Nous vous proposons, ci-dessous, une liste de courriers qui vous seront utiles pendant l'exercice de votre mandat - soit pour votre parent placĂ© sous votre protection juridique ou si la mesure vous est confiĂ©e en tant que proche - soit pour tout majeur protĂ©gĂ© si vous exercez Ă titre professionnel. Cette liste n'est pas exhaustive mais elle vous permet d'avoir des repĂšres sur les courriers qu'il est souvent indispensable d'adresser aux organismes au cours de votre mission. Vous y trouverez, un modĂšle de courrier que vous pourrez personnaliser en fonction de la particularitĂ© de la situation de la personne protĂ©gĂ©e. Vous pouvez tĂ©lĂ©charger ces courriers au format Word ou PDF. vous les propose gratuitement et libre de droits. A noter ces modĂšles de courrier prennent en compte la rĂ©forme du 23 mars 2019. _________________________ Vous pouvez nous faire part de vos commentaires sur ces modĂšles de courriers ou nous communiquer vos suggestions d'amĂ©lioration en nous contactant. - Page actualisĂ©e et vĂ©rifiĂ©e le 1er fĂ©vrier 2022 - Autorisation de retrait bancaire curatelle Autorisation de placement bancaire curatelle Demande de virement inter-bancaire compte courant toute mesure RequĂȘte en ouverture de compte "assurance-vie" curatelle RequĂȘte en disposition des meubles meublants si vente immobiliĂšre tutelle RequĂȘte en placement "assurance-vie" tutelle RequĂȘte en ouverture de compte "assurance-vie" tutelle RequĂȘte en clĂŽture de compte bancaire tutelle RequĂȘte en ouverture de compte bancaire tutelle RequĂȘte en ouverture de compte bancaire curatelle RequĂȘte en clĂŽture de compte bancaire curatelle Questionnaire mĂ©dical en vue d'une intervention tutelle ModĂšle de courrier Ă complĂ©ter pendant la mesure toute mesure RequĂȘte pour la mise vente d'un bien immobilier tutelle RequĂȘte pour signer les actes d'une vente immobiliĂšre tutelle RequĂȘte en retrait d'Ă©pargne tutelle RequĂȘte en rĂ©siliation de bail toute mesure PrĂ©avis de dĂ©part toute mesure Attestation d'autorisation de soins tutelle Demande de relevĂ©s de compte au 31 DĂ©cembre toute mesure PagesLesfonctionnaires ont la possibilitĂ© de bĂ©nĂ©ficier dâun congĂ© exceptionnel pour diffĂ©rents motifs tels que des Ă©vĂ©nements familiaux, des
N° 4161 ââ ASSEMBLĂE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 TREIZIĂME LĂGISLATURE EnregistrĂ© Ă la PrĂ©sidence de lâAssemblĂ©e nationale le 11 janvier 2012. RAPPORT FAIT AU NOM DE LA COMMISSION DES LOIS CONSTITUTIONNELLES, DE LA LĂGISLATION ET DE LâADMINISTRATION GĂNĂRALE DE LA RĂPUBLIQUE SUR LA PROPOSITION DE LOI N° 2282 de M. SAUVEUR GANDOLFI-SCHEIT ET PLUSIEURS DE SES COLLĂGUES, visant Ă consacrer le droit au rapprochement familial pour les dĂ©tenus condamnĂ©s, PAR M. Sauveur GANDOLFI-SCHEIT, DĂ©putĂ©. ââ LES MODIFICATIONS APPORTĂES Ă LA PROPOSITION DE LOI PAR LA COMMISSION DES LOIS 5 INTRODUCTION 7 I.â LâOBJECTIF DE MAINTIEN DES LIENS FAMILIAUX DES DĂTENUS DEMEURE INSUFFISAMMENT PRIS EN COMPTE DANS NOTRE LĂGISLATION 9 A. LES AVANCĂES DE LA LOI PĂNITENTIAIRE DE 2009 9 B. LES DĂTENUS CONDAMNĂS EXCLUS DU BĂNĂFICE DU RAPPROCHEMENT FAMILIAL 10 II.â LA PROPOSITION DE LOI VISE Ă FAVORISER LE RAPPROCHEMENT FAMILIAL DES DĂTENUS CONDAMNĂS 11A. LA RĂDACTION INITIALE DE LA PROPOSITION DE LOI 12 B. LES MODIFICATIONS APPORTĂES PAR LA COMMISSION DES LOIS 12 DISCUSSION GĂNĂRALE 17 EXAMEN DE LâARTICLE UNIQUE 19 Article unique articles 717-1 AA [nouveau] et 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale Rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s 19TABLEAU COMPARATIF 21 AMENDEMENTS EXAMINĂS PAR LA COMMISSION 23 LES MODIFICATIONS APPORTĂES Ă LA PROPOSITION DE LOI PAR LA COMMISSION DES LOIS Ă lâinitiative de son rapporteur, la commission des Lois a adoptĂ© une nouvelle rĂ©daction de lâarticle unique de la proposition de loi. Le texte consacre dĂ©sormais au niveau lĂ©gislatif la procĂ©dure dite dâ orientation » des dĂ©tenus condamnĂ©s actuellement prĂ©vue dans la partie rĂ©glementaire du code de procĂ©dure pĂ©nale et y ajoute lâobjectif de maintien des liens familiaux, qui doit conduire Ă ce que les dĂ©tenus condamnĂ©s soient en principe incarcĂ©rĂ©s dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur domicile. Plus prĂ©cisĂ©ment, la personne condamnĂ©e devrait ĂȘtre affectĂ©e dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire le plus proche de son domicile correspondant Ă son profil. Ce dernier serait dĂ©terminĂ© notamment par son Ăąge, son sexe, ses antĂ©cĂ©dents, son Ă©tat de santĂ©, son projet dâinsertion, sa situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, son comportement en dĂ©tention. Cette obligation dâaffectation dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire le plus proche de son domicile pourrait cependant ĂȘtre tenue en Ă©chec soit pour des motifs de sĂ©curitĂ© des personnes et des biens, soit en raison du projet dâexĂ©cution de la peine. Pour lâadministration pĂ©nitentiaire, lâaffectation dans lâĂ©tablissement le plus proche du domicile ne constituerait, de surcroĂźt, quâune obligation de moyens, ayant vocation Ă ĂȘtre satisfaite Ă chaque fois que câest possible ». En consĂ©quence, la commission des Lois a modifiĂ© lâintitulĂ© de la proposition de loi, qui vise dĂ©sormais Ă favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s ». MESDAMES, MESSIEURS, Le maintien des liens familiaux des personnes dĂ©tenues constitue un enjeu majeur de la bonne exĂ©cution des peines. La sanction pĂ©nale est individuelle elle ne saurait donc sâĂ©tendre, fĂ»t-ce indirectement, Ă la famille et aux proches de la personne condamnĂ©e. En outre, la prĂ©servation des attaches familiales permet de favoriser la rĂ©insertion et la prĂ©vention de la rĂ©cidive. La question de lâincarcĂ©ration des dĂ©tenus dans des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires proches de leur famille a souvent Ă©tĂ© posĂ©e Ă propos de dĂ©tenus originaires de rĂ©gions ou de territoires pĂ©riphĂ©riques, par exemple la Corse. Lâaffectation de dĂ©tenus originaires de la Corse dans des Ă©tablissements situĂ©s sur le continent rend effectivement beaucoup plus difficile le maintien de liens avec leur famille et leurs proches. Pour autant, cette problĂ©matique est loin dâĂȘtre rĂ©ductible Ă ce seul cas elle est susceptible dâintĂ©resser tous les dĂ©tenus, sur lâensemble du territoire national. Cette prĂ©occupation du rapprochement familial des dĂ©tenus est dâailleurs portĂ©e au niveau europĂ©en, dans lâune des rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes Ă©laborĂ©es par le Conseil de lâEurope les dĂ©tenus doivent ĂȘtre rĂ©partis autant possible dans des prisons situĂ©es prĂšs de leur foyer ou de leur centre de rĂ©insertion sociale » 1. Câest dans cette optique que la prĂ©sente proposition de loi vise Ă favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s. I.â LâOBJECTIF DE MAINTIEN DES LIENS FAMILIAUX DES DĂTENUS DEMEURE INSUFFISAMMENT PRIS EN COMPTE DANS NOTRE LĂGISLATION La prĂ©occupation de rapprochement familial des dĂ©tenus nâa Ă©tĂ© que rĂ©cemment consacrĂ©e par notre lĂ©gislation. Sa reconnaissance, que lâon doit Ă la loi pĂ©nitentiaire n° 2009-1436 du 24 novembre 2009, ne concerne de surcroĂźt que les prĂ©venus en attente de jugement, non les dĂ©tenus condamnĂ©s. A. LES AVANCĂES DE LA LOI PĂNITENTIAIRE DE 2009Outre quâelle dĂ©coule implicitement de lâarticle 8 de la Convention europĂ©enne des droits de lâhomme, relatif au droit au respect de la vie privĂ©e et familiale 2, la prĂ©occupation du maintien des liens familiaux de la personne dĂ©tenue transparaĂźt dans plusieurs des rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes Ă©laborĂ©es par le Conseil de lâEurope 3 â les dĂ©tenus doivent ĂȘtre rĂ©partis autant que possible dans des prisons situĂ©es prĂšs de leur foyer ou de leur centre de rĂ©insertion sociale rĂšgle ; â les dĂ©tenus doivent ĂȘtre autorisĂ©s Ă communiquer aussi frĂ©quemment que possible avec leur famille rĂšgle ; â les modalitĂ©s des visites doivent permettre aux dĂ©tenus de maintenir et de dĂ©velopper des relations familiales de façon aussi normale que possible rĂšgle ; â lorsque les circonstances le permettent, le dĂ©tenu doit ĂȘtre autorisĂ© Ă quitter la prison â soit sous escorte, soit librement â pour rendre visite Ă un parent malade, assister Ă des obsĂšques ou pour dâautres raisons humanitaires rĂšgle ; â la sanction disciplinaire ne peut pas consister en une interdiction totale des contacts avec la famille rĂšgle JusquâĂ 2009, lâessentiel des rĂšgles de droit interne relatives aux liens familiaux des dĂ©tenus Ă©tait de niveau rĂ©glementaire. La loi pĂ©nitentiaire prĂ©citĂ©e a eu le mĂ©rite dâĂ©lever la plupart dâentre elles au niveau lĂ©gislatif, en particulier dans la section 4 de son chapitre III, intitulĂ©e De la vie privĂ©e et familiale et des relations avec lâextĂ©rieur ». Câest ainsi que lâarticle 35 de cette loi dispose â notamment â que le droit des personnes dĂ©tenues au maintien des relations avec les membres de leur famille sâexerce soit par les visites que ceux-ci leur rendent, soit, pour les condamnĂ©s et si leur situation pĂ©nale lâautorise, par les permissions de sortir des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires ». Les prĂ©venus peuvent recevoir au moins trois visites par semaine, tandis que les condamnĂ©s peuvent recevoir au moins une visite par semaine â dans les deux cas sous rĂ©serve des motifs liĂ©s au maintien du bon ordre et de la sĂ©curitĂ© ou Ă la prĂ©vention des infractions ». Par ailleurs, lâarticle 36 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009 consacre au niveau lĂ©gislatif les unitĂ©s de vie familiale et les parloirs familiaux. En particulier, cet article prĂ©voit que toute personne dĂ©tenue peut bĂ©nĂ©ficier, Ă sa demande, dâau moins une visite trimestrielle dans lâun ou lâautre de ces cadres, pour une durĂ©e fixĂ©e en tenant compte de lâĂ©loignement du visiteur ». Sâagissant du rapprochement familial proprement dit, lâarticle 34 de la mĂȘme loi dispose que les prĂ©venus dont lâinstruction est achevĂ©e et qui attendent leur comparution devant la juridiction de jugement peuvent bĂ©nĂ©ficier dâun rapprochement familial jusquâĂ leur comparution devant la juridiction de jugement ». Cet article, introduit Ă lâAssemblĂ©e nationale le 17 septembre 2009, Ă lâinitiative de Mme Marietta Karamanli, est mis en Ćuvre par lâarticle R. 57-8-7 du code de procĂ©dure pĂ©nale 4, selon lequel â le directeur interrĂ©gional des services pĂ©nitentiaires, aprĂšs avis conforme du magistrat saisi du dossier de la procĂ©dure, peut faire droit Ă la demande de rapprochement familial de la personne dĂ©tenue prĂ©venue dont lâinstruction est achevĂ©e et qui attend sa comparution devant la juridiction de jugement ; â le ministre de la Justice peut, dans les mĂȘmes conditions, faire droit Ă une telle demande lorsquâelle a pour effet le transfert dâune personne dĂ©tenue dâune direction interrĂ©gionale Ă une autre, dâune personne inscrite au rĂ©pertoire des dĂ©tenus particuliĂšrement signalĂ©s ou dâune personne prĂ©venue pour acte de terrorisme. B. LES DĂTENUS CONDAMNĂS EXCLUS DU BĂNĂFICE DU RAPPROCHEMENT FAMILIALRien, dans notre droit actuel, ne favorise le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s. Tout au plus lâarticle D. 402 du code de procĂ©dure pĂ©nale prĂ©voit-il quâ en vue de faciliter le reclassement familial des dĂ©tenus Ă leur libĂ©ration, il doit ĂȘtre particuliĂšrement veillĂ© au maintien et Ă lâamĂ©lioration de leurs relations avec leurs proches, pour autant que celles-ci paraissent souhaitables dans lâintĂ©rĂȘt des uns et des autres ». En revanche, lâaffectation des personnes condamnĂ©es dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire se fait en fonction dâune sĂ©rie de critĂšres Ă©numĂ©rĂ©s dans le code de procĂ©dure pĂ©nale dont est absente â Ă tout le moins explicitement â la question des liens familiaux. Lâarticle 717-1 prĂ©voit ainsi que la rĂ©partition des condamnĂ©s dans les prisons Ă©tablies pour peines sâeffectue compte tenu de leur catĂ©gorie pĂ©nale, de leur Ăąge, de leur Ă©tat de santĂ© et de leur personnalitĂ© ». Quant Ă lâarticle D. 74 du mĂȘme code, qui dĂ©finit la procĂ©dure dite dâ orientation » des personnes condamnĂ©es, il fait rĂ©fĂ©rence Ă la personnalitĂ© du condamnĂ©, son sexe, son Ăąge, ses antĂ©cĂ©dents, sa catĂ©gorie pĂ©nale, son Ă©tat de santĂ© physique et mentale, ses aptitudes, ses possibilitĂ©s de rĂ©insertion sociale et, dâune maniĂšre gĂ©nĂ©rale, tous renseignements susceptibles dâĂ©clairer lâautoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©cider de lâaffectation la plus adĂ©quate » 5. En outre, la possibilitĂ© de rapprochement familial introduite Ă lâarticle 34 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009 est limitĂ©e aux seuls prĂ©venus dont lâinstruction est achevĂ©e » et qui sont en attente de jugement. Pour votre rapporteur, une telle limitation nâest pas justifiĂ©e. Outre quâil nây a pas lieu de priver les personnes condamnĂ©es 6 du bĂ©nĂ©fice du rapprochement familial, la lĂ©gislation actuelle est susceptible de conduire Ă des situations trĂšs regrettables, dans lesquelles un prĂ©venu serait incarcĂ©rĂ© loin de sa famille durant lâinstruction, puis rapprochĂ© de celle-ci dans lâattente de son jugement, avant dâĂȘtre de nouveau Ă©loignĂ© en cas de condamnation. II.â LA PROPOSITION DE LOI VISE Ă FAVORISER LE RAPPROCHEMENT FAMILIAL DES DĂTENUS CONDAMNĂS La prĂ©sente proposition de loi vise Ă permettre aux dĂ©tenus condamnĂ©s dâĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire proche de leur famille. Alors que, dans sa version initiale, cette proposition tendait Ă consacrer un droit au rapprochement familial, la nĂ©cessaire prise en compte des autres exigences et contraintes de la politique pĂ©nitentiaire a conduit votre rapporteur Ă privilĂ©gier un mĂ©canisme consistant, plus modestement mais plus efficacement, Ă favoriser le rapprochement familial des condamnĂ©s. A. LA RĂDACTION INITIALE DE LA PROPOSITION DE LOIDans sa rĂ©daction initiale, la prĂ©sente proposition de loi vise Ă consacrer » le droit » au rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s. Son article unique pose le principe selon lequel les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation ». Sauf exception, les dĂ©tenus condamnĂ©s devraient ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire situĂ© Ă moins de 200 kilomĂštres de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation ». Ce critĂšre dâĂ©loignement sâinspire des articles 127 7 et 135-2 8 du code de procĂ©dure pĂ©nale. En cas dâabsence de place disponible dans la catĂ©gorie pertinente dâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire â maison centrale ou centre de dĂ©tention â, le droit au rapprochement familial sâexercerait dans un autre type dâĂ©tablissement, le cas Ă©chĂ©ant dans une maison dâarrĂȘt, dans laquelle pourrait ĂȘtre mis en place un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e ». B. LES MODIFICATIONS APPORTĂES PAR LA COMMISSION DES LOISLa principale difficultĂ© posĂ©e par la rĂ©daction initiale de la proposition de loi rĂ©side dans la conciliation entre, dâune part, lâobjectif de rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s et, dâautre part, les nombreuses autres exigences et contraintes gouvernant lâaffectation des dĂ©tenus dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires â sous rĂ©serve du deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle 717 du code de procĂ©dure pĂ©nale 9, les condamnĂ©s purgent normalement leur peine dans un Ă©tablissement pour peines, qui peut ĂȘtre une maison centrale, un centre de dĂ©tention, un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire spĂ©cialisĂ© pour mineurs, un centre de semi-libertĂ© ou un centre pour peines amĂ©nagĂ©es article D. 70 du mĂȘme code ; â dâautres critĂšres que la proximitĂ© du dĂ©tenu avec sa famille ou son domicile doivent ĂȘtre pris en compte pour dĂ©terminer lâaffectation dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire. Le deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale mentionne ainsi la catĂ©gorie pĂ©nale, lâĂąge, lâĂ©tat de santĂ© et la personnalitĂ© des dĂ©tenus ; â les personnes condamnĂ©es pour une infraction pour laquelle le suivi socio-judiciaire est encouru doivent exĂ©cuter leur peine dans des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires permettant dâassurer un suivi mĂ©dical et psychologique adaptĂ© » troisiĂšme alinĂ©a du mĂȘme article ; â les personnes condamnĂ©es bĂ©nĂ©ficient dâun encellulement individuel dans les conditions prĂ©vues Ă lâarticle 717-2 du code de procĂ©dure pĂ©nale 10 et Ă lâarticle 100 de la loi pĂ©nitentiaire de 2009 11. Par consĂ©quent, lâinscription dans la loi dâun droit inconditionnĂ© au rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s paraĂźt difficilement rĂ©alisable, sauf Ă ce quâune telle affirmation demeure lettre morte en pratique. Les rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes prĂ©voient dâailleurs que la rĂ©partition des dĂ©tenus doit aussi prendre en considĂ©ration les exigences relatives Ă la poursuite et aux enquĂȘtes pĂ©nales, Ă la sĂ©curitĂ© et Ă la sĂ»retĂ©, ainsi que la nĂ©cessitĂ© dâoffrir des rĂ©gimes appropriĂ©s Ă tous les dĂ©tenus » rĂšgle Câest pourquoi, Ă lâinitiative de votre rapporteur, la commission des Lois a modifiĂ© la prĂ©sente proposition de loi, afin de substituer Ă la rigiditĂ© du mĂ©canisme initial un dispositif plus souple et plus rĂ©aliste. Ainsi, lâarticle unique de la proposition de loi, tel que modifiĂ© par votre Commission, Ă©lĂšve au niveau lĂ©gislatif la procĂ©dure dâorientation des condamnĂ©s actuellement prĂ©vue aux articles D. 74 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale et ajoute Ă cette procĂ©dure un objectif de maintien des liens familiaux, qui doit conduire Ă ce que les dĂ©tenus condamnĂ©s soient, en principe, incarcĂ©rĂ©s dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur domicile. Ă lâinstar de ce que prĂ©voit lâactuel premier alinĂ©a de lâarticle D. 75 du mĂȘme code, cette procĂ©dure dâorientation serait obligatoire pour les condamnĂ©s majeurs dont le temps dâincarcĂ©ration restant Ă subir est supĂ©rieur Ă deux ans et pour les condamnĂ©s mineurs pour lesquels ce temps est supĂ©rieur Ă trois mois. Cette procĂ©dure permettrait de dĂ©terminer le profil de la personne condamnĂ©e, en fonction notamment de son Ăąge, son sexe, ses antĂ©cĂ©dents, son Ă©tat de santĂ©, son projet dâinsertion, sa situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, son comportement en dĂ©tention. Lâadministration pĂ©nitentiaire aurait alors lâobligation de proposer Ă la personne condamnĂ©e une affectation dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă son profil qui est le plus proche de son domicile. Cette obligation pourrait cependant ĂȘtre tenue en Ă©chec soit pour des motifs de sĂ©curitĂ© des personnes et des biens », soit en raison du projet dâexĂ©cution de la peine » 12. Pour lâadministration pĂ©nitentiaire, lâaffectation dans lâĂ©tablissement le plus proche du domicile ne constituerait, de surcroĂźt, quâune obligation de moyens, ayant vocation Ă ĂȘtre satisfaite Ă chaque fois que câest possible ». La rĂ©daction retenue sâinspire de celle de la rĂšgle pĂ©nitentiaire europĂ©enne n° prĂ©citĂ©e, selon laquelle les dĂ©tenus doivent ĂȘtre rĂ©partis autant que possible » dans des prisons situĂ©es prĂšs de leur foyer ou de leur centre de rĂ©insertion sociale. Deux autres diffĂ©rences avec la rĂ©daction initiale de la proposition de loi doivent ĂȘtre signalĂ©es â compte tenu du maillage territorial actuel des Ă©tablissements pĂ©nitentiaires et de la nĂ©cessitĂ© de soumettre chaque dĂ©tenu Ă un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© adaptĂ©, la distance maximale de 200 kilomĂštres entre le lieu dâincarcĂ©ration et le lieu de rĂ©sidence de la personne condamnĂ©e au moment de son arrestation nâa pas Ă©tĂ© reprise dans la rĂ©daction adoptĂ©e par la commission des Lois ; â la rĂ©fĂ©rence au domicile de la personne condamnĂ©e a paru plus pertinente que celle du lieu de rĂ©sidence au moment de lâarrestation, dĂšs lors que plusieurs annĂ©es peuvent sâĂȘtre Ă©coulĂ©es entre lâarrestation et la condamnation dĂ©finitive. Au total, cette nouvelle rĂ©daction de la proposition loi vise Ă faire en sorte que le critĂšre de la proximitĂ© du lieu de dĂ©tention des personnes condamnĂ©es avec leur domicile â et, partant, avec leur famille et leurs proches â soit systĂ©matiquement pris en compte par les services de lâadministration pĂ©nitentiaire chargĂ©s de lâorientation et de lâaffectation des dĂ©tenus. Ă cet Ă©gard, votre rapporteur signale que la prise en compte des liens familiaux lors de lâaffectation initiale dâune personne condamnĂ©e est dâautant plus importante que les juridictions administratives considĂšrent comme des mesures dâordre intĂ©rieur, en principe non susceptibles de recours, les dĂ©cisions dâaffectation consĂ©cutives Ă une condamnation et les dĂ©cisions de changement dâaffectation entre Ă©tablissements de mĂȘme nature 13. * * * DISCUSSION GĂNĂRALE Au cours de sa sĂ©ance du mercredi 11 janvier 2012, la Commission procĂšde Ă lâexamen de la proposition de loi de M. Sauveur Gandolfi-Scheit et plusieurs de ses collĂšgues visant Ă consacrer le droit au rapprochement familial pour les dĂ©tenus condamnĂ©s n° 2282. AprĂšs lâexposĂ© du rapporteur, une discussion gĂ©nĂ©rale sâengage. M. Dominique Raimbourg. Je souhaiterais aborder un point de procĂ©dure. Lors de lâexamen de la loi sur lâexĂ©cution des peines, nous avions dĂ©posĂ© des amendements similaires, mais ils avaient Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©s irrecevables au titre de lâarticle 40 de la Constitution. LâĂ©galitĂ© de traitement imposerait de soumettre cette proposition de loi Ă la mĂȘme procĂ©dure. Sur le fond, cependant, on ne peut quâĂȘtre dâaccord avec le principe du regroupement familial, dĂšs lors quâil ne sâagit pas dâun droit, mais dâune simple possibilitĂ© donnĂ©e Ă lâadministration pĂ©nitentiaire. Il est souhaitable, en effet, de faire en sorte que lâincarcĂ©ration des dĂ©tenus ait lieu dans les meilleures conditions. Il est vrai que la question sâest posĂ©e avec une acuitĂ© particuliĂšre pour les dĂ©tenus corses, dans la mesure oĂč le pĂŽle judiciaire antiterroriste est situĂ© Ă Paris, mais le problĂšme me semble largement rĂ©glĂ© dĂ©sormais, ces dĂ©tenus ont Ă©tĂ© affectĂ©s dans des prisons corses. Cela Ă©tant, on ne peut quâapprouver le contenu de cette proposition de loi. M. Claude Goasguen. Enfin, cette proposition de loi est examinĂ©e par notre assemblĂ©e ! Jâai participĂ©, il y a au moins dix ans de cela, Ă une commission dâenquĂȘte sur les prisons dont une des conclusions Ă©tait dĂ©jĂ la nĂ©cessitĂ© de favoriser le rapprochement des prisonniers avec leur lieu de domicile, en Corse comme dans dâautres dĂ©partements. Cependant, le nouveau titre proposĂ© par le rapporteur me semble suspect. Que signifie favoriser un principe » ? Câest souvent avec de telles formules alambiquĂ©es que les administrations parviennent Ă dĂ©tourner des rĂšgles qui les gĂȘnent. Mieux vaudrait parler dâune proposition de loi visant Ă favoriser le rapprochement familial » pour les dĂ©tenus condamnĂ©s. Il ne faudrait pas, en effet, que le choix du titre ait pour effet dâattĂ©nuer la portĂ©e de cette proposition courageuse. M. Dominique Perben. Cette initiative va dans le bon sens, dâautant que des travaux ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans les prisons â en particulier dans les dĂ©partements corses â qui en rendent la mise en Ćuvre possible. Une chose, en effet, est de poser un principe ; encore faut-il que lâadministration pĂ©nitentiaire soit en mesure de lâappliquer dans des conditions de sĂ©curitĂ© satisfaisantes. Je voterai donc sans hĂ©sitation le texte proposĂ© pour lâarticle unique. En revanche, sâagissant du titre, je suis de lâavis de notre collĂšgue Goasguen. Jâimagine que ce changement a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© Ă notre rapporteur, ⊠M. Claude Goasguen. Je le suppose aussi ! M. Dominique Perben. âŠmais je prĂ©fĂšre le titre initial. M. GuĂ©nhaĂ«l Huet. La nuit derniĂšre, au cours du dĂ©bat sur lâexĂ©cution des peines, lâopposition a tenu des propos excessifs, nous accusant dâopter pour le tout-carcĂ©ral », de vouloir jeter tout le monde en prison, de mener une politique pĂ©nale fondĂ©e sur la seule rĂ©pression. Cette proposition de loi, venant aprĂšs la loi pĂ©nitentiaire de 2009, est la preuve du contraire nous faisons en sorte dâinclure des Ă©lĂ©ments dâhumanitĂ© dans notre procĂ©dure pĂ©nale et de favoriser la rĂ©insertion. Mme Maryse Joissains-Masini. On ne peut pas poser un principe gĂ©nĂ©ral en faveur du rapprochement sans lâassortir de conditions relatives Ă lâĂąge, Ă lâĂ©tat de santĂ©, etc. En effet, il nâexiste pas nĂ©cessairement un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire adĂ©quat Ă proximitĂ© du domicile de chaque dĂ©tenu. Cela Ă©tant, lâexpression chaque fois que câest possible » me semble de trop. DĂšs lors que les conditions sont rĂ©unies, il convient dâappliquer la loi. M. Philippe Houillon. Je partage lâavis des prĂ©cĂ©dents orateurs, y compris sur le titre. Le rapporteur ne devrait-il pas retirer lâamendement CL 2 ? M. le prĂ©sident Jean-Luc Warsmann. Il va le rectifier dans le sens souhaitĂ©. La Commission en vient Ă lâexamen de lâarticle unique de la proposition de loi. EXAMEN DE LâARTICLE UNIQUE Article unique articles 717-1 AA [nouveau] et 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale Rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s Dans sa rĂ©daction initiale, cet article visait Ă consacrer » un vĂ©ritable droit » au rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s voir la prĂ©sentation de la proposition de loi. Ă lâinitiative de votre rapporteur, la commission des Lois a adoptĂ© une rĂ©daction entiĂšrement nouvelle du prĂ©sent article. Le I consacre au niveau lĂ©gislatif â dans un nouvel article 717-1 AA du code de procĂ©dure pĂ©nale â la procĂ©dure dite dâ orientation » par lâadministration pĂ©nitentiaire des personnes condamnĂ©es. Cette procĂ©dure, actuellement prĂ©vue aux articles D. 74 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale, consiste Ă dĂ©terminer dans quel Ă©tablissement pĂ©nitentiaire la peine doit ĂȘtre exĂ©cutĂ©e. Le premier alinĂ©a du nouvel article 717-1 AA prĂ©cise le champ dâapplication de la procĂ©dure dâorientation Ă lâinstar de ce que prĂ©voit actuellement le premier alinĂ©a de lâarticle D. 75 du mĂȘme code, cette procĂ©dure est obligatoire pour les condamnĂ©s majeurs dont le temps dâincarcĂ©ration restant Ă subir est supĂ©rieur Ă deux ans et pour les condamnĂ©s mineurs pour lesquels ce temps est supĂ©rieur Ă trois mois. Le deuxiĂšme alinĂ©a du nouvel article 717-1 AA Ă©numĂšre les critĂšres que lâadministration pĂ©nitentiaire doit prendre en compte pour dĂ©finir le profil » du condamnĂ©, notamment lâĂąge, le sexe, les antĂ©cĂ©dents, lâĂ©tat de santĂ©, le projet dâinsertion, la situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, le comportement en dĂ©tention. Le dernier alinĂ©a du nouvel article 717-1 AA vise Ă favoriser le maintien des liens familiaux de la personne condamnĂ©e ». Ă cette fin, lâadministration pĂ©nitentiaire propose, chaque fois que câest possible », une affectation dans lâĂ©tablissement le plus proche du domicile du condamnĂ© correspondant au profil de ce dernier. Seules peuvent faire obstacle Ă la mise en Ćuvre de ces dispositions des considĂ©rations liĂ©es Ă la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ou au projet dâexĂ©cution de la peine, au sens du premier alinĂ©a de lâarticle 717-1 du mĂȘme code. Par coordination, le II du prĂ©sent article modifie lâarticle 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale, afin de supprimer les Ă©lĂ©ments y figurant relatifs Ă lâaffectation des personnes condamnĂ©es 14, ceux-ci trouvant dĂ©sormais leur place dans le nouvel article 717-1 AA. * * * La Commission adopte lâamendement CL 1 du rapporteur. Lâarticle unique est ainsi rĂ©digĂ©. Titre La Commission est saisie de lâamendement CL 2 rectifiĂ© du rapporteur. M. le prĂ©sident Jean-Luc Warsmann. Lâamendement est ainsi rĂ©digĂ© Substituer aux mots âconsacrer le droit au rapprochement familial pour lesâ, les mots âfavoriser le rapprochement familial desâ. » La Commission adopte lâamendement. Elle adopte ensuite Ă lâunanimitĂ© lâensemble de la proposition de loi modifiĂ©e. * * * En consĂ©quence, la commission des lois constitutionnelles, de la lĂ©gislation et de lâadministration gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique vous demande dâadopter la proposition de loi visant Ă favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s, dans le texte figurant dans le document joint au prĂ©sent rapport. TABLEAU COMPARATIF ___ Texte en vigueur ___ Texte de la proposition de loi ___ Texte adoptĂ© par la Commission ___ Proposition de loi visant Ă consacrer le droit au rapprochement familial pour les dĂ©tenus condamnĂ©s Proposition de loi visant Ă favoriser le rapprochement familial des dĂ©tenus condamnĂ©s amendement CL2 rectifiĂ© Article unique Article unique I. â AprĂšs lâarticle 717 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 717-1 AA ainsi rĂ©digĂ© Les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire le plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation. Art. 717-1-AA. â Pour toutes les personnes condamnĂ©es dont le temps dâincarcĂ©ration restant Ă subir est supĂ©rieur Ă deux ans ou, pour les mineurs, supĂ©rieur Ă trois mois, lâadministration pĂ©nitentiaire met en Ćuvre une procĂ©dure dâorientation. Faute de place disponible en maison centrale, les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre provisoirement incarcĂ©rĂ©s dans le centre de dĂ©tention le plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation. Cette procĂ©dure a pour objet de permettre lâaffectation de la personne condamnĂ©e dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă son profil. Ă cette fin, lâadministration pĂ©nitentiaire constitue un dossier dâorientation comprenant notamment les Ă©lĂ©ments suivants lâĂąge, le sexe, les antĂ©cĂ©dents, lâĂ©tat de santĂ©, le projet dâinsertion, la situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, le comportement en dĂ©tention. Faute de place disponible dans un centre de dĂ©tention, les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre provisoirement incarcĂ©rĂ©s dans la maison dâarrĂȘt la plus proche de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation. AlinĂ©a supprimĂ© Dans tous les cas, les dĂ©tenus condamnĂ©s doivent ĂȘtre incarcĂ©rĂ©s dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire situĂ© Ă moins de 200 kilomĂštres de leur lieu de rĂ©sidence au moment de leur arrestation, Ă moins quâils nâen fassent eux-mĂȘmes la demande et que lâadministration pĂ©nitentiaire juge ladite demande opportune. En vue de favoriser le maintien des liens familiaux de la personne condamnĂ©e, lâadministration pĂ©nitentiaire propose Ă cette derniĂšre, chaque fois que câest possible, une affectation dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă son profil qui est le plus proche de son domicile. Seules peuvent y faire obstacle des considĂ©rations liĂ©es Ă la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ou au projet dâexĂ©cution de la peine. » Les dĂ©tenus condamnĂ©s qui ne peuvent ĂȘtre affectĂ©s en maison centrale en raison du prĂ©cĂ©dent alinĂ©a peuvent ĂȘtre soumis Ă un rĂ©gime de sĂ©curitĂ© renforcĂ©e dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire oĂč ils sont incarcĂ©rĂ©s. AlinĂ©a supprimĂ© Code de procĂ©dure pĂ©nale Art. 717-1. â DĂšs leur accueil dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire et Ă lâissue dâune pĂ©riode dâobservation pluridisciplinaire, les personnes dĂ©tenues font lâobjet dâun bilan de personnalitĂ©. Un parcours dâexĂ©cution de la peine est Ă©laborĂ© par le chef dâĂ©tablissement et le directeur du service pĂ©nitentiaire dâinsertion et de probation pour les condamnĂ©s, en concertation avec ces derniers, dĂšs que leur condamnation est devenue dĂ©finitive. Le projet initial et ses modifications ultĂ©rieures sont portĂ©s Ă la connaissance du juge de lâapplication des peines. La rĂ©partition des condamnĂ©s dans les prisons Ă©tablies pour peines sâeffectue compte tenu de leur catĂ©gorie pĂ©nale, de leur Ăąge, de leur Ă©tat de santĂ© et de leur personnalitĂ©. Leur rĂ©gime de dĂ©tention est dĂ©terminĂ© en prenant en compte leur personnalitĂ©, leur santĂ©, leur dangerositĂ© et leurs efforts en matiĂšre de rĂ©insertion sociale. Le placement dâune personne dĂ©tenue sous un rĂ©gime de dĂ©tention plus sĂ©vĂšre ne saurait porter atteinte aux droits visĂ©s Ă lâarticle 22 de la loi n° 2009-1436 du 24 novembre 2009 pĂ©nitentiaire. II. â Le dĂ©but du deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle 717-1 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© Le rĂ©gime de dĂ©tention des personnes condamnĂ©es est dĂ©terminĂ©... le reste sans changement. » amendement CL1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . AMENDEMENTS EXAMINĂS PAR LA COMMISSION Amendement CL1 prĂ©sentĂ© par M. Gandolfi-Scheit, rapporteur Article unique RĂ©diger ainsi cet article I. â AprĂšs lâarticle 717 du code de procĂ©dure pĂ©nale, il est insĂ©rĂ© un article 717-1 AA ainsi rĂ©digĂ© Art. 717-1-AA. â Pour toutes les personnes condamnĂ©es dont le temps dâincarcĂ©ration restant Ă subir est supĂ©rieur Ă deux ans ou, pour les mineurs, supĂ©rieur Ă trois mois, lâadministration pĂ©nitentiaire met en Ćuvre une procĂ©dure dâorientation. Cette procĂ©dure a pour objet de permettre lâaffectation de la personne condamnĂ©e dans un Ă©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă son profil. Ă cette fin, lâadministration pĂ©nitentiaire constitue un dossier dâorientation comprenant notamment les Ă©lĂ©ments suivants lâĂąge, le sexe, les antĂ©cĂ©dents, lâĂ©tat de santĂ©, le projet dâinsertion, la situation familiale et, le cas Ă©chĂ©ant, le comportement en dĂ©tention. En vue de favoriser le maintien des liens familiaux de la personne condamnĂ©e, lâadministration pĂ©nitentiaire propose Ă cette derniĂšre, chaque fois que câest possible, une affectation dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire correspondant Ă son profil qui est le plus proche de son domicile. Seules peuvent y faire obstacle des considĂ©rations liĂ©es Ă la sĂ©curitĂ© des personnes et des biens ou au projet dâexĂ©cution de la peine. » II. â Le dĂ©but du deuxiĂšme alinĂ©a de lâarticle 717-1 du mĂȘme code est ainsi rĂ©digĂ© Le rĂ©gime de dĂ©tention des personnes condamnĂ©es est dĂ©terminĂ©... le reste sans changement. » Amendement CL2 prĂ©sentĂ© par M. Gandolfi-Scheit, rapporteur Titre Substituer aux mots consacrer le droit au rapprochement familial pour les », les mots favoriser le principe de rapprochement familial des ».© AssemblĂ©e nationale 1 RĂšgle figurant dans la recommandation du ComitĂ© des ministres aux Ătats membres sur les rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes du 11 janvier Toute personne a droit au respect de sa vie privĂ©e et familiale, de son domicile et de sa ne peut y avoir ingĂ©rence dâune autoritĂ© publique dans lâexercice de ce droit que pour autant que cette ingĂ©rence est prĂ©vue par la loi et quâelle constitue une mesure qui, dans une sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique, est nĂ©cessaire Ă la sĂ©curitĂ© nationale, Ă la sĂ»retĂ© publique, au bien-ĂȘtre Ă©conomique du pays, Ă la dĂ©fense de lâordre et Ă la prĂ©vention des infractions pĂ©nales, Ă la protection de la santĂ© ou de la morale, ou Ă la protection des droits et libertĂ©s dâautrui. » 3 Recommandation du ComitĂ© des ministres aux Ătats membres sur les rĂšgles pĂ©nitentiaires europĂ©ennes du 11 janvier RĂ©sultant du dĂ©cret n° 2010-1634 du 23 dĂ©cembre 2010 portant application de la loi pĂ©nitentiaire et modifiant le code de procĂ©dure pĂ©nale deuxiĂšme partie dĂ©crets en Conseil dâĂtat. 5 Les autoritĂ©s compĂ©tentes en matiĂšre dâaffectation des condamnĂ©s sont fixĂ©es aux articles D. 80 et suivants du code de procĂ©dure pĂ©nale. 6 La distinction entre condamnĂ©s et prĂ©venus est explicitĂ©e Ă lâarticle D. 50 du code de procĂ©dure pĂ©nale Sont dĂ©signĂ©s par le mot condamnĂ©s, uniquement les condamnĂ©s ayant fait lâobjet dâune dĂ©cision ayant acquis le caractĂšre dĂ©finitif .... Sont indistinctement dĂ©signĂ©s par le mot prĂ©venus, tous les dĂ©tenus qui sont sous le coup de poursuites pĂ©nales et nâont pas fait lâobjet dâune condamnation dĂ©finitive ... câest-Ă -dire aussi bien les personnes mises en examen, les prĂ©venus, et les accusĂ©s, que les condamnĂ©s ayant formĂ© opposition, appel ou pourvoi ». 7 Si la personne recherchĂ©e en vertu dâun mandat dâamener est trouvĂ©e Ă plus de 200 kilomĂštres du siĂšge du juge dâinstruction qui a dĂ©livrĂ© le mandat, et quâil nâest pas possible de la conduire dans le dĂ©lai de vingt-quatre heures devant ce magistrat, elle est conduite devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention du lieu de lâarrestation ».8 Dont le dĂ©but du cinquiĂšme alinĂ©a dispose Si la personne [faisant lâobjet dâun mandat dâarrĂȘt] a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e Ă plus de 200 kilomĂštres du siĂšge de la juridiction de jugement et quâil nâest pas possible de la conduire dans le dĂ©lai de vingt-quatre heures devant le procureur de la RĂ©publique mentionnĂ© au troisiĂšme alinĂ©a, elle est conduite devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention du lieu de son arrestation, qui vĂ©rifie son identitĂ©, lui notifie le mandat et reçoit ses Ă©ventuelles dĂ©clarations aprĂšs lâavoir avertie quâelle est libre de ne pas en faire ... ». 9 Les condamnĂ©s Ă lâemprisonnement dâune durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale Ă deux ans peuvent ..., Ă titre exceptionnel, ĂȘtre maintenus en maison dâarrĂȘt et incarcĂ©rĂ©s, dans ce cas, dans un quartier distinct, lorsque des conditions tenant Ă la prĂ©paration de leur libĂ©ration, leur situation familiale ou leur personnalitĂ© le justifient. Peuvent Ă©galement, dans les mĂȘmes conditions, ĂȘtre affectĂ©s, Ă titre exceptionnel, en maison dâarrĂȘt, les condamnĂ©s auxquels il reste Ă subir une peine dâune durĂ©e infĂ©rieure Ă un an. Toute personne condamnĂ©e dĂ©tenue en maison dâarrĂȘt Ă laquelle il reste Ă subir une peine dâune durĂ©e supĂ©rieure Ă deux ans peut, Ă sa demande, obtenir son transfĂšrement dans un Ă©tablissement pour peines dans un dĂ©lai de neuf mois Ă compter du jour oĂč sa condamnation est devenue dĂ©finitive. Cependant, elle peut ĂȘtre maintenue en maison dâarrĂȘt lorsquâelle bĂ©nĂ©ficie dâun amĂ©nagement de peine ou est susceptible dâen bĂ©nĂ©ficier rapidement ». 10 Les condamnĂ©s sont soumis dans les maisons dâarrĂȘt Ă l'emprisonnement individuel du jour et de nuit, et dans les Ă©tablissements pour peines, Ă lâisolement de nuit seulement, aprĂšs avoir subi Ă©ventuellement une pĂ©riode dâobservation en ne peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© Ă ce principe que si les intĂ©ressĂ©s en font la demande ou si leur personnalitĂ© justifie que, dans leur intĂ©rĂȘt, ils ne soient pas laissĂ©s seuls, ou en raison des nĂ©cessitĂ©s dâorganisation du travail. » 11 Dans la limite de cinq ans Ă compter de la publication de la prĂ©sente loi, il peut ĂȘtre dĂ©rogĂ© au placement en cellule individuelle dans les maisons dâarrĂȘt au motif tirĂ© de ce que la distribution intĂ©rieure des locaux ou le nombre de personnes dĂ©tenues prĂ©sentes ne permet pas son la personne condamnĂ©e ou, sous rĂ©serve de lâaccord du magistrat chargĂ© de lâinformation, la personne prĂ©venue peut demander son transfert dans la maison dâarrĂȘt la plus proche permettant un placement en cellule individuelle. »12 GĂ©nĂ©ralisĂ© depuis 2000 dans les Ă©tablissements pour peines, le projet dâexĂ©cution de la peine vise Ă mieux impliquer le condamnĂ© dans lâexĂ©cution de sa peine, Ă amĂ©liorer la connaissance du dĂ©tenu et Ă favoriser lâindividualisation administrative et judiciaire de la peine. Depuis la loi pĂ©nitentiaire de 2009, cette dĂ©marche est dĂ©sormais consacrĂ©e au premier alinĂ©a de lâarticle 717-1 du code de procĂ©dure pĂ©nale DĂšs leur accueil dans lâĂ©tablissement pĂ©nitentiaire et Ă lâissue d'une pĂ©riode d'observation pluridisciplinaire, les personnes dĂ©tenues font lâobjet dâun bilan de personnalitĂ©. Un parcours dâexĂ©cution de la peine est Ă©laborĂ© par le chef dâĂ©tablissement et le directeur du service pĂ©nitentiaire dâinsertion et de probation pour les condamnĂ©s, en concertation avec ces derniers, dĂšs que leur condamnation est devenue dĂ©finitive. Le projet initial et ses modifications ultĂ©rieures sont portĂ©s Ă la connaissance du juge de lâapplication des peines ».13 Conseil dâĂtat, AssemblĂ©e, 14 dĂ©cembre 2007, n° 290730 eu Ă©gard Ă sa nature et Ă lâimportance de ses effets sur la situation des dĂ©tenus, une dĂ©cision de changement dâaffectation dâune maison centrale, Ă©tablissement pour peines, Ă une maison dâarrĂȘt constitue un acte administratif susceptible de faire lâobjet dâun recours pour excĂšs de pouvoir et non une mesure dâordre intĂ©rieur ; ... il en va autrement des dĂ©cisions dâaffectation consĂ©cutives Ă une condamnation, des dĂ©cisions de changement dâaffectation dâune maison dâarrĂȘt Ă un Ă©tablissement pour peines ainsi que des dĂ©cisions de changement dâaffectation entre Ă©tablissements de mĂȘme nature, sous rĂ©serve que ne soient pas en cause des libertĂ©s et des droits fondamentaux des dĂ©tenus ».14 La rĂ©partition des condamnĂ©s dans les prisons Ă©tablies pour peines sâeffectue compte tenu de leur catĂ©gorie pĂ©nale, de leur Ăąge, de leur Ă©tat de santĂ© et de leur personnalitĂ©. » premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a.
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Quand demander un congĂ© exceptionnel ?Lâarticle L. 3142-1 du Code du travail permet aux salariĂ©s de disposer dâun ou de plusieurs jours de congĂ© dans le cadre de certains Ă©vĂšnements familiaux. Vous avez droit Ă 1 jour dâabsence pour assister au mariage de votre enfant ; 2 jours dâabsence si vous venez dâavoir connaissance du handicap de votre enfant ; 3 jours dâabsence en cas de naissance ou lâadoption non cumulables avec ceux du congĂ© de maternitĂ© ; 3 jours dâabsence suite au dĂ©cĂšs de votre conjoint ou concubin, de vos parents, beaux-parents ou frĂšres et sĆurs ; 4 jours dâabsence si vous allez vous marier ou conclure un PACS 5 jours dâabsence pour le dĂ©cĂšs dâun enfant. Les jours habituellement non travaillĂ©s dimanche, jours fĂ©riĂ©s ne sont pas comptĂ©s comme jours de congĂ©. Bon Ă savoir les durĂ©es prĂ©vues par le Code du travail sont des durĂ©es minimales. Certains accords ou conventions collectives peuvent fixer une durĂ©e plus longue. Renseignez-vous. Comment rĂ©diger une lettre de demande de congĂ© exceptionnel ?Le congĂ© exceptionnel pour Ă©vĂšnement familial est dâordre public, câest-Ă -dire que votre employeur ne peut pas vous le refuser ni vous en imposer les dates. DĂšs lors, pour prendre votre congĂ© exceptionnel, vous nâavez quâĂ informer votre employeur de votre absence et de son simplement dans votre courrier lâĂ©vĂšnement vous ouvrant droit au congĂ© exceptionnel ;la durĂ©e du congĂ© auquel vous avez droit durĂ©e lĂ©gale ou conventionnelle ;la date prĂ©vue de lâĂ©vĂšnement et de votre absence, si celle-ci est nâĂȘtes pas obligĂ© dâadresser un courrier recommandĂ©. Une lettre simple, une remise en main propre ou lâenvoi dâun email suffit. Important vous devez prendre votre congĂ© Ă lâoccasion de lâĂ©vĂšnement invoquĂ© le jour mĂȘme, la veille ou le lendemain de celui-ci. Nâoubliez pas de joindre un justificatif attestant de votre situation familiale. Le Code du travail ne donnant aucune prĂ©cision Ă ce sujet, vous pouvez attester votre situation par tout type de document certificat mĂ©dical, contrat, envoyer votre lettre de demande de congĂ© exceptionnel ? Le Code du travail ne vous impose pas dâenvoyer une lettre de demande de congĂ© exceptionnel. Vous pouvez avertir votre employeur oralement ou le prĂ©venir par courriel. Seul le justificatif est obligatoire. Toutefois, en cas de litige, il est toujours prĂ©fĂ©rable de disposer dâune trace vous prenez votre congĂ© dans le cadre dâun Ă©vĂšnement dont la date est fixĂ©e mariage, pacs, prĂ©venez votre employeur de votre absence dĂšs que vous avez dĂ©cidĂ© de vos jours de vous savez que vous prendrez un congĂ© familial, mais si vous ne savez pas exactement quand en raison de lâimpossibilitĂ© de connaĂźtre Ă lâavance la date de lâĂ©vĂšnement naissance, adoption, vous pouvez envoyer une lettre pour prĂ©venir votre employeur que vous prendrez un congĂ© puis lâavertir de vive voix des dates prĂ©cises de votre absence lorsque vous les connaĂźtrez ou, Ă lâinverse, prĂ©venir oralement votre employeur de la pĂ©riode et lui notifier la date de votre congĂ© par lettre une fois celle-ci fixĂ©e.Dans le cas de la survenance dâun Ă©vĂšnement imprĂ©vu dĂ©cĂšs, handicap, faites au mieux, il ne vous sera pas tenu rigueur de prĂ©venir en derniĂšre Ă savoir en cas de diffĂ©rend avec votre employeur, si celui-ci sâoppose Ă votre congĂ©, vous le reproche, ou lâimpute sur vos congĂ©s payĂ©s annuels, vous pouvez saisir le conseil de prudâhommes en rĂ©fĂ©rĂ© C. trav. L. 3142-3. ModĂšle de lettre de demande de congĂ© exceptionnel Voici un modĂšle de courrier ou dâemail de demande de congĂ© exceptionnel que vous pouvez adresser Ă votre employeur. Dans cette derniĂšre hypothĂšse, nâoubliez pas de prĂ©ciser lâobjet du mail. Objet demande de congĂ© exceptionnel[Monsieur/Madame],Je vous informe que je vais me marier / me pacser le [date].mon fils / ma fille va se marier le [date].la naissance / lâadoption de mon enfant est prĂ©vue pour le [date].mon conjoint / enfant / pĂšre / mĂšre / frĂšre / sĆur / beau-pĂšre / belle-mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e le [date] et que lâenterrement est prĂ©vu le [date].mon enfant a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© handicapĂ© le [date].Dans ce cadre, jâaimerais disposer du congĂ© exceptionnel de lâarticle L. 3142-1 du Code du travail dâune durĂ©e de [indiquer durĂ©e lĂ©gale de votre congĂ©].portĂ© Ă [indiquez la durĂ©e conventionnelle de votre congĂ© et la convention collective ou lâaccord de branche ou dâĂ©tablissement concernĂ©]. Je serai absentele [date].du [jour de dĂ©but du congĂ©] au [date de fin du congĂ©] lâoccasion de cet Ă©vĂšnement, aprĂšs vous avoir informĂ© dĂšs que possible des dates prĂ©cises de mon vous remercie par avance pour votre comprĂ©hension et vous prie dâagrĂ©er mes meilleures salutations.[signature] . 252 121 58 487 414 195 335 465