de toute nature qui aurait Ă©tĂ© perçu par l'intĂ©ressĂ© au cours des 3 derniers mois ou des 12 derniers mois, selon la formule la plus avantageuse pour le salariĂ©, s'il avait continuĂ© Ă travailler au poste qu'il occupait avant son accident ou sa maladie professionnelle. Toutefois, les indemnitĂ©s ci-dessus ne sont pas dues par l'employeur qui Ă©tablit que le refus par le salariĂ© du reclassement proposĂ© est abusif.1 L'article 31-1 a est Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des dispositions prĂ©vues Ă l'article L. 1226-2-1 du code du travail. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Garantie d'emploi Sauf cas de force majeure, le salariĂ© doit informer aussi tĂÂŽt que possible l'employeur des absences rĂ©sultant de maladies ou d'accidents y compris les accidents du travail.La justification des absences doit ĂÂȘtre fournie par l'intĂ©ressĂ© dans les 48 ĂąâŹâ En cas d'accident du trajet, de maladie ou accident non professionnelsLa durĂ©e de garantie d'emploi est fixĂ©e Ă ĂąâŹâ 4 mois pour les salariĂ©s ayant entre 6 mois et 3 ans d'anciennetĂ© ; ĂąâŹâ 6 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© ; ĂąâŹâ 12 mois pour les salariĂ©s ayant plus de 3 ans d'anciennetĂ© atteints d'une affection grave au sens de l'article L. 322-3 alinĂ©a 3 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Dans cette hypothĂšse, le salariĂ© a Ă©tĂ© reconnu atteint d'une affection comportant un traitement prolongĂ© et une thĂ©rapeutique particuliĂšrement coĂ»teuse entraĂnant une exonĂ©ration totale du ticket modĂ© tous les cas, l'anciennetĂ© s'apprĂ©cie au premier jour de l'arrĂÂȘt de le cas oĂÂč un salariĂ© est absent pour cause d'accident de trajet, maladie ou accident non professionnels, deux ou plusieurs fois au cours d'une mĂÂȘme annĂ©e civile, la garantie prĂ©vue Ă l'alinĂ©a ci-dessus reste limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©.Dans le cas oĂÂč l'absence ininterrompue d'un salariĂ© se poursuit l'annĂ©e civile suivante la garantie reste Ă©galement limitĂ©e Ă la durĂ©e de la suspension correspondant Ă l'anciennetĂ© du salariĂ©, constatĂ©e au premier jour de l'arrĂÂȘt de l'absence du salariĂ© se prolonge au-delĂ de ces durĂ©es, son contrat de travail peut ĂÂȘtre rompu dans certains cas prĂ©vus par la loi. Dans ce cas, l'employeur doit observer la procĂ©dure applicable en cas de licenciement individuel prĂ©vue Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention salariĂ©, dont le contrat se trouve ainsi rĂ©siliĂ©, bĂ©nĂ©ficie pendant une durĂ©e de 6 mois Ă compter de la fin de son indisponibilitĂ© d'un droit de prĂ©fĂ©rence pour occuper dans l'Ă©tablissement un autre emploi adaptĂ© Ă ses nouvelles aptitudes physiques, pour autant qu'un tel emploi existe et soit vacant. Pour bĂ©nĂ©ficier de ce droit, l'intĂ©ressĂ© doit notifier Ă la direction, dans les 15 jours suivant l'expiration de son indisponibilitĂ©, son intention de s'en prĂ© dispositions prĂ©citĂ©es ne trouvent pas Ă s'appliquer en cas de licenciement pour cause d'inaptitude au poste constatĂ©e par le mĂ©decin du travail, conformĂ©ment aux dispositions aux articles L. 1226-2 et suivants du code du ĂąâŹâ En cas de maladie professionnelle ou d'accident du travailSans aucune condition d'anciennetĂ©, la durĂ©e de la garantie d'emploi du salariĂ© est Ă©gale Ă la durĂ©e totale de la maladie professionnelle ou de l'accident du travail augmentĂ©e, le cas Ă©chĂ©ant, de la durĂ©e du dĂ©lai d'attente et de celle du stage de rĂ©adaptation, de rééducation ou de formation professionnelle que doit suivre l'intĂ©ressĂ©.Ă⏠l'issue de cette pĂ©riode de suspension, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© apte par le mĂ©decin du travail, il retrouve son emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration Ă© revanche, si le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte par le mĂ©decin du travail Ă reprendre l'emploi qu'il occupait prĂ©cĂ©demment, l'employeur est tenu de lui proposer, aprĂšs avis du CSE et en fonction des indications formulĂ©es par le mĂ©decin du travail, un autre emploi adaptĂ© Ă ses aptitudes nouvel emploi proposĂ© doit ĂÂȘtre autant que possible comparable Ă l'emploi prĂ©cĂ©demment occupĂ©. Le cas Ă©chĂ©ant, l'employeur met en Ă âuvre des mesures telles que mutations, transformations de postes ou amĂ©nagements du temps de ne peut proposer un autre emploi, l'employeur est tenu de faire connaĂtre par Ă©crit les motifs qui s'opposent au ne peut prononcer le licenciement que s'il justifie d'une mention expresse dans l'avis du mĂ©decin du travail le dispensant de procĂ©der Ă une recherche de reclassement, ou de l'impossibilitĂ© oĂÂč il se trouve de proposer un poste de reclassement ou enfin en cas de refus par le salariĂ© de l'emploi de reclassement proposĂ©.S'il est prononcĂ©, le licenciement doit ĂÂȘtre effectuĂ© suivant les rĂšgles fixĂ©es Ă l'article 45 de la prĂ©sente convention collective, et donne droit, pour le salariĂ©, Ă une indemnitĂ© compensatrice de prĂ©avis d'un montant Ă©gal Ă celui fixĂ© Ă l'article 46 de la prĂ©sente convention collective, ainsi qu'Ă une indemnitĂ© spĂ©ciale de licenciement Ă©gale au double de l'indemnitĂ© lĂ©gale sans aucune condition d'anciennetĂ©.Ces indemnitĂ©s se calculent sur la base du salaire moyen y compris les primes, gratifications et avantages de toute nature qui aurait Ă©tĂ© perçu par l'intĂ©ressĂ© au cours des 3 derniers mois ou des 12 derniers mois, selon la formule la plus avantageuse pour le salariĂ©, s'il avait continuĂ© Ă travailler au poste qu'il occupait avant son accident ou sa maladie les indemnitĂ©s ci-dessus ne sont pas dues par l'employeur qui Ă©tablit que le refus par le salariĂ© du reclassement proposĂ© est abusif. Indemnisation des ouvriers et employĂ©s a DurĂ©eEn cas de maladies ou d'accidents dĂ»ment constatĂ©s par certificat mĂ©dical adressĂ© Ă l'employeur dans les 48 heures, les salariĂ©s sont indemnisĂ©s selon les conditions ci-dessous ĂąâŹâ maladie, accident non professionnels 4 mois maximum, sous rĂ©serve d'une prĂ©sence continue minimale de 6 mois ; ĂąâŹâ maladie professionnelle, accident du travail, accident de trajet 5 mois maximum, sous rĂ©serve d'une prĂ©sence continue minimale de 1 prĂ©sence continue minimale du salariĂ© s'apprĂ©cie au premier jour de l'arrĂÂȘt du de chaque arrĂÂȘt de travail, les dĂ©lais d'indemnisation commencent Ă courir Ă compter ĂąâŹâ du 1er jour d'absence si celle-ci est consĂ©cutive Ă un accident du travail, Ă un accident du trajet ou Ă une maladie professionnelle, ĂąâŹâ du 6e jour d'absence si elle est consĂ©cutive Ă une maladie ou Ă un accident non professionnel sauf cas de rechute d'une mĂÂȘme maladie donnant lieu Ă suppression du dĂ©lai de carence de la sĂ©curitĂ© sociale.Lorsque la maladie ou l'accident non-professionnels excĂšde 45 jours, le dĂ©lai de carence de 5 jours est ramenĂ© Ă celui de la sĂ©curitĂ© sociale. Il en est de mĂÂȘme en cas d' cas oĂÂč plusieurs absences pour maladie ou accident interviennent au cours d'une mĂÂȘme annĂ©e civile, l'intĂ©ressĂ© est indemnisĂ© pour chacune de ces absences dans les conditions indiquĂ©es aux paragraphes ci-dessus. En tout Ă©tat de cause la durĂ©e totale d'indemnisation est limitĂ©e aux durĂ©es maximales prĂ©vues au 1er le cas oĂÂč l'absence ininterrompue d'un salariĂ© se poursuit l'annĂ©e suivante, la durĂ©e maximale d'indemnisation reste Ă©galement limitĂ©e aux durĂ©es maximales prĂ©vues au 1er paragraphe mĂÂȘme si l'absence du salariĂ© a dĂ©butĂ© l'annĂ©e prĂ©cĂ© IndemnisationL'indemnitĂ© se calcule de maniĂšre Ă maintenir au salariĂ© malade ou accidentĂ© 100 % du salaire effectif net qu'il aurait gagnĂ© s'il avait travaillĂ©, sous dĂ©duction de la CSG/CRDS sur les IJSS perçues et des indemnitĂ©s ayant le caractĂšre de remboursement de frais panier, transport, etc. et primes liĂ©es Ă la prĂ©sence effective du salariĂ© habillage, etc..La rĂ©munĂ©ration Ă prendre en considĂ©ration est celle correspondant Ă l'horaire pratiquĂ©, pendant l'absence de l'intĂ©ressĂ©, dans l'Ă©tablissement ou partie d'Ă©tablissement. Toutefois, si par suite d'absence de l'intĂ©ressĂ©, l'horaire du personnel restant au travail devait ĂÂȘtre augmentĂ©, cette augmentation ne serait pas prise en considĂ©ration pour la fixation de la rĂ©munĂ© l'indemnitĂ© ainsi calculĂ©e est dĂ©duite la valeur des prestations reprĂ©sentatives de salaire que les intĂ©ressĂ©s toucheront du fait ĂąâŹâ de la sĂ©curitĂ© sociale lorsque les indemnitĂ©s de la sĂ©curitĂ© sociale sont rĂ©duites du fait, par exemple, de l'hospitalisation ou d'une sanction de la caisse pour non-respect de son rĂšglement intĂ©rieur, elles sont rĂ©putĂ©es ĂÂȘtre servies intĂ©gralement ; ĂąâŹâ des assurances accidents, Ă l'exclusion des assurances individuelles constituĂ©es par leur seul versement ; ĂąâŹâ de tout rĂ©gime de prĂ©voyance, mais pour la seule quotitĂ© correspondant au versement de l'employeur ; ĂąâŹâ des indemnitĂ©s versĂ©es par les responsables de l'accident ou leur prestations ci-dessus devront ĂÂȘtre justifiĂ©es par les intĂ©ressĂ©s dans les meilleurs dĂ©lais sur prĂ©sentation des relevĂ©s ou bordereaux de paiement des organismes concernĂ© cas d'accident causĂ© par un tiers, les paiements seront faits Ă titre d'avance sur les indemnitĂ©s dues par le tiers responsable ou son assurance, Ă la condition que l'intĂ©ressĂ© ait engagĂ© les poursuites nĂ©cessaires. Indemnisation des techniciens et agents de maĂtrise Les appointements des agents de maĂtrise, techniciens ou assimilĂ©s dont le contrat se trouve suspendu Ă la suite de maladie ou accident dĂ»ment constatĂ©s et reconnus par certificat mĂ©dical sont, selon les cas, maintenus ou complĂ©tĂ©s afin que les ressources des intĂ©ressĂ©s atteignent les chiffres suivants ĂąâŹâ aprĂšs 6 mois de prĂ©sence dans l'entreprise et jusqu'Ă 10 ans 100 % pendant 4 mois ; ĂąâŹâ aprĂšs 10 ans de prĂ©sence dans l'entreprise 100 % pendant 4 mois, 70 % pendant les 3 mois cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle dĂ»ment constatĂ© et reconnu par la sĂ©curitĂ© sociale, la condition de prĂ©sence est ramenĂ©e Ă la durĂ©e de la pĂ©riode d'essai. L'indemnisation est assurĂ©e comme suit Ă compter du premier jour d'arrĂÂȘt de travail ĂąâŹâ 100 % pendant 5 prestations touchĂ©es par les intĂ©ressĂ©s ĂąâŹâ indemnitĂ©s journaliĂšres versĂ©es par les organismes de sĂ©curitĂ© sociale ; ĂąâŹâ indemnitĂ©s journaliĂšres Ă©ventuellement versĂ©es par un autre rĂ©gime de prĂ©voyance, mais pour la seule quotitĂ© versĂ©e par l'employeur ; ĂąâŹâ indemnitĂ©s versĂ©es par les responsables d'un accident, Ă l'exclusion de celles provenant d'une assurance individuelle contractĂ©e par les intĂ©ressĂ©s et constituĂ©e par leurs seuls versements, feront l'objet d'une dĂ©claration Ă l'employeur pour que la dĂ©duction en soit un salariĂ© agent de maĂtrise, technicien ou assimilĂ© se trouve plusieurs fois en arrĂÂȘt maladie, la durĂ©e d'indemnisation ne peut excĂ©der au total celle des pĂ©riodes fixĂ©es ci-dessus compte tenu de l'anciennetĂ© de l'intĂ©ressĂ© au dĂ©but de sa maladie. Dans le cas oĂÂč ces absences imposeraient le remplacement effectif de l'intĂ©ressĂ©, la notification du remplacement ne peut avoir effet avant l'expiration des pĂ©riodes d'indemnisation prĂ©vues ci-dessus. Cette notification devra ĂÂȘtre faite par lettre recommandĂ©e. L'intĂ©ressĂ© percevra les indemnitĂ©s de licenciement prĂ©vues Ă l'article 47 de la prĂ©sente indemnitĂ©s de maladie tiennent lieu d'indemnitĂ© de prĂ©avis. Toutefois, les intĂ©ressĂ©s auront une prioritĂ© absolue de rĂ©engagement dans un emploi similaire durant les 12 mois suivant leur licenciement. Indemnisation des cadres Les appointements des cadres, dont le contrat se trouve suspendu Ă la suite de maladie ou accident, dĂ»ment constatĂ© et reconnu par certificat mĂ©dical, sont complĂ©tĂ©s ou maintenus dans les conditions suivantes ĂąâŹâ aprĂšs 6 mois de prĂ©sence dans l'entreprise ĂąâŹâĂąâŹâ 100 % pendant 4 mois ; ĂąâŹâĂąâŹâ 70 % pendant les 2 mois suivants, ĂąâŹâ aprĂšs 3 ans de prĂ©sence dans l'entreprise ĂąâŹâĂąâŹâ 100 % pendant 4 mois ; ĂąâŹâĂąâŹâ 70 % pendant les 3 mois suivants, ĂąâŹâ au-delĂ de 8 ans de prĂ©sence dans l'entreprise ĂąâŹâĂąâŹâ 100 % pendant 4 mois ; ĂąâŹâĂąâŹâ 70 % pendant les 4 mois du travail et maladie professionnelle En cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle dĂ»ment constatĂ© et reconnu par la sĂ©curitĂ© sociale, la condition de prĂ©sence est ramenĂ©e Ă la durĂ©e de la pĂ©riode d'essai. L'indemnisation est assurĂ©e comme suit Ă compter du premier jour d'arrĂÂȘt de travail ĂąâŹâ 100 % pendant 5 mois ; ĂąâŹâ 75 % pendant les 3 mois prestations touchĂ©es par les intĂ©ressĂ©s ĂąâŹâ indemnitĂ©s journaliĂšres versĂ©es par les organismes de sĂ©curitĂ© sociale ; ĂąâŹâ indemnitĂ©s journaliĂšres Ă©ventuellement versĂ©es par un autre rĂ©gime de prĂ©voyance mais pour la seule quotitĂ© versĂ©e par l'employeur ; ĂąâŹâ indemnitĂ©s versĂ©es par les responsables d'un accident, Ă l'exclusion de celles provenant d'une assurance individuelle contractĂ©e par les intĂ©ressĂ©s et constituĂ©e par leurs seuls versements, feront l'objet d'une dĂ©claration Ă l'employeur pour que la dĂ©duction en soit plusieurs congĂ©s de maladie sont accordĂ©s au cours d'une mĂÂȘme annĂ©e civile, la durĂ©e totale d'indemnisation ne peut dĂ©passer, au cours de cette mĂÂȘme annĂ©e, la durĂ©e Ă laquelle l'anciennetĂ© de l'intĂ©ressĂ© lui donnait droit au dĂ©but de sa une mĂÂȘme absence, la durĂ©e totale d'indemnisation ne peut, d'autre part, dĂ©passer la durĂ©e Ă laquelle l'anciennetĂ© de l'intĂ©ressĂ© lui donne cas de dĂ©cĂšs ou d'incapacitĂ© permanente totale rĂ©sultant d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle contractĂ©e dans l'entreprise, l'employeur garantira au cadre ou Ă ses ayants droit une somme Ă©gale Ă la rĂ©munĂ©ration perçue pendant ses 12 derniers mois d'activitĂ©, cette garantie Ă©tant accordĂ©e par lui-mĂÂȘme ou par une assurance au nom du garantie est indĂ©pendante de celle accordĂ©e pour les mĂÂȘmes objets par la sĂ©curitĂ© sociale ou le rĂ©gime de retraite des cadres en vertu de ses dispositions minima obligatoires. Toutefois, si l'employeur assume bĂ©nĂ©volement la couverture de ce risque, sous quelque forme que ce soit, il pourra en tenir compte dans le calcul de cette garantie. Remplacement en cas de maladie ou d'accident des cadres Les absences rĂ©sultant de maladie ou d'accident dĂ»ment constatĂ©es ne constituent pas une rupture du contrat de le cas oĂÂč ces absences imposeraient le remplacement dĂ©finitif de l'intĂ©ressĂ© la notification du remplacement ne peut avoir effet qu'Ă l'expiration des pĂ©riodes d'indemnisation prĂ©vues Ă l'article 31 de la prĂ©sente CCN. Cette notification doit ĂÂȘtre faite par lettre recommandĂ© employeurs s'engagent Ă ne procĂ©der Ă de tels congĂ©diements qu'en cas de nĂ©cessitĂ© s'il n'a pas Ă©tĂ© possible de recourir Ă un remplacement provisoire. L'intĂ©ressĂ© aura alors une prioritĂ© de rĂ©engagement dans son ancien emploi ou un emploi Ă©quivalent et, dans la mesure du possible, similaire durant les 2 annĂ©es suivant son prioritĂ© ainsi prĂ©vue cessera si l'intĂ©ressĂ© refuse l'offre de rĂ©engagement faite dans les conditions prĂ©vues cadre ainsi licenciĂ© recevra a Les indemnitĂ©s de maladie pendant la pĂ©riode prĂ©vue, ou jusqu'au jour de sa guĂ©rison, si celle-ci est antĂ©rieure Ă la fin de ladite pĂ©riode ; b Le montant de l'indemnitĂ© de prĂ© les absences pour accident du travail ou maladie professionnelle contractĂ©e dans l'entreprise ne pourront entraĂner rupture du contrat de travail pendant le temps oĂÂč les indemnitĂ©s journaliĂšres sont versĂ©es par la sĂ©curitĂ© sociale. Protection de la maternitĂ© naturelle et adoptive a Interdiction de licencier pendant la grossesse ou le congĂ© d'adoptionL'employeur ne peut rĂ©silier le contrat de travail d'une salariĂ©e lorsqu'elle est en Ă©tat de grossesse mĂ©dicalement constatĂ©e et pendant l'intĂ©gralitĂ© des pĂ©riodes de suspension du contrat de travail auxquelles elle a droit, qu'elle use ou non de ce droit, ainsi que pendant les 10 semaines qui suivent l'expiration de ces pĂ©riodes ou pendant les 10 semaines qui suivent les congĂ©s pris immĂ©diatement aprĂšs le congĂ© de maternitĂ©, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales actuellement cours de cette pĂ©riode de 10 semaines, l'employeur peut toutefois notifier son licenciement au salariĂ©, s'il justifie d'une faute grave de l'intĂ©ressĂ©e, non liĂ©e Ă l'Ă©tat de grossesse, ou de l'impossibilitĂ© oĂÂč il se trouve, pour un motif Ă©tranger Ă la grossesse, Ă l'accouchement ou Ă l'adoption, de maintenir ledit protection de 10 semaines est Ă©galement Ă©tendue au pĂšre salariĂ© sauf faute grave ou impossibilitĂ© de maintenir le contrat pour un motif Ă©tranger Ă l'arrivĂ©e de l'enfant.Dans ce cas, le licenciement ne peut prendre effet ou ĂÂȘtre signifiĂ©e pendant les pĂ©riodes de suspension du contrat de travail telles que dĂ©finies au paragraphe ci-aprĂš s'il est prononcĂ© pour un des motifs justifiant, par application de l'alinĂ©a ci-dessus, le licenciement d'une salariĂ©e est annulĂ© si, dans un dĂ©lai de 15 jours Ă compter de sa notification, l'intĂ©ressĂ©e envoie Ă son employeur, par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, soit un certificat mĂ©dical justifiant qu'elle est en Ă©tat de grossesse, soit une attestation justifiant l'arrivĂ©e au foyer, dans un dĂ©lai de 15 jours, d'un enfant placĂ© en vue de son dispositions prĂ©cĂ©dentes ne font pas obstacle Ă l'Ă©chĂ©ance du contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ© Interdiction d'emploiLes salariĂ©es ne peuvent ĂÂȘtre occupĂ©es pendant une pĂ©riode de 8 semaines au total avant et aprĂšs leur accouchement dont, au moins, 6 semaines aprĂšs PossibilitĂ© pour la femme enceinte de rompre son contrat sans prĂ©avisLa salariĂ©e en Ă©tat de grossesse apparente peut quitter le travail sans prĂ©avis et sans avoir, de ce fait, Ă payer une indemnitĂ© de rupture, conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gales en AmĂ©nagements d'horairesSous rĂ©serve d'une attestation du mĂ©decin traitant ou de l'attestation de prise en charge de la CPAM/CARSAT au titre de la grossesse et Ă partir du 3e mois de grossesse, toute salariĂ©e est autorisĂ©e, dans la limite d'une heure par jour, Ă partir plus tĂÂŽt et/ou arriver plus tard, sans perte de Autorisations d'absence. ĂąâŹâ Examens obligatoiresLa salariĂ©e bĂ©nĂ©ficie d'une autorisation d'absence pour se rendre aux examens mĂ©dicaux obligatoires prĂ©vus dans le cadre de la surveillance mĂ©dicale de la grossesse et des suites de l'accouchement. Ces absences n'entraĂnent aucune diminution de la rĂ©munĂ©ration et sont assimilĂ©es Ă une pĂ©riode de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e des congĂ©s payĂ©s et pour les droits liĂ©s Ă l'anciennetĂ©. CongĂ© de maternitĂ© et d'adoption a DurĂ©e du congĂ©La salariĂ©e a le droit, sur justification par certificat mĂ©dical, de suspendre son contrat de travail pendant une pĂ©riode de 16 semaines commençant 6 semaines avant la date prĂ©sumĂ©e de l'accouchement et se terminant 10 semaines aprĂšs la date de pĂ©riode est portĂ©e Ă 26 semaines commençant 8 semaines avant la date prĂ©sumĂ©e de l'accouchement et se terminant 18 semaines aprĂšs la date de celui-ci lors de la naissance d'un 3e enfant ou au-delĂ de 3 enfants ĂąâŹâ si la salariĂ©e elle-mĂÂȘme ou le mĂ©nage assume dĂ©jĂ la charge de 2 enfants au moins dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 525 Ă L. 529 du code de la sĂ©curitĂ© sociale ; ĂąâŹâ ou si la salariĂ©e a dĂ©jĂ mis au monde au moins 2 enfants nĂ©s permettre une certaine souplesse dans la rĂ©partition des congĂ©s prĂ© et postnatal, l'article L. 1225-19 du code du travail donne aux salariĂ©es concernĂ©es la possibilitĂ© de faire varier de 8 Ă 10 semaines la durĂ©e de leur congĂ© prĂ©natal, le congĂ© postnatal Ă©tant alors rĂ©duit d'autant de 18 Ă 16 semaines.En cas de naissances multiples, la pĂ©riode de suspension prĂ©vue ci-dessus, soit 16 semaines, soit 26 semaines, est prolongĂ©e dans les conditions lĂ© un Ă©tat pathologique, attestĂ© par certificat mĂ©dical comme rĂ©sultant de la grossesse ou des couches, le rend nĂ©cessaire, la pĂ©riode de suspension du contrat de travail prĂ©vue aux alinĂ©as prĂ©cĂ©dents est augmentĂ©e de la durĂ©e de cet Ă©tat pathologique, dans la limite de 2 semaines avant la date prĂ©sumĂ©e de l'accouchement et de 4 semaines aprĂšs la date de du congĂ© de maternitĂ© en cas de naissance prĂ©maturĂ©eLorsque l'accouchement intervient plus de 6 semaines avant la date prĂ©vue et exige l'hospitalisation de l'enfant aprĂšs sa naissance, la pĂ©riode de suspension du contrat de travail, telle qu'elle rĂ©sulte des dispositions lĂ©gales, est prolongĂ©e du nombre de jours courant de la date effective de l'accouchement au dĂ©but de la pĂ©riode de congĂ© prĂ© l'enfant est restĂ© hospitalisĂ© jusqu'Ă l'expiration de la 6e semaine suivant l'accouchement, la salariĂ©e peut reporter Ă la date de la fin de l'hospitalisation tout ou partie du congĂ© auquel elle peut encore prĂ© salariĂ© Ă qui un enfant est confiĂ© en vue de son adoption a le droit de suspendre son contrat de travail pendant une pĂ©riode de 10 semaines au plus Ă dater de l'arrivĂ©e de l'enfant au foyer. Ce congĂ© est portĂ© Ă 18 semaines lorsque l'adoption porte Ă 3 ou plus le nombre d'enfants dont le salariĂ© ou le foyer assume la charge, et Ă 22 semaines en cas d'adoptions Indemnisation du congĂ© de maternitĂ©Les salariĂ©es comptant une annĂ©e de service effectif dans l'entreprise auront droit, pendant toute la durĂ©e de leur congĂ© de maternitĂ© lĂ©gal ou de leur congĂ© d'adoption lĂ©gal, Ă des indemnitĂ©s complĂ©mentaires dont le montant sera calculĂ© de façon que, compte tenu des prestations journaliĂšres dues tant par la sĂ©curitĂ© sociale que par un rĂ©gime de prĂ©voyance auquel participerait l'employeur, elles ne subissent pas de perte de rĂ©munĂ© Garanties d'Ă©volution de la rĂ©munĂ©rationEn application des dispositions de l'article L. 1225-26 du code du travail, la rĂ©munĂ©ration de la salariĂ©e est majorĂ©e Ă son retour dans l'entreprise, des augmentations gĂ©nĂ©rales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durĂ©e de ces congĂ©s par les salariĂ©s relevant de la mĂÂȘme catĂ©gorie professionnelle ou, Ă dĂ©faut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l' d'autres termes, les Ă©volutions de salaire applicables aux salariĂ©s de l'entreprise ne peuvent ĂÂȘtre supprimĂ©es, rĂ©duites ou diffĂ©rĂ©es, en raison de la prise par l'intĂ©ressĂ©e d'un congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption. Changement dĂ©finitif d'emploi En cas de demande de changement dĂ©finitif d'emploi, justifiĂ©e selon certificat mĂ©dical par les suites graves et immĂ©diates de la grossesse ou de l'accouchement, l'entreprise s'efforcera, dans toute la mesure du possible, de placer l'intĂ©ressĂ©e dans un autre emploi en rapport avec ses aptitudes du ce changement d'emploi comporte un dĂ©classement, l'intĂ©ressĂ©e bĂ©nĂ©ficiera du maintien de son salaire antĂ©rieur. Accompagnement de la salariĂ©e Ă son retour dans l'entreprise La salariĂ©e qui reprend son activitĂ© initiale Ă l'issue d'un congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption, retrouve son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©quivalente, et a droit Ă un entretien professionnel avec son employeur. L'entretien dĂ©terminera les souhaits et besoins en formation, notamment en cas de changement de techniques ou de mĂ©thodes de travail. CongĂ© de paternitĂ© Le salariĂ© peut bĂ©nĂ©ficier d'un congĂ© de paternitĂ©, quelle que soit la nature de son contrat de travail et quelle que soit son anciennetĂ©, conformĂ©ment aux articles L. 1225-35, L. 1225-36 et D. 1225-8 du code du travail et articles L. 331-8 et D. 331-4 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Ainsi, aprĂšs la naissance de l'enfant et dans un dĂ©lai de 4 mois, sauf en cas d'hospitalisation de l'enfant ou de dĂ©cĂšs de la mĂšre, le pĂšre salariĂ© ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, le conjoint salariĂ© de la mĂšre ou la personne salariĂ©e liĂ©e Ă elle par un pacte civil de solidaritĂ© ou vivant maritalement avec elle, bĂ©nĂ©ficie d'un congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant de 11 jours consĂ©cutifs ou de 18 jours consĂ©cutifs en cas de naissances multiples. Le congĂ© de paternitĂ© est assimilĂ© Ă une pĂ©riode de travail effectif pour la dĂ©termination de tous les droits que le salariĂ© tient de son anciennetĂ© le congĂ© de paternitĂ© ne devant pas imputer sur le calcul de la prime d'anciennetĂ©, pour le calcul des congĂ©s payĂ©s, pour l'intĂ©ressement et la participation ainsi que pour les heures liĂ©es au compte personnel de formation. Le salariĂ© qui souhaite bĂ©nĂ©ficier du congĂ© de paternitĂ© et d'accueil de l'enfant avertit son employeur au moins 1 mois avant la date Ă laquelle il envisage de le prendre, en prĂ©cisant la date Ă laquelle il entend y mettre fin. En cas de dĂ©cĂšs de la mĂšre au cours du congĂ© de maternitĂ©, le pĂšre peut suspendre son contrat de travail pendant une pĂ©riode de 10 semaines au plus Ă compter du jour de la naissance de l'enfant. L'intĂ©ressĂ© avertit son employeur du motif de son absence et de la date Ă laquelle il entend mettre fin Ă la suspension de son contrat de travail. Le pĂšre bĂ©nĂ©ficie alors de la protection contre le licenciement prĂ©vue aux articles L. 1225-4 et L. 1225-5. La suspension du contrat de travail peut ĂÂȘtre portĂ©e Ă 18 ou 22 semaines dans les cas prĂ©vus Ă l'article L. 331-6 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. Lorsque le pĂšre de l'enfant n'exerce pas son droit, le bĂ©nĂ©fice de celui-ci est accordĂ© au conjoint salariĂ© de la mĂšre ou Ă la personne liĂ©e Ă elle par un pacte civil de solidaritĂ© ou vivant maritalement avec elle. Ă⏠l'issue du congĂ© de paternitĂ©, le salariĂ© doit retrouver son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration Ă©quivalente. Garanties d'Ă©volution de la rĂ©munĂ©ration Par extension des dispositions de l'article L. 1225-26 du code du travail, la rĂ©munĂ©ration du salariĂ© est majorĂ©e Ă son retour dans l'entreprise, des augmentations gĂ©nĂ©rales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durĂ©e de ces congĂ©s par les salariĂ©s relevant de la mĂÂȘme catĂ©gorie professionnelle ou, Ă dĂ©faut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l'entreprise. En d'autres termes, les Ă©volutions de salaire applicables aux salariĂ©s de l'entreprise ne peuvent ĂÂȘtre supprimĂ©es, rĂ©duites ou diffĂ©rĂ©es, en raison de la prise par l'intĂ©ressĂ© d'un congĂ© de paternitĂ©. CongĂ© parental d'Ă©ducation Pendant la pĂ©riode qui suit l'expiration du congĂ© de maternitĂ© ou d'adoption, tout salariĂ©, homme ou femme, parent naturel ou adoptif, peut bĂ©nĂ©ficier d'un congĂ© parental d'Ă©ducation s'il justifie de 1 an d'anciennetĂ©, dans l'entreprise Ă la date de la naissance de l'enfant adoptĂ© ou confiĂ© en vue de son adoption, ou de l'arrivĂ©e au foyer d'un enfant qui n'a pas encore atteint l'ĂÂąge de la fin de l'obligation scolaire, dans les conditions dĂ©finies congĂ© parental est de droit, quel que soit l'effectif de l' congĂ© parental a une durĂ©e initiale de 1 an au peut ĂÂȘtre prolongĂ© 2 fois, sans toutefois excĂ©der la date du 3e anniversaire de l' cas d'adoption, le congĂ© ne peut dĂ©passer ĂąâŹâ une durĂ©e de 3 ans, si l'enfant Ă©tait ĂÂągĂ© de moins de 3 ans Ă son arrivĂ©e au foyer ; ĂąâŹâ une durĂ©e de 1 an, si l'enfant Ă©tait ĂÂągĂ© de plus de 3 ans et n'a pas encore atteint l'ĂÂąge de 16 ans rĂ© cas de maladie, d'accident ou de handicap graves de l'enfant, la durĂ©e du congĂ© parental ou de la pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel peut ĂÂȘtre prolongĂ©e de 1 chaque renouvellement, le la salariĂ©e peut transformer son congĂ© parental en activitĂ© Ă temps partiel, sans que cette activitĂ© puisse ĂÂȘtre infĂ©rieure Ă 16 heures hebdomadaires, ou son activitĂ© en temps partiel en congĂ© salariĂ© informe son employeur du point de dĂ©part et de la durĂ©e de la pĂ©riode pendant laquelle il entend bĂ©nĂ©ficier soit d'un congĂ© parental d'Ă©ducation, soit d'une rĂ©duction de sa durĂ©e du cette pĂ©riode suit immĂ©diatement le congĂ© de maternitĂ© ou le congĂ© d'adoption, le salariĂ© informe l'employeur au moins 1 mois avant le terme de ce congĂ©.Dans le cas contraire, l'information est donnĂ©e Ă l'employeur 2 mois au moins avant le dĂ©but du congĂ© parental d'Ă©ducation ou de l'activitĂ© Ă temps le salariĂ© entend prolonger ou modifier son congĂ© parental d'Ă©ducation ou sa pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel, il en avertit l'employeur au moins 1 mois avant le terme initialement prĂ©vu et l'informe de son intention soit de transformer le congĂ© parental en activitĂ© Ă temps partiel, soit de transformer l'activitĂ© Ă temps partiel en congĂ© pendant la pĂ©riode d'activitĂ© Ă temps partiel ou Ă l'occasion des prolongations de celle-ci, le salariĂ© ne peut pas modifier la durĂ©e du travail initialement choisie sauf accord de l'employeur ou lorsqu'une convention ou un accord collectif de travail le prĂ©voit expressĂ© congĂ© parental total est pris en compte pour moitiĂ© pour le calcul de l'anciennetĂ©.Accompagnement du salariĂ© Ă son retour dans l'entrepriseLe salariĂ© qui reprend son activitĂ© initiale Ă l'issue d'un congĂ© parental d'Ă©ducation, retrouve son prĂ©cĂ©dent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rĂ©munĂ©ration au moins Ă©quivalente, et a droit Ă un entretien professionnel avec son employeur. L'entretien dĂ©terminera les souhaits et besoins en formation, notamment en cas de changement de techniques ou de mĂ©thodes de l'issue du congĂ© parental d'Ă©ducation, le salariĂ© reprenant son activitĂ© initiale bĂ©nĂ©ficie ĂąâŹâ d'un entretien avec son employeur relatif Ă sa reprise d'activitĂ© et Ă son orientation professionnelle ; ĂąâŹâ d'un accompagnement d'une journĂ©e dans le cadre de la procĂ©dure d'accueil de l'entreprise ; ĂąâŹâ d'un droit Ă une action de formation professionnelle ; ĂąâŹâ de la possibilitĂ© d'effectuer un bilan de compĂ©tences tel que mentionnĂ© Ă l'article L. 6313-1, dans les conditions d'anciennetĂ© prĂ©vues Ă l'article L. 1225-47 du code du travail. Ce salariĂ© bĂ©nĂ©ficiera d'une prioritĂ© d'accĂšs, le cas Ă©chĂ©ant, Ă la pĂ©riode de professionnalisation Ă l'issue du ailleurs, pour anticiper et accompagner au mieux le retour dans l'entreprise, le salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, au moment de son dĂ©part en congĂ© parental d'Ă©ducation, d'un entretien avec son employeur afin d'exposer au salariĂ© les modalitĂ©s de ce congĂ©.Garanties d'Ă©volution de la rĂ©munĂ©rationPar extension des dispositions de l'article L. 1225-26 du code du travail, la rĂ©munĂ©ration du ou de la salariĂ©e est majorĂ©e Ă son retour dans l'entreprise, des augmentations gĂ©nĂ©rales ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durĂ©e de ces congĂ©s par les salariĂ©s relevant de la mĂÂȘme catĂ©gorie professionnelle ou, Ă dĂ©faut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l' d'autres termes, les Ă©volutions de salaire applicables aux salariĂ©s de l'entreprise ne peuvent ĂÂȘtre supprimĂ©es, rĂ©duites ou diffĂ©rĂ©es, en raison de la prise par l'intĂ©ressĂ©e d'un congĂ© parental d'Ă©ducation. CongĂ© sans solde pour Ă©lever un enfant Sans prĂ©judice des dispositions de l'article L. 1225-47 du code du travail, la mĂšre ou le pĂšre de famille peut obtenir, Ă l'expiration du congĂ© de maternitĂ© ou de paternitĂ©, un congĂ© sans solde de 6 mois maximum, en vue d'Ă©lever son enfant, Ă condition d'en aviser son employeur par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception en respectant un dĂ©lai de prĂ©venance de 1 l'issue de cette pĂ©riode de 6 mois et sous condition d'avertir son employeur au moins 1 mois Ă l'avance par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, le salariĂ© concernĂ© est assurĂ© de retrouver son emploi ou un emploi Ă©quivalent, sauf dans le cas oĂÂč l'employeur ne serait pas en mesure de le rĂ©intĂ©grer soit parce qu'il aurait Ă©tĂ© dans l'impossibilitĂ© d'assurer son remplacement provisoire et aurait dĂ» procĂ©der Ă son remplacement dĂ©finitif et qu'il n'existerait pas d'emploi Ă©quivalent, soit dans le cas oĂÂč il aurait Ă©tĂ© fait application Ă l'intĂ©ressĂ© des rĂšgles relatives au licenciement collectif pour raison Ă© cas de non-rĂ©intĂ©gration, les indemnitĂ©s de prĂ©avis et de licenciement sont dues et l'intĂ©ressĂ© bĂ©nĂ©ficie pendant 1 an d'une prioritĂ© de rĂ©embauchage dans l'un des emplois auxquels la qualification lui permet de prĂ©tendre avec maintien de tous les avantages qu'il avait acquis au moment de son dĂ©part en congĂ© de maternitĂ© ou de paternitĂ©. Article 36 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© devant, sur justificatif mĂ©dical, s'absenter pour garder un enfant malade, pourra percevoir ĂąâŹâ soit la moitiĂ© de son salaire normal pendant 10 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur une annĂ©e civile ; ĂąâŹâ soit l'intĂ©gralitĂ© de son salaire normal pendant 5 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur une annĂ©e modalitĂ©s ne se cumulent pas, le salariĂ© devra faire le choix de la modalitĂ© qui lui sera appliquĂ©e Ă l'occasion de sa premiĂšre demande dans l'annĂ© justificatif mĂ©dical doit ĂÂȘtre prĂ©sentĂ© Ă l'employeur dans un dĂ©lai de 48 heures sauf hospitalisation de l'enfant ou cas de force d'un enfant malade Tout salariĂ© devant, sur justificatif mĂ©dical, s'absenter pour garder un enfant de moins de 14 ans malade, pourra percevoir ĂąâŹâ soit la moitiĂ© de son salaire normal pendant 10 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur 1 annĂ©e civile ; ĂąâŹâ soit l'intĂ©gralitĂ© de son salaire normal pendant 5 jours au maximum consĂ©cutifs ou non sur 1 annĂ©e modalitĂ©s ne se cumulent pas, le salariĂ© devra faire le choix de la modalitĂ© qui lui sera appliquĂ©e Ă l'occasion de sa premiĂšre demande dans l'annĂ© justificatif mĂ©dical doit ĂÂȘtre prĂ©sentĂ© Ă l'employeur dans un dĂ©lai de 48 heures sauf hospitalisation de l'enfant ou cas de force majeure. Dispositions particuliĂšres relatives aux parents d'enfants reconnus handicapĂ©s Le salariĂ© parent d'un enfant reconnu handicapĂ© Ă sa charge, au sens du code de la sĂ©curitĂ© sociale, bĂ©nĂ©ficiera ĂąâŹâ l'annĂ©e de survenance du handicap, quelle qu'en soit la cause naissance, maladie, accidentĂąâŹÂŠ, de 5 jours d'absences autorisĂ©es payĂ©es ; ĂąâŹâ l'annĂ©e de survenance du handicap puis chaque annĂ©e suivante, pour accompagner l'enfant visĂ© ci-dessus Ă des examens ou traitements mĂ©dicaux, sur la base de piĂšces justificatives, d'un crĂ©dit de 4 jours d'absences autorisĂ©es payĂ©es par an ; ĂąâŹâ d'amĂ©nagements d'horaires permettant de rĂ©partir diffĂ©remment ses heures travaillĂ©es, au besoin sur une pĂ©riode de plusieurs semaines, dans le respect de la lĂ©gislation sur la durĂ©e du travail ; ĂąâŹâ de la garantie du maintien de l'acquisition de l'intĂ©gralitĂ© de ses congĂ©s payĂ©s lorsque le parent perçoit l'allocation journaliĂšre de prĂ©sence parentale AJPP. Don de jours de repos Tout salariĂ© peut renoncer, sur sa demande et en accord avec l'employeur, Ă tout ou partie de ses jours de repos non pris dans les limites fixĂ©es par le code du travail au bĂ©nĂ©fice d'un autre salariĂ© de l'entreprise qui assume la charge ĂąâŹâ d'un enfant ĂÂągĂ© de moins de 20 ans atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident d'une particuliĂšre gravitĂ© rendant indispensables une prĂ©sence soutenue et des soins contraignants dans les conditions fixĂ©es Ă l'article L. 1225-61-1 du code du travail ; ĂąâŹâ de personnes en perte d'autonomie ou prĂ©sentant un handicap. Les modalitĂ©s pratiques seront vues au niveau de chaque entreprise. Article 39 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justification et Ă l'occasion de certains Ă©vĂ©nements personnels, d'une autorisation exceptionnelle d'absence, dont la durĂ©e est fonction de son anciennetĂ©.Ces autorisations d'absence exceptionnelles sont accordĂ©es dans les conditions suivantes DĂšs l'embauchage ĂąâŹâ mariage du salariĂ© 4 jours ; ĂąâŹâ conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 4 jours ; ĂąâŹâ naissance d'un enfant ou arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours ; ĂąâŹâ mariage d'un enfant 1 jour ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un enfant 5 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou de la personne avec qui le salariĂ© Ă©tait liĂ© par un Pacs 3 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre 3 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un frĂšre, d'une sĂ âur, du beau-pĂšre ou de la belle-mĂšre entendus au sens des parents du conjoint 3 jours ; ĂąâŹâ annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 5 jours, conformĂ©ment Ă l'article 37 de la prĂ©sente 1 an d'anciennetĂ© ĂąâŹâ mariage du salariĂ© 1 semaine civile ; ĂąâŹâ conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 1 semaine civile ; ĂąâŹâ mariage d'un enfant 3 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un beau-frĂšre, d'une belle-sĂ âur entendus au sens du conjoint du frĂšre ou de la sĂ âur du salariĂ© ou d'un grand-parent il s'agit des grands-parents du salariĂ© 1 le salariĂ© est dĂ©jĂ absent de l'entreprise pour quelque motif que ce soit lors de la demande, ces absences ne peuvent ĂÂȘtre reportĂ© jours d'absence exceptionnelle prĂ©vus dans le prĂ©sent article n'entraĂnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration Ă condition d'ĂÂȘtre pris au moment des Ă©vĂ©nements en cause. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© pour Ă©vĂ©nements familiaux Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie, sur justification et Ă l'occasion de certains Ă©vĂ©nements personnels, d'une autorisation exceptionnelle d'absence, dont la durĂ©e est fonction de son anciennetĂ©. Ces congĂ©s exceptionnels sont accordĂ©s dans les conditions suivantes DĂšs l'embauchage ĂąâŹâ mariage du salariĂ© ou conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 4 jours ; ĂąâŹâ naissance d'un enfant ou arrivĂ©e d'un enfant placĂ© en vue de son adoption 3 jours ; ĂąâŹâ mariage d'un enfant 1 jour ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un enfant mineur 15 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un enfant majeur 7 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs du conjoint, du concubin ou de la personne avec qui le salariĂ© Ă©tait liĂ© par un Pacs 4 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre 3 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un frĂšre, d'une sĂ âur, du beau-pĂšre ou de la belle-mĂšre entendus au sens des parents du conjoint 3 jours ; ĂąâŹâ annonce de la survenue d'un handicap chez un enfant 5 jours. AprĂšs 1 an d'anciennetĂ© ĂąâŹâ mariage du salariĂ© ou conclusion d'un pacte civil de solidaritĂ© Pacs 1 semaine civile ; ĂąâŹâ mariage d'un enfant 3 jours ; ĂąâŹâ dĂ©cĂšs d'un beau-frĂšre, d'une belle-sĂ âur entendus au sens du conjoint du frĂšre ou de la sĂ âur du salariĂ© ou d'un grand-parent il s'agit des grands-parents du salariĂ© 1 jour. Si le salariĂ© est dĂ©jĂ absent de l'entreprise pour quelque motif que ce soit lors de la demande, ces absences ne peuvent ĂÂȘtre reportĂ© 1Ces jours d'absence exceptionnelle n'entraĂnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration Ă condition d'ĂÂȘtre pris au moment des Ă©vĂ©nements en cause. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© annuel.1 AlinĂ©a Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article L. 1225-35-1 du code du travail, qui organise le report du congĂ© de naissance. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article 40 non en vigueur RemplacĂ©Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie sur justification aprĂšs 1 an d'anciennetĂ©, d'une autorisation exceptionnelle d'absence pour convenance personnelle aprĂšs autorisation de l'employeur de 1 jour ou 2 demi-journĂ©es par annĂ©e civile ne pouvant pas ĂÂȘtre accolĂ©s au congĂ© annuel payĂ©.Absence pour convenance personnelle Tout salariĂ© bĂ©nĂ©ficie sur justification aprĂšs 1 an d'anciennetĂ©, d'une autorisation exceptionnelle d'absence pour convenance personnelle aprĂšs autorisation de l'employeur de 1 jour ou 2 demi-journĂ©es par annĂ©e civile ne pouvant pas ĂÂȘtre accolĂ©s au congĂ© annuel payĂ©.Ce jour ou ces demi-journĂ©es d'absence exceptionnelle n'entraĂnent pas de rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration. Ils sont assimilĂ©s Ă des jours de travail effectif pour la dĂ©termination de la durĂ©e du congĂ© annuel. Article 41 1 non en vigueur RemplacĂ©Les parties signataires rappellent qu'une tenue de travail spĂ©cifique peut s'imposer, en raison de dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, pour les salariĂ©s des entreprises entrant dans le champ d'application de la convention collective prĂ©citĂ© parties signataires rappellent Ă©galement que les temps d'habillage et de dĂ©shabillage ne constituent pas du travail effectif, mĂÂȘme si ces opĂ©rations se dĂ©roulent dans l'entreprise ou sur le lieu de travail. En consĂ©quence, conformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 3121-3 du code du travail, le temps nĂ©cessaire aux opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage fait l'objet d'une contrepartie soit sous forme de repos, soit financiĂšre sauf si des accords d'entreprise ou d'Ă©tablissement, des usages ou des stipulations du contrat de travail assimilent ces temps d'habillage et dĂ©shabillage Ă du temps de travail la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage prend la forme d'une indemnitĂ©, celle-ci est fixĂ©e Ă 20 ĂąâÂŹ par mois complet travaillĂ© pour les salariĂ©s concernĂ©s par les opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage en situation d'opĂ©ration de production, avant dĂ©compte de leur temps de travail effectif. En cas d'absence, cette indemnitĂ© est versĂ©e au prorata du temps de prĂ©sence du salariĂ©.Cette contrepartie figure sur une ligne Ă part du bulletin de ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le mĂÂȘme objet prĂ©vue au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu'en soit leur dĂ©nomination ou leur nature.1 L'article 41 est Ă©tendu sous rĂ©serve du respect de l'article L. 3121-3 du code du travail, qui prĂ©voit des contreparties aux temps d'habillage et de dĂ©shabillage si la rĂ©glementation, un accord collectif, le rĂšglement intĂ©rieur de l'entreprise ou le contrat de travail imposent le port d'une tenue de travail et l'habillage et le dĂ©shabillage sur le lieu de travail. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage ConformĂ©ment aux dispositions de l'article L. 3221-3 du code du travail, le temps nĂ©cessaire aux opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage, lorsque le port d'une tenue de travail est imposĂ© par des dispositions lĂ©gales, des stipulations conventionnelles, le rĂšglement intĂ©rieur ou le contrat de travail et que l'habillage et le dĂ©shabillage doivent ĂÂȘtre rĂ©alisĂ©s dans l'entreprise ou sur le lieu de travail, fait l'objet de contreparties. Ces contreparties sont accordĂ©es soit sous forme de repos, soit sous forme financiĂš sauf dispositions plus favorables, les parties signataires rappellent Ă©galement que les temps d'habillage et de dĂ©shabillage ne constituent pas du travail effectif, mĂÂȘme si ces opĂ©rations se dĂ©roulent dans l'entreprise ou sur le lieu de la contrepartie au temps d'habillage et de dĂ©shabillage prend la forme d'une indemnitĂ©, celle-ci est fixĂ©e Ă 30 ĂąâÂŹ par mois complet travaillĂ© pour les salariĂ©s concernĂ©s par les opĂ©rations d'habillage et de dĂ©shabillage avant dĂ©compte de leur temps de travail effectif. En cas d'absence, cette indemnitĂ© est versĂ©e au prorata du nombre de jours de prĂ©sence du salariĂ©.Cette contrepartie figure sur une ligne Ă part du bulletin de ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le mĂÂȘme objet prĂ©vue au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu'en soit leur dĂ©nomination ou leur nature. Prime transport ĂąâŹâ 1. ĂąâŹâ SalariĂ©s bĂ©nĂ©ficiaires Une prime transport est versĂ©e aux salariĂ©s pour les frais de carburant et les frais exposĂ©s pour l'alimentation de vĂ©hicules Ă©lectriques, hybrides rechargeables ou hydrogĂšnes dans les deux cas suivants conformĂ©ment Ă l'article L. 3261-3 du code du travail ĂąâŹâ la rĂ©sidence habituelle ou le lieu de travail du salariĂ© est soit situĂ© dans une commune non desservie par un service public de transport collectif rĂ©gulier ou un service privĂ© mis en place par l'employeur, soit n'est pas inclus dans le pĂ©rimĂštre d'un plan de mobilitĂ© obligatoire ; ĂąâŹâ les horaires de travail du salariĂ© ne lui permettent pas d'utiliser un mode collectif de transport travail de nuit, horaires dĂ©calĂ©s, etc.. Elle est Ă©galement versĂ©e pour les frais engagĂ©s par les salariĂ©s se dĂ©plaçant entre leur rĂ©sidence habituelle et leur lieu de travail avec ĂąâŹâ leur vĂ©lo ou vĂ©lo Ă pĂ©dalage assistĂ© personnel ; ĂąâŹâ leur engin de dĂ©placement personnel motorisĂ© trottinettes et patinettes Ă©lectriques, gyropodes, monoroues, hoverboards, etc. ; ĂąâŹâ en tant que conducteur ou passager en covoiturage ; ĂąâŹâ Ă l'aide de services de mobilitĂ© partagĂ©e qui comprennent la location ou la mise Ă disposition de cyclomoteur, motocyclette, vĂ©lo Ă©lectrique ou non, engin de dĂ©placement personnel motorisĂ© ou non, Ă condition qu'ils soient Ă©quipĂ©s d'un moteur ou d'une assistance non thermique et les services d'autopartage Ă condition que le vĂ©hicule mis Ă disposition soit un vĂ©hicule Ă faible Ă©mission. La notion de ĂąâŹĆ rĂ©sidence habituelle ĂąâŹÂ s'entend comme la rĂ©sidence fixĂ©e Ă l'adresse dĂ©clarĂ©e Ă l'employeur. Toutefois, parmi les salariĂ©s visĂ©s ci-dessus, sont exclus du dispositif ĂąâŹâ les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient d'un vĂ©hicule mis Ă disposition permanente par l'employeur avec prise en charge par l'employeur des dĂ©penses de carburant ou d'alimentation Ă©lectrique d'un vĂ©hicule ; ĂąâŹâ les salariĂ©s logĂ©s dans des conditions telles qu'ils ne supportent aucun frais de transport pour se rendre Ă leur travail ; ĂąâŹâ les salariĂ©s dont le transport est assurĂ© gratuitement par l'employeur ; ĂąâŹâ les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient d'un remboursement par l'employeur de leurs frais de transport sous la forme d'indemnitĂ©s kilomĂ©triques ; ĂąâŹâ les salariĂ©s qui bĂ©nĂ©ficient de remboursement de frais de transports en commun prise en charge Ă hauteur de 50 % du titre de transport. ĂąâŹâ 2. ĂąâŹâ Justificatifs Pour bĂ©nĂ©ficier de cette prime, le salariĂ© devra adresser Ă son employeur de maniĂšre annuelle une attestation sur l'honneur qu'il remplit une des conditions d'Ă©ligibilitĂ© visĂ©es Ă l'article 41 bis 1 et la photocopie de la carte grise du vĂ©hicule utilisĂ©, le cas Ă©chĂ©ant. ĂąâŹâ 3. ĂąâŹâ Montant et modalitĂ©s de versement de la prime Pour chaque salariĂ© bĂ©nĂ©ficiaire, le montant de la prime transport est fixĂ© 1 euro par jour travaillĂ© dans la limite des dispositions de l'article 81 du code gĂ©nĂ©ral des impĂÂŽts 19ð ter-b. La prime est versĂ©e mensuellement. Le montant de la prime transport figurera sur le bulletin de paie et ne peut ĂÂȘtre pris en compte pour le respect des minima conventionnels. Cette prime ne se cumule pas avec toute autre contrepartie ayant le mĂÂȘme objet prĂ©vue au niveau de l'entreprise ou de l'Ă©tablissement ou par des usages ou stipulations du contrat de travail et ce, quelle qu'en soit leur dĂ©nomination ou leur nature. Le salariĂ© Ă temps partiel, employĂ© pour un nombre d'heures Ă©gal ou supĂ©rieur Ă la moitiĂ© de la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire, bĂ©nĂ©ficie de la prise en charge dans les mĂÂȘmes conditions qu'un salariĂ© Ă temps complet. Ă⏠dĂ©faut, la prise en charge se calcule au prorata du nombre d'heures travaillĂ©es par rapport Ă la moitiĂ© de la durĂ©e du travail Ă temps complet. Article 42 non en vigueur RemplacĂ©Une prime d'anciennetĂ© est versĂ©e aprĂšs 3 ans d'anciennetĂ©.La prime est calculĂ©e en appliquant, au barĂšme affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ©e, un taux de 3 % aprĂšs 3 ans d'anciennetĂ©, augmentĂ© de 1 % par annĂ©e d'anciennetĂ© supplĂ©mentaire dans la limite de 10 % pour 10 montant de la prime d'anciennetĂ© sera calculĂ© sur la grille du salaire de base mensuel taux applicables pour le calcul de la prime d'anciennetĂ© sont les suivants TauxAnciennetĂ©TauxAnciennetĂ©3 %3 ans7 %7 ans4 %4 ans8 %8 ans5 %5 ans9 %9 ans6 %6 ans10 %10 ans et au-delĂ Le montant de la prime d'anciennetĂ© est calculĂ© au pro rata temporis lorsque le salariĂ© est Ă temps montant de la prime d'anciennetĂ© s'ajoute au salaire rĂ©el avec mention Ă part sur le bulletin de d'anciennetĂ© Une prime d'anciennetĂ© est versĂ©e aprĂšs 3 ans d'anciennetĂ©.La prime est calculĂ©e en appliquant, au barĂšme affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ© e, un taux de 3 % aprĂšs 3 ans d'anciennetĂ©, augmentĂ© de 1 % par annĂ©e d'anciennetĂ© supplĂ©mentaire dans la limite de 10 % pour 10 montant de la prime d'anciennetĂ© sera calculĂ© sur la grille du salaire de base mensuel taux applicables pour le calcul de la prime d'anciennetĂ© sont les suivants AnciennetĂ©Taux3 ans3 %4 ans4 %5 ans5 %6 ans6 %7 ans7 %8 ans8 %9 ans9 %10 ans et au-delĂ 10 %Le montant de la prime d'anciennetĂ© est calculĂ© au pro rata temporis lorsque le salariĂ© est Ă temps montant de la prime d'anciennetĂ© s'ajoute au salaire de base avec mention Ă part sur le bulletin de rĂ©serve des dispositions de l'article L. 2253-3 du code du travail, la prime d'anciennetĂ© n'est pas due dĂšs lors que dans une entreprise ou un Ă©tablissement est versĂ©e une prime de mĂÂȘme nature et sous rĂ©serve que le montant total soit au moins Ă©quivalent.1 Article Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des articles L. 2253-1 Ă L. 2253-3 du code du travail tels qu'interprĂ©tĂ©s par la dĂ©cision du Conseil d'Etat du 13 dĂ©cembre 2021 nð 433232. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Article 43 non en vigueur RemplacĂ©Une prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e aux salariĂ©s titulaires d'une anciennetĂ© au moins Ă©gale Ă 1 montant de cette prime est au moins Ă©gal au salaire de base mensuel minimum affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ©. 1DĂšs lors que dans une entreprise ou un Ă©tablissement est versĂ©e une prime de mĂÂȘme nature que la prime de fin d'annĂ©e, par exemple un 13e mois, et sous rĂ©serve que le montant total soit au moins Ă©quivalent, l'obligation de versement au titre de la prime de fin d'annĂ©e est prime de fin d'annĂ©e est due en totalitĂ© dans les 3 cas suivants ĂąâŹâ chĂÂŽmage partiel ; ĂąâŹâ suspension du contrat de travail, pendant une partie de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant d'un accident du travail, d'une maladie professionnelle ou de la maternitĂ© ; ĂąâŹâ suspension du contrat de travail, dans la limite d'une durĂ©e totale continue ou discontinue de 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant de toute autre cause que l'accident du travail, la maladie professionnelle ou la maternitĂ©.La prime de fin d'annĂ©e est calculĂ©e pro rata temporis dans les 3 cas suivants ĂąâŹâ contrat de travail Ă temps partiel ; ĂąâŹâ suspension du contrat de travail pendant une durĂ©e totale continue ou discontinue supĂ©rieure Ă 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, Ă l'exception des cas d'accident du travail, de maladie professionnelle ou de maternitĂ© ; ĂąâŹâ dĂ©part de l' prime de fin d'annĂ©e n'est pas due, lorsque le contrat de travail est suspendu durant toute l'annĂ©e barĂšme de la prime de fin d'annĂ©e est le minimum Ă respecter par l'ensemble des entreprises de la branche professionnelle, sous rĂ©serve des dispositions qui prĂ©cĂšdent. 1La prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e au plus tard en fin d'annĂ©e montant de la prime de fin d'annĂ©e, ou de toute prime de mĂÂȘme nature, versĂ© en 1 ou 2 fois doit ĂÂȘtre identifiĂ© en tant que tel sur le bulletin de paie et ne peut pas ĂÂȘtre pris en compte pour le respect de minima conventionnels.1 Les alinĂ©as 2 et 7 de l'article 43 sont Ă©tendus sous rĂ©serve de l'application de l'article L. 2253-3 du code du travail. ArrĂÂȘtĂ© du 6 novembre 2020 - art. 1Prime de fin d'annĂ©e Une prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e aux salariĂ©s titulaires d'une anciennetĂ© au moins Ă©gale Ă 1 montant de cette prime est Ă©gal au salaire de base mensuel minimum affĂ©rent au niveau et Ă©chelon de classification de l'intĂ©ressĂ©.Sous rĂ©serve des dispositions de l'article L. 2253-3 du code du travail, dĂšs lors que dans une entreprise ou un Ă©tablissement est versĂ©e une prime de mĂÂȘme nature que la prime de fin d'annĂ©e, par exemple un 13e mois, et sous rĂ©serve que le montant total soit au moins Ă©quivalent, l'obligation de versement au titre de la prime de fin d'annĂ©e est prime de fin d'annĂ©e est due en totalitĂ© dans les trois cas suivants ĂąâŹâ activitĂ© partielle ; ĂąâŹâ suspension du contrat de travail, pendant une partie de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant d'un accident du travail, d'une maladie professionnelle, de la maternitĂ© ou paternitĂ© ; ĂąâŹâ suspension du contrat de travail, dans la limite d'une durĂ©e totale continue ou discontinue de 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, rĂ©sultant de toute autre cause que l'accident du travail, la maladie professionnelle ou la maternitĂ©.La prime de fin d'annĂ©e est calculĂ©e pro rata temporis dans les trois cas suivants ĂąâŹâ contrat de travail Ă temps partiel en cas de passage en cours d'annĂ©e du travail Ă temps partiel au travail Ă temps complet, ou inversement, la prime de fin d'annĂ©e est calculĂ©e proportionnellement au nombre de mois travaillĂ©s Ă temps partiel et Ă temps complet ; ĂąâŹâ suspension du contrat de travail pendant une durĂ©e totale continue ou discontinue supĂ©rieure Ă 2 mois au cours de l'annĂ©e civile, Ă l'exception des cas d'accident du travail, de maladie professionnelle ou de maternitĂ© ; ĂąâŹâ dĂ©part de l' prime de fin d'annĂ©e n'est pas due, lorsque le contrat de travail est suspendu durant toute l'annĂ©e prime de fin d'annĂ©e est versĂ©e au plus tard en fin d'annĂ©e montant de la prime de fin d'annĂ©e, ou de toute prime de mĂÂȘme nature, versĂ© en une ou deux fois doit ĂÂȘtre identifiĂ© en tant que tel sur le bulletin de paie et ne peut pas ĂÂȘtre pris en compte pour le respect de minima conventionnels.1 Article 43 Ă©tendu sous rĂ©serve de l'application des articles L. 2253-1 Ă L. 2253-3 du code du travail tels qu'interprĂ©tĂ©s par la dĂ©cision du Conseil d'Etat du 13 dĂ©cembre 2021 nð 433232. Ă ArrĂÂȘtĂ© du 23 mai 2022 - art. 1 Repos pour le travail en grand froid et le portage Sont considĂ©rĂ©s comme pĂ©nibles, Ă condition d'ĂÂȘtre effectuĂ©s de façon rĂ©guliĂšre et permanente, les travaux accomplis par les salariĂ©s ĂąâŹâ affectĂ©s au portage Ă dos des quartiers de carcasse ; ĂąâŹâ travaillant en grand froid Ă partir de ĂąâŹâ 15 ðC.Afin de compenser la pĂ©nibilitĂ© de ces travaux, il est attribuĂ© aux salariĂ©s concernĂ©s un repos compensateur de 1 jour par semestre travaillĂ©.Les modalitĂ©s d'application de ce repos compensateur seront dĂ©finies au niveau de l'entreprise, Ă©tant entendu que ce repos n'ayant pas pour objet d'allonger la durĂ©e totale des congĂ©s payĂ©s ne devra ĂÂȘtre accolĂ© ni au congĂ© principal, ni Ă la fraction de ce congĂ© prise en dehors de la pĂ©riode lĂ©gale. Sous-titre II Cessation du contrat de travail Les principaux cas de rupture du contrat de travail Les diffĂ©rents cas de rupture du contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e traitĂ©s dans le prĂ©sent sous-titre sont les suivants ĂąâŹâ dĂ©mission ; ĂąâŹâ licenciement pour motif Ă©conomique ; ĂąâŹâ licenciement pour motif personnel ; ĂąâŹâ rupture conventionnelle ; ĂąâŹâ dispositions spĂ©cifiques, dĂ©taillĂ©es Ă l'article 49, sont par ailleurs prĂ©vues pour la rupture anticipĂ©e du contrat Ă durĂ©e dĂ©terminĂ©e et pour la rupture de certains contrats en alternance. DĂ©mission Le salariĂ© peut dĂ©cider Ă tout moment de rompre unilatĂ©ralement son contrat de travail, en exprimant cette volontĂ© de maniĂšre claire et non Ă© mode de rupture ne nĂ©cessite aucune motivation de la part du salariĂ©. ConformĂ©ment Ă l'article 49, le salariĂ© devra notifier sa dĂ©mission Ă l'employeur par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou par lettre remise en mains propres contre dĂ©charge, et respecter le prĂ©avis auquel il est tenu. Licenciement pour motif Ă©conomique Aux termes de l'article L. 1233-3 du code du travail, constitue un licenciement pour motif Ă©conomique le licenciement effectuĂ© par un employeur pour un ou plusieurs motifs non inhĂ©rents Ă la personne du salariĂ© rĂ©sultant d'une suppression ou transformation d'emploi ou d'une modification, refusĂ©e par le salariĂ©, d'un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat de travail, consĂ©cutives notamment 1ð- Ă⏠des difficultĂ©s Ă©conomiques caractĂ©risĂ©es soit par l'Ă©volution significative d'au moins 1 indicateur Ă©conomique tel qu'une baisse des commandes ou du chiffre d'affaires, des pertes d'exploitation ou une dĂ©gradation de la trĂ©sorerie ou de l'excĂ©dent brut d'exploitation, soit par tout autre Ă©lĂ©ment de nature Ă justifier de ces difficultĂ© baisse significative des commandes ou du chiffre d'affaires est constituĂ©e dĂšs lors que la durĂ©e de cette baisse est, en comparaison avec la mĂÂȘme pĂ©riode de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, au moins Ă©gale Ă a 1 trimestre pour une entreprise de moins de 11 salariĂ©s ; b 2 trimestres consĂ©cutifs pour une entreprise d'au moins 11 salariĂ©s et de moins de 50 salariĂ©s ; c 3 trimestres consĂ©cutifs pour une entreprise d'au moins 50 salariĂ©s et de moins de 300 salariĂ©s ; d 4 trimestres consĂ©cutifs pour une entreprise de 300 salariĂ©s et plus ;2ð- Ă⏠des mutations technologiques ;3ð- Ă⏠une rĂ©organisation de l'entreprise nĂ©cessaire Ă la sauvegarde de sa compĂ©titivitĂ© ;4ð- Ă⏠la cessation d'activitĂ© de l' matĂ©rialitĂ© de la suppression, de la transformation d'emploi ou de la modification d'un Ă©lĂ©ment essentiel du contrat de travail s'apprĂ©cie au niveau de l' difficultĂ©s Ă©conomiques, les mutations technologiques ou la nĂ©cessitĂ© de sauvegarder la compĂ©titivitĂ© de l'entreprise s'apprĂ©cient au niveau de cette entreprise si elle n'appartient pas Ă un groupe et, dans le cas contraire, au niveau du secteur d'activitĂ© commun Ă cette entreprise et aux entreprises du groupe auquel elle appartient, Ă©tablies sur le territoire national, sauf l'application du prĂ©sent article, la notion de groupe dĂ©signe le groupe formĂ© par une entreprise appelĂ©e entreprise dominante et les entreprises qu'elle contrĂÂŽle dans les conditions dĂ©finies Ă l'article L. 233-1, aux I et II de l'article L. 233-3 et Ă l'article L. 233-16 du code de secteur d'activitĂ© permettant d'apprĂ©cier la cause Ă©conomique du licenciement est caractĂ©risĂ©, notamment, par la nature des produits, biens ou services dĂ©livrĂ©s, la clientĂšle ciblĂ©e, ainsi que les rĂ©seaux et modes de distribution, se rapportant Ă un mĂÂȘme marchĂ©.a Licenciement collectif pour motif Ă©conomiqueRalentissement de l'activitĂ©DĂšs que la direction prĂ©voit une diminution de l'activitĂ© de l'entreprise qui risque d'entraĂner la nĂ©cessitĂ© ultĂ©rieure de licenciement de personnel, elle doit en informer le comitĂ© Ă©conomique et social central ou le comitĂ© Ă©conomique et social, et le consulter sur les mesures Ă prendre pour Ă©viter cette Ă©ventualitĂ© par exemple la rĂ©duction de l'horaire de travail et notamment la rĂ©organisation du travail entre les services, le repos par roulement, le chĂÂŽmage partiel, la fermeture temporaire de tout ou partie de l'Ă©tablissement.Modification structurelle de l'entrepriseLorsque la direction dĂ©cide une modification des structures de l'entreprise dans le cadre d'une modernisation, d'une restructuration, d'une fusion, d'une concentration, d'une dĂ©centralisation, d'un transfert d'activitĂ© ĂąâŹÂŠ, etc., elle doit, dĂšs qu'elle est en mesure de prĂ©voir les consĂ©quences de cette modification dans le domaine de l'emploi, en informer le CSE, le consulter et Ă©tudier avec lui les conditions de mise en Ă âuvre de ces prĂ© malgrĂ© l'application de ces dispositions, et aprĂšs mise en Ă âuvre des obligations d'adaptation, de formation et de reclassement, l'employeur se voit contraint d'envisager le licenciement de plusieurs salariĂ©s, il devra dĂ©finir les critĂšres d'ordre des licenciements, et respecter la procĂ©dure de licenciement individuel ou collectif pour motif Ă©conomique de licenciement collectif pour motif Ă©conomiqueSi l'employeur envisage de licencier de 2 Ă 9 salariĂ©s dans une mĂÂȘme pĂ©riode de 30 jours, il devra respecter les dispositions prĂ©vues aux articles L. 1233-8 et suivants du code du l'employeur envisage de licencier au moins 10 salariĂ©s une mĂÂȘme pĂ©riode de 30 jours, il devra respecter les dispositions prĂ©vues aux articles L. 1233-21 et suivants et R. 1233-3-1 et suivants du code du Licenciement individuel pour motif Ă©conomiqueEn cas de licenciement individuel pour motif Ă©conomique, l'employeur devra respecter les dispositions prĂ©vues aux articles L. 1233-11 et suivants du code du Reclassement. ĂąâŹâ PrioritĂ© de rĂ©embaucheL'employeur recherche avec les reprĂ©sentants du personnel et les services administratifs compĂ©tents les possibilitĂ©s de reclassement soit dans la profession, soit hors de la profession, susceptibles de convenir aux salariĂ©s dont le licenciement a dĂ» ĂÂȘtre dĂ©cidĂ© ainsi que les moyens de formation et de reconversion qui peuvent ĂÂȘtre utilisĂ©s pour salariĂ©s licenciĂ©s dans le cadre d'un licenciement collectif pour raison Ă©conomique d'ordre structurel et qui ont trouvĂ© un nouvel emploi en cours de prĂ©avis peuvent quitter l'entreprise sans avoir Ă payer l'indemnitĂ© de prĂ©avis correspondant Ă la partie non exĂ©cutĂ©e de leur prĂ©avis et en conservant le bĂ©nĂ©fice de leur indemnitĂ© de licenciement calculĂ©e suivant le barĂšme prĂ©vu par l'article 47 de la prĂ©sente convention salariĂ©s concernĂ©s par un licenciement collectif d'ordre Ă©conomique bĂ©nĂ©ficient d'une prioritĂ© de rĂ©embauchage durant un dĂ©lai de 1 an Ă compter de la date de leur licenciement, s'ils manifestent le dĂ©sir d'user de cette prioritĂ© au cours de ce mĂÂȘme dĂ©lai. La lettre de licenciement mentionne la prioritĂ© de rĂ©embauchage ainsi que ses conditions de mise en Ă âuvre. Licenciement pour motif personnel En dehors de tout motif Ă©conomique, l'employeur, dans le cadre de son pouvoir de direction, peut procĂ©der au licenciement d'un salariĂ© pour un motif personnel, dĂšs lors que cette mesure est motivĂ©e par une cause rĂ©elle et sĂ© devra respecter la procĂ©dure suivante, dans le respect des dispositions lĂ©gales art. L. 1232-1 et suivants du code du travail ĂąâŹâ convocation Ă l'entretien prĂ©alable ; ĂąâŹâ entretien prĂ©alable ; ĂąâŹâ notification du ailleurs, il conviendra de respecter, selon le cas, les dispositions lĂ©gales spĂ©cifiques applicables en cas de licenciement pour motif disciplinaire. Rupture conventionnelle La rupture conventionnelle est un mode de rupture du contrat de travail d'un commun accord entre l'employeur et le salariĂ©.Soumise Ă un rĂ©gime juridique spĂ©cifique, sa mise en Ă âuvre doit respecter les dispositions lĂ©gales prĂ©vues aux articles L. 1237-11 et suivants du code du travail. Retraite Le dĂ©part Ă la retraite vise la situation d'un salariĂ© qui quitte volontairement l'entreprise pour bĂ©nĂ©ficier du droit Ă une pension de vieillesse. Ce mode de rupture du contrat de travail n'est possible que si le salariĂ© est en droit de faire liquider sa retraite, et remplit donc les conditions d'ĂÂąge dĂ©part Ă la mise Ă la retraite vise la situation oĂÂč l'employeur prend l'initiative de la rupture du contrat de travail, soit parce que le salariĂ© a atteint l'ĂÂąge d'attribution d'une retraite Ă taux plein, auquel cas il devra obtenir son accord, soit parce que le salariĂ© a atteint l'ĂÂąge de 70 ans, auquel cas il pourra le mettre d'office Ă la dĂ©part anticipĂ© Ă la retraite Ă l'initiative du salariĂ©, avant l'ĂÂąge de 60 ans, est subordonnĂ© Ă l'application de l'article L. 351-1-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale carriĂšres longues et/ou assurĂ©s handicapĂ©s. PrĂ©avis En cas de rupture du contrat de travail Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e d'un salariĂ© ayant effectuĂ© l'intĂ©gralitĂ© de sa pĂ©riode d'essai, un prĂ©avis est dĂ» par la partie qui prend l'initiative de la rupture. Ce prĂ©avis est fixĂ© en fonction du mode de rupture du contrat de travail, dans les conditions dĂ©finies de ruptureDurĂ©e du prĂ©avisLicenciementOuvriers et employĂ©s ĂąâŹâ 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansĂąâŹâ 2 mois en cas d'anciennetĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 2 ansTechniciens et agents de maĂtrise 2 moisCadres 3 moisDes dispositions lĂ©gales spĂ©cifiques sont prĂ©vues en cas de licenciement d'un salariĂ© bĂ©nĂ©ficiaire de l'obligation d'emploi des personnes handicapĂ© et employĂ©s ĂąâŹâ 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansĂąâŹâ 2 mois en cas d'anciennetĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 2 ansTechniciens et agents de maĂtrise 2 moisCadres 3 moisRupture conventionnellePas de prĂ©avis. La date de rupture du contrat est fixĂ©e d'un commun accord entre le salariĂ© et l' Ă la retraiteArticle L. 1237-10 du code du travailMise Ă la retraiteOuvriers et EmployĂ©s ĂąâŹâ 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansĂąâŹâ 2 mois en cas d'anciennetĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale Ă 2 ansTechniciens et Agents de maĂtrise 3 moisCadres 6 moisLa notification de la rupture du contrat de travail intervenant Ă l'initiative de l'employeur licenciement ou mise Ă la retraite doit ĂÂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception ; la date de 1re prĂ©sentation de la lettre recommandĂ©e fixe le point de dĂ©part du dĂ©lai-congĂ©.Si la rupture du contrat de travail intervient Ă l'initiative de l'employĂ© dĂ©mission ou dĂ©part Ă la retraite, celui-ci peut la notifier Ă l'employeur soit par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception, soit par lettre remise en mains propres contre dĂ© spĂ©cifiques au licenciement et Ă la dĂ©missionEn cas d'inobservation du prĂ©avis, non provoquĂ©e par une faute grave du salariĂ©, la partie dĂ©faillante doit Ă l'autre une indemnitĂ© Ă©gale au montant de la rĂ©munĂ©ration totale correspondant Ă la durĂ©e du prĂ©avis restant Ă indemnitĂ© ne se confond ni avec l'indemnitĂ© de licenciement ni avec celles Ă©ventuellement dues pour non-respect de la procĂ©dure lĂ©gale de licenciement ou pour rupture sans cause rĂ©elle et sĂ© du prĂ©avis n'a pas pour consĂ©quence, sauf faute grave du salariĂ©, d'avancer la date Ă laquelle le contrat prend fin. La dispense par l'employeur de l'exĂ©cution du travail pendant le prĂ©avis ne doit entraĂner, jusqu'Ă l'expiration de ce dĂ©lai, aucune diminution des salaires et avantages que le salariĂ© aurait reçus s'il avait continuĂ© Ă le salariĂ© congĂ©diĂ© trouve un nouvel emploi avant la fin du prĂ©avis, il peut demander l'autorisation de quitter son poste avant la fin de la pĂ©riode restant Ă courir, sans devoir l'indemnitĂ© de prĂ©avis correspondant Ă la partie non exĂ©cutĂ©e de son prĂ©avis, tout en conservant le bĂ©nĂ©fice de l'indemnitĂ© de licenciement due Ă la date Ă laquelle il quitte effectivement l' mĂÂȘme, l'employeur d'un salariĂ© dĂ©missionnaire peut le dispenser d'accomplir son temps de prĂ©avis si ce dernier lui en fait la demande5Ă©eri2t, i>Code du travail - art. L1233-3Licen>IARTnnu-1-7">nĂ© Ă ed="fclass="astft'e ep>Palign='left'>1ð-l/article/KALIARTI00003inkKALIARTI000037eDe mĂÂȘme, l'employeuail - 10Ă lariĂ© dĂ©mpour motif Ă©conomique ; ĂąâŹâ licenciement pour motif personnel ; ĂąâŹâ rupture conventionnelle eri2t, i>Licen>IARTnnu-1-7">nĂ© Ă ed="fclass="astft'e ep>Palign='Mise Ă la retraiteOuvriers et EmployĂ©s ĂąâŹâ 1 mois en cas d'anciennetĂ© infĂ©rieure Ă 2 ansSi le salariĂ© congĂ©diĂ© trouve un nouvel emploi avant la fin dail - 10'is, il peut demander l'autorisation de quitter son poste avant la fin de la pĂ©riode restant Ă courir, sans devoir l'indemnitĂ© de prĂ©avis correspondant Ă la partie non exĂ©cutĂ©e de son prĂ©avis, tout en conservant le bĂ©nĂ©fice de 5urel et qui ont trouvĂ© 95il - 11Ă la date Ă laquelle il quitte effectivement l'5treprise sans avoir 5urel et'>De mĂÂȘme, l'employeu5il - 11Ă lariĂ© dĂ©m la partie non exĂ©cutĂ©e de leur prĂ©avis et en conservant le bĂ©nĂ©fice de leur indemnitĂ© de licencieri2t, i>
MeilleurerĂ©ponse. blumette. 18 mai 2009 Ă 14:04. Bonjour, Biensure que non tu n'es pas trop jeune, moi j'ai 22 ans et enceinte de 5 mois 1/2!!! Maintenant il faut savoir que tu ne peux pas Calculer son ovulation l'observation du calendrier du cycle menstruelSi vos cycles menstruels sont rĂ©guliers, rien de plus simple pour calculer votre prochaine ovulation la seule phase fixe du cycle est en effet la phase post-ovulatoire ou lutĂ©ale qui dure invariablement 14 jours. Il vous suffit donc de soustraire 14 jours Ă la date estimĂ©e de vos prochaines rĂšgles. Exemple si elles doivent survenir le 30 du mois, il suffit de faire 30-14=16, vous ovulerez donc le 16 du mois en cours. Cette mĂ©thode de calcul sâapplique aussi bien aux cycles longs de 34 jours 34-14=ovulation au 20e jour du cycle, quâaux cycles courts de 22 jours 22-14=ovulation au 8e jour. Mais toutes les femmes nâont pas la chance dâavoir des cycles prĂ©visibles. Heureusement, il existe dâautres astuces et outils pour repĂ©rer la pĂ©riode idĂ©ale pour la lâovulation survient gĂ©nĂ©ralement au 14e jour dâun cycle de 28 jours, cela ne signifie pas quâelle a systĂ©matiquement lieu Ă la moitiĂ© du cycle câest-Ă -dire au 15e jour dâun cycle de 30 jours ou au 16e jour dâun cycle de 32 jours par exemple. La libĂ©ration de l'ovule survient environ 14 jours avant les prochaines rĂšgles donc au 16e jour dâun cycle de 30 jours puisque 30-14=16.VoilĂ pourquoi on ne peut connaĂźtre la pĂ©riode oĂč on ovule que de façon rĂ©trospective en prenant un calendrier par exemple, au moment des rĂšgles suivantes. C'est aussi pourquoi il est si compliquĂ© pour les femmes aux cycles irrĂ©guliers de calculer leur date dâovulation, ne pouvant pas anticiper la date de leurs prochaines rĂšgles. Pour rĂ©ussir Ă bien la repĂ©rer, pourquoi ne pas utiliser la mĂ©thode des courbes de tempĂ©ratures ou un test d'ovulation ? Que se passe-t-il le jour de lâovulation ?AprĂšs avoir passĂ© la premiĂšre phase prĂ©-ovulatoire ou folliculaire du cycle menstruel Ă prĂ©parer plusieurs ovules au 8e ou 10e jour du cycle, un seul dâentre eux continue de se dĂ©velopper tandis que les autres sâarrĂȘtent de progresser, lâovaire va finalement ne libĂ©rer quâun ovocyte mature, aussitĂŽt happĂ© par la trompe de Fallope. Câest lâexpulsion de cet ovule que dĂ©signe lâovulation. Certaines femmes ressentent alors une lĂ©gĂšre douleur ou un tiraillement. Si lâovocyte nâest pas fĂ©condĂ© dans ses 24 heures de durĂ©e de vie, il meurt. Sâil est fĂ©condĂ©, il lui restera encore Ă sâimplanter dans la muqueuse utĂ©rine aprĂšs 6 jours de progestation dĂ©veloppement de lâĆuf et descente dans la cavitĂ© utĂ©rine. Mais lĂ encore, fĂ©condation ne rime pas forcĂ©ment avec implantation aussi appelĂ©e nidation. Il ne vous restera plus qu'Ă faire le test pour savoir si vous ĂȘtes bĂ©bĂ© recevez nos articles par emailChaque semaine, recevez toutes les infos indispensables avant de vous lancer dans cette grande aventure !J'accepte de recevoir les offres d'Uni-mĂ©dias et ses partenaires En savoir plusCombien de temps dure l'ovulation ?Le Dr JoĂ«lle Bensimhon, gynĂ©cologue et auteure de La Grossesse pour les Nuls Ă©ditions First rappelle que si lâovulation ne dure que 24 heures, la pĂ©riode de fĂ©conditĂ© dĂ©bute gĂ©nĂ©ralement 4 jours avant la libĂ©ration de l'ovocyte et dure jusquâĂ 24 heures aprĂšs celle-ci, soit 5 jours au total. La durĂ©e de vie des spermatozoĂŻdes dans les voies gĂ©nitales de la femme pouvant aller jusquâĂ 7 jours, il suffirait dâavoir des rapports sexuels rĂ©guliers 2 Ă 3 fois par semaine pour augmenter ses chances de concevoir un bĂ©bĂ©. VoilĂ aussi pourquoi il est possible de tomber enceinte alors qu'on pensait ĂȘtre en dehors de sa date d'ovulation !Quel est le meilleur moment pour faire un test d'ovulation ?Les tests dâovulation urinaires vendus en pharmacie fonctionnent sur un principe simple ils dĂ©tectent le taux de LH hormone lutĂ©inisante, dont le pic prĂ©cĂšde lâovulation de 36 Ă 38h. Ces tests fiables peuvent donc dĂ©terminer si vous vous trouvez dans une pĂ©riode fĂ©conde ou non, et anticiper le meilleur moment pour concevoir un bĂ©bĂ©. Assez onĂ©reux Ă lâachat Ă partir de 23 ⏠les 5 et jusquâĂ plus de 100 ⏠pour un test Ă©lectronique Ă recharges, les tests dâovulation Ă usage unique nĂ©cessitent dâĂȘtre conduits sur 4 Ă 5 jours consĂ©cutifs au dĂ©but, puis 3 jours en moyenne les mois suivants. DĂšs que le test affiche positif, il est recommandĂ© dâavoir des rapports sexuels pour optimiser et maximiser ses chances de repĂ©rer son ovulation ? Comment savoir quand on ovule ? La courbe de tempĂ©ratureConseillĂ©e aux femmes qui essaient de concevoir depuis plusieurs mois sans succĂšs, la courbe de tempĂ©rature est une mĂ©thode est assez fastidieuse. Elle consiste Ă prendre sa tempĂ©rature tous les matins au rĂ©veil, dans les mĂȘmes conditions mĂȘme maniĂšre voie rectale, buccale ou axillaire, au mĂȘme moment et avec le mĂȘme thermomĂštre. Une fois la tempĂ©rature prise, il suffit de la reporter quotidiennement sur une feuille spĂ©ciale, Ă se procurer chez le gynĂ©cologue ou le pharmacien, ou sur le net. AprĂšs plusieurs semaines, on distingue alors deux pĂ©riodes durant la premiĂšre phase du cycle menstruel prĂ©-ovulatoire ou folliculaire, la tempĂ©rature corporelle de la femme est gĂ©nĂ©ralement basse autour de 36,5°C, tandis quâelle augmente environ 37°C durant la seconde phase post-ovulatoire ou lutĂ©ale avec la production de progestĂ©rone. Câest entre ces deux pĂ©riodes que lâovulation se produit, au moment oĂč la courbe de tempĂ©rature montre le dernier point bas, juste avant lâaugmentation thermique. Une fois l'augmentation de tempĂ©rature constatĂ©e, l'ovulation a dĂ©jĂ eu lieu. A priori la pĂ©riode de fĂ©conditĂ© est passĂ©e, il faudra attendre le mois que les valeurs en elles-mĂȘmes n'ont pas vraiment d'importance, car la tempĂ©rature basale varie d'une femme Ă l'autre. Ce sont les variations de tempĂ©rature qui sont dure combien de jours ? Quelle est la pĂ©riode de fĂ©conditĂ© ?La durĂ©e de l'ovulation est trĂšs courte 48 heures environ. A savoir les spermatozoĂŻdes peuvent survivre prĂšs de 5 jours dans les voies gĂ©nitales fĂ©minines. Il est donc possible de tomber enceinte Ă la suite d'un rapport sexuel qui a eu lieu quelques jours avant l'ovulation. Le calcul de la pĂ©riode de fĂ©conditĂ© ne peut donc pas ĂȘtre extrĂȘmement calculer sa date d'ovulation quand on a un cycle court ?Si vos cycles sont courts 21 jours par exemple mais rĂ©guliers, votre ovulation se produira le 7e jour aprĂšs la survenue de vos rĂšgles. Pour calculer la date de l'ovulation, il suffit de soustraire 14 jours Ă la durĂ©e du cycle 21-14 = 7e jour. Pour 22 jours, 22-14 = 8e jour. Ces 14 jours sont dĂ©nommĂ©s âphase lutĂ©aleâ. Celle-ci ne varie pas. Comment calculer sa date d'ovulation quand on a un cycle irrĂ©gulier ?Quand on a un cycle irrĂ©gulier, il est plus difficile de repĂ©rer son ovulation avec un simple calcul de date. On peut tenter l'observation des courbes de tempĂ©rature voir ci-dessus, ou l'observation des sĂ©crĂ©tions vaginales en effet, durant la pĂ©riode la plus fertile, la glaire cervicale devient plus claire et prend une texture Ă©lastique. Quel est le meilleur moment du cycle pour tomber enceinte ?La pĂ©riode la plus propice pour concevoir un bĂ©bĂ© s'Ă©tale entre le quatriĂšme jour avant l'ovulation et se termine 24 heures aprĂšs, pour un cycle de 28 jours soit entre le dixiĂšme jour et le quinziĂšme jour du cycle. En vidĂ©o L'ovulation n'a pas forcĂ©ment lieu au 14e jour du cycleEt en cas dâabsence dâovulation ?Contrairement au dispositif intra-utĂ©rin DIU au cuivre qui nâempĂȘche pas lâovulation, mais lâaccĂšs des spermatozoĂŻdes aux trompes de Fallope et lâimplantation de lâĆuf dans la paroi utĂ©rine, le principe du contraceptif hormonal pilule, implant, patch, injection, anneau vaginal est prĂ©cisĂ©ment dâempĂȘcher ce mĂ©canisme physiologique dâavoir lieu, en inhibant notamment les hormones entrant en jeu FSH et LH. Certains contraceptifs lĂ©gers permettent cependant Ă l'ovulation de se produire, et jouent sur d'autres facteurs de fĂ©conditĂ© glaire cervicale et muqueuse utĂ©rine. MalgrĂ© tout, il faut souvent plusieurs mois pour que le cycle menstruel reprenne son cours normalement aprĂšs l'arrĂȘt de la contraception. Il peut ainsi arriver qu'aucune ovulation ne se produise lors du premier cycle sans pilule, ou qu'au contraire plusieurs ovulations aient diffĂ©rents troubles de l'ovulation Il existe aussi des facteurs mĂ©dicaux responsables dâune anovulation, ou absence dâovulation syndrome des ovaires polykystiques, hyperprolactinĂ©mie, anomalies chromosomiques, insuffisance ovarienne, mĂ©nopause prĂ©coceâŠ. En cas de troubles de lâovulation sur la durĂ©e, un bilan hormonal permet dâorienter le diagnostic du mĂ©decin ou du gynĂ©cologue, et de proposer un Ă©ventuel traitement pour rĂ©gulariser les cycles et favoriser l' est le meilleur moyen pour tomber enceinte ? Selon le Dr Martine Depondt-Gadet, mĂ©decin acupuncteur, diplĂŽmĂ©e en Ă©chographie gynĂ©co-obstĂ©tricale et auteure de l'ouvrage StĂ©rilitĂ© et InfertilitĂ© comment dĂ©bloquer les barrages psychologiques qui entravent la fĂ©conditĂ© ? Ă©ditions Dangles, "Le meilleur moyen dâarriver Ă faire un bĂ©bĂ©, câest encore de ne pas y penser et de ne rien calculer", la pression psychologique et lâobsession de la grossesse pouvant ĂȘtre de vrais freins Ă la conception." AprĂšsle dĂ©but de chaque phase, la prochaine sĂ©rie d'ingĂ©nieurs a besoin d'informations dĂ©taillĂ©es sur la phase prĂ©cĂ©dente. Pour ce faire, ils doivent avoir interagi avec l'autre, la vidĂ©oconfĂ©rence est la meilleure solution jamais pour les ingĂ©nieurs d'Ă©tudier l'Ă©tat de la phase de dĂ©veloppement du produit. Ce scĂ©nario permettra Ă l' industrie manufacturiĂšre en