Bonjour je recherche un film d'horreur qui ce déroule dans la forêt, c'est une sorte de télé-réalité qui se déroule dans la forêt. Des groupes de jeunes qui doivent partir dans la forêt il y'a des caméras ils sont filmés malheureusement je me rappelle plus de la suite car j'ai vu que le début. J'attend vos réponses merci. Jessica Pop-corn et petite peur bleue Que vous le vouliez ou non, Halloween c’est pour bientôt, et vos enfants sont sûrement pressés de déambuler dans les rues déguisés en loup-garou et autres vampires. Et pourquoi pas, cette année, ajouter aux traditionnelles confections de costumes et sculptures de citrouilles une autre activité ? Pourquoi ne pas regarder un film d’épouvante avec ses enfants, tout en se délectant du fruit de la chasse aux bonbons de la journée ? Histoire de frissonner un peu et de passer un bon moment en famille comme de faire découvrir à sa progéniture les joies du film d’horreur. Mais attention, rien de traumatisant ! Avec notre liste garantie sans effusion de sang mais 100 % frissons de plaisir, vos bambins seront plongés dans l’ambiance d’Halloween sans faire de terreurs nocturnes. 1. 'L’Etrange Noël de monsieur Jack' 1993 d’Henry Selick Comment parler de films d’Halloween sans évoquer ce chef-d’œuvre de l’animation ? Réalisé par Henry Selick sur un scénario de Tim Burton, 'L’Etrange Noël de monsieur Jack' nous narre l’histoire de Jack Skellington, un épouvantail squelettique de la ville d’Halloween. Alors que ce génie de l’épouvante se lasse de préparer encore et toujours la même fête, il décide un beau jour de célébrer Noël à sa propre manière, bien particulière. A la fois visuellement virtuose et entraînant, grâce aux musiques de Danny Elfman et à des personnages charismatiques, ce long métrage est devenu une œuvre culte, complètement intégrée à la filmographie de Tim Burton. Un film qui n’a pas vieilli d’un poil et que tous les enfants de la planète se doivent d’avoir vu. A partir de 4 ans © DR 2. ' Fantômes' 1984 d’Ivan Reitman Tout le monde connaît la fameuse équipe de chasseurs de fantômes de New York, même les plus jeunes d’entre nous. Composés originellement des acteurs Bill Murray, Harold Ramis, Dan Aykroyd et Ernie Hudson, les fameux Ghostbusters ont laissé leur empreinte ectoplasmique dans la culture pop il y a une petite trentaine d’années. Une chanson titre incontournable, un style inimitable et un humour décapant contribuent à faire de ' Fantômes' un indémodable. Malgré un deuxième opus, sorti en 1989, moins marquant que son prédécesseur, la saga continue à garder son influence de nos jours. En témoigne le remake au féminin de cet été qui réinvente les Ghostbusters à grand coup de pep’s. A partir de 6 ans © DR 3. 'Gremlins' 1984 de Joe Dante Ne pas les exposer à la lumière du soleil, ne pas les mouiller et surtout ne pas leur donner à manger après minuit. Des règles claires mais, c’est bien connu au cinéma, plus une consigne est répétée et plus elle a de chances d’être enfreinte. C’est précisément ce qui arrive dans le classique de Joe Dante où la conséquence de cette transgression n’est ni plus ni moins qu’une invasion de créatures farceuses dans la petite ville de Kingston Falls. Bestioles emblématiques du cinéma de genre, les Gremlins possèdent beaucoup de personnalité et sont criants de réalisme. Un véritable tour de force technique avant l’ère du tout-numérique. Comédie noire à la fois effrayante et hilarante, Gremlins’, ainsi que sa suite encore plus parodique, fédérera à coup sûr toute votre tribu autour de l’adorable héros, Gizmo. A partir de 6 ou 8 ans Pour le moment Gizmo est mignon... pour le moment !© DR 4. 'Super 8' 2011 de J. J. Abrams Avec la série Lost’, Star Wars 7’ et le remake de Star Trek', Abrams nous aura décidément prouvé qu’il était un grand fan de science-fiction et de mystère. Mais sa plus grande déclaration d’amour à ces deux genres reste le formidable Super 8’. Produit par Steven Spielberg – dont J. J. s’inspire beaucoup de la filmographie –, cet hommage au cinéma fantastique des années 1980 remplit parfaitement sa mission. A la fois ébouriffant visuellement et émotionnellement, le long métrage parvient même à faire frissonner de peur son public avec la présence d’une créature menaçante. Rien n’est dévoilé trop tôt lors de cette aventure menée tambour battant par deux héros enfantins les très prometteurs Joel Courtney et Elle Fanning. Référence constante aux films de l’enfance du cinéaste, Super 8’ convient donc autant aux jeunes cinéphiles qu’à leurs parents nostalgiques d’ et compagnie. A partir de 10 ou 12 ans © DR 5. 'Coraline' 2009 d’Henry Selick Ames sensibles s’abstenir, l’histoire de Coraline est loin d’être un conte de fées. Après un déménagement, la jeune fille délaissée par ses parents découvre l’existence d’un monde parallèle légèrement étrange et intrigant où son père et sa mère s’occupent enfin d’elle. En apparence parfaite, cette réplique de sa vie où tout le monde possède des boutons noirs à la place des yeux, va se révéler plus angoissante que prévu. Première création du studio Laika, les responsables du magnifique Kubo’ sorti tout récemment, Coraline’ bénéficie de leur savoir-faire impressionnant. Visuellement incroyable, le film nous emmène dans un univers captivant et effrayant, réalisé entièrement en stop-motion. Une technique au service d’un récit à la fois dur et intelligent sans jamais être traumatisant. Un petit bijou à découvrir ou redécouvrir avec ses enfants, comme toutes les autres productions du studio Laika. A partir de 6 ans © DR 6. 'Hôtel Transylvanie' 2012 de Genndy Tartakovsky Le célèbre Dracula est un vampire bien occupé. Entre deux verres de sang, il s’occupe aussi d’un centre de villégiature réservé aux monstres. Un hôtel qui s’est taillé la réputation d’être garanti absolument sans humain, jusqu’au jour où tout va inévitablement basculer… Voici le synopsis pour le moins original du film d’animation Hôtel Transylvanie’ qui revisite le bestiaire classique des monstres de cinéma. Un loup-garou, une momie ou bien encore le monstre de Frankenstein tous sont présents dans un registre décalé assez savoureux. Bien plus drôle que vraiment terrifiant, le long métrage réunit un casting vocal intéressant autant dans la version originale Adam Sandler, Selena Gomez, Steve Buscemi, etc. que française Virginie Efira, Alex Goude, etc.. A noter qu’une suite est sortie en 2015 avec un humour toujours aussi décapant. A partir de 4 ans © DR 7. 'Le Voyage de Chihiro' 2002 d’Hayao Miyazaki Il n’y a pas que les Occidentaux qui soient doués pour créer de l’épouvante, le cinéma nippon est aussi réputé pour ses films d’horreurs anxiogènes au style bien particulier. Si le sublime Voyage de Chihiro’ des studios Ghibli n’en est pas un à proprement parler, il s’inspire néanmoins fortement d’un folklore japonais ayant donné naissance à de nombreuses créatures effrayantes sur grand-écran. L’histoire celle d’une fillette de 10 ans qui, un beau jour, se retrouve dans le monde des esprits avec ses parents. Quand ceux-ci, à cause de leur gourmandise, se retrouvent transformés en porcs, Chihiro va intégrer l’établissement de bain de la sorcière Yubaba afin de les sauver. Original, riche et profond, le film séduit grâce à son atmosphère à la fois merveilleuse et angoissante. Ce qui en fait l’un des nombreux chefs-d’œuvre d’Hayao Miyazaki, qu’il ne faut avoir raté sous aucun prétexte. A partir de 8 ou 10 ans © DR 8. 'Beetlejuice' 1988 de Tim Burton Si beaucoup d’œuvres de Tim Burton pourraient rentrer dans cette liste, Beetlejuice’ reste l’une des pierres angulaires de la carrière du cinéaste. Comédie horrifique prenant place dans une maison hantée, le film regorge de scènes jubilatoires où Michael Keaton s’en donne à cœur joie pour effrayer les nouveaux occupants des lieux. Le long métrage doit en effet beaucoup à la prestation complètement déchaînée de son acteur principal. Derrière le maquillage en noir et blanc de l’outrancier Beetlejuice, Keaton cabotine constamment et offre l’un de ses rôles les plus marquants. Ajoutez à cela le style unique de Burton, des effets spéciaux artisanaux ainsi que des décors désuets mais loin d’être sans charme, et vous obtenez un véritable monument du cinéma d’horreur tout public. A partir de 6 ans © DR 9. 'La Famille Addams' 1991 de Barry Sonnenfeld Série télévisée des années 1960 ayant connu de nombreuses déclinaisons, La Famille Addams’ ne trouve son chemin vers le grand écran qu’une trentaine d’années plus tard, en 1991, sous la houlette de Barry Sonnenfeld. Morticia, Gomez, leur fille Mercredi et le cousin Fétide réussissent très bien leur passage au cinéma grâce à une esthétique gothique délicieuse, une histoire bien ficelée et des performances d’acteurs inoubliables Anjelica Huston et Christopher Lloyd en tête. L’une des familles les plus célèbres de la culture populaire aura influencé de nombreuses productions à travers le monde grâce à ses personnages atypiques comme par exemple la Chose, une main coupée possédant une volonté propre. Si vos enfants ne connaissent pas encore la famille Addams, il est donc grand temps de la leur présenter. A partir de 6 ou 8 ans © DR 10. 'Labyrinthe' 1986 de Jim Henson Rien à voir avec le récent Labyrinthe de Pan’ – très réussi mais s’adressant à un public d’adolescents un peu plus avertis. Ici, on parle d’une sorte de Alice au pays des Merveilles’ un poil plus torturé. La vraie force de ce Labyrinthe’ ? Sa galerie de monstres impressionnante. Dans cette aventure féerique, Sarah, incarnée par une Jennifer Connelly alors inconnue du grand public, se retrouve propulsée dans un dédale fantastique rempli de créatures toutes plus étranges les unes que les autres. Aidée par le roi des gobelins, un David Bowie éclatant, elle va devoir résoudre les épreuves du labyrinthe afin de retrouver son jeune demi-frère disparu. Réalisé par Jim Henson et inspiré d’un univers visuel créé par Brian Froud, le film possède la particularité de mettre en scène de nombreux costumes et marionnettes, à l’époque très convaincantes. Si le rendu paraît un peu daté aujourd’hui, Labyrinthe’ n’en reste pas moins une œuvre culte et marquante par son style singulier. A partir de 8 ans © DR Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à consulter notre dossier spécial Halloween. filmd'horreur avec des jeunes dans une foret About; FAQ; Contacts; Location NetflixNetflixТЕЛЕСЕРІАЛИ Й ФІЛЬМИ БЕЗ ОБМЕЖЕНЬУВІЙТИКласична історія жахівЦей моторошний фільм жахів розповідає про мандрівників, що заблукали в лісі під час подорожі півднем Італії. Їм доведеться відчайдушно боротися за роляхМатильда Лутц,Франческо Руссо,Пеппіно МадзоттаВідеоКласична історія жахівДокладні відомостіДивіться офлайнДоступно для завантаженняЗвукEnglish,Italian - Audio Description,Italian [Original],Polish,TurkishСубтитриEnglish,English,Italian,Polish,Russian,UkrainianАкторський складМатильда ЛутцФранческо РуссоПеппіно МадзоттаВілл МеррікЮлія СобольАліда Балдарі КалабріяКрістіна ДонадіоФранческа КаваллінСхожеНезабаромЗ нуляIn this sweeping romance, an American woman Zoe Saldana loves and loses a Sicilian man she meets in Italy. Based on Tembi Locke's best-selling сходження на Броуд-пік Мацей Бербека дізнається, що насправді не підкорив вершину гори. 25 років потому він вирішує завершити by a true story, an international gang of superheroes helps more than 2,000 refugees in France escape Nazi Germany and the JobIn this reality competition series, 10 Gen Z participants think they're on a dream vacation — but to keep the fun going, they must find summer legge di Lidia PoëtУ цій правдивій історії Лідія Поет, перша адвокатка в Італії, готує апеляцію, щоб скасувати рішення суду про заборону адвокатської діяльності для K's Team 4In the neo-futuristic city of Lusaka, Zambia, four scrappy teen girls join a retired secret agent on a quest to save the world! On a EdgerunnersВ антиутопічному місті, де все зав’язано на корупції та зловживанні кіберімплантами, здібний вуличний хлопчина намагається стати найманим злочинцем — намагається знайти свого зниклого хлопця за допомогою фанатів НЛО. Від творців серіалу Extracurricular». У головних ролях Чон Йо Бін і Нана. Synopsis: Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Danny, qui possède un don de médium, le "Shining", est effrayé
News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 2,4 2278 notes dont 340 critiques noter de voirRédiger ma critique Synopsis Interdit aux moins de 16 ans Trois jeunes hommes et deux jeunes filles ont loué une cabane dans la forêt pour y fêter la fin de leurs études et profiter des derniers jours de liberté avant d'entrer dans le monde du travail. Mais la fiesta tourne au cauchemar quand un ermite infecté par un mystérieux virus fait son apparition. Les cinq jeunes gens vont devoir faire face à ce terrible virus qui dévore les chairs de ses victimes... Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Amazon Prime VideoAbonnement Voir toutes les offres de streaming Cinemasalademande Location dès 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposé par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interview, making-of et extrait 315 Dernières news 11 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et équipe technique Critiques Presse Ciné Live Libération Studio Magazine Positif TéléCinéObs Chronic' Le Figaro Les Inrockuptibles Télérama L'Ecran Fantastique L'Express L'Humanité Première Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 15 articles de presse Critiques Spectateurs Eli roth en nouveau chef de fil du cinéma de genre?Ouais moi je veux bien,mais ces films sont a mourir d' cabine fever n'est pas LE film de série B tant volontairement cliché,ça alors ou est le renouveau du genre?Ce film et balourd du début a la fin,c'est très mal écrit et sans aux blagues d'éli Roth elles sont catastrophiquement réalisation ne rattrape rien c'est le strict ... Lire plus Le premier film du papa d'Hostel; Cabin Fever, reprend la fameuse formule jeunes + cabane dans les bois = gros ennuis. Mais cette fois-ci, au lieu des tueurs en série, des démons ou autres esprits, Eli Roth préfère un ennemi que l'on ne voit pas, dont seuls les spectateurs connaissent la présence grâce à la musique. Roth privilégie la surprise à la véritable peur. On sursaute mais le thrash prend vite le relais. Le scénario, certes ... Lire plus En toute honnêteté, ce n'est qu'un film d'horreur médiocre mais qui se laisse regarder, donc qui aurait put atteindre les 1 ou 2 étoiles, mais... niveau dialogue, c'est le pire film que j'ai jamais vu ! On à l'impression que les personnages ne parlent pas la même langue, tant les questions et les réponses manquent de cohésion. Mention spéciale au personnage du gros bêta l'acteur est excellent, car ce n'est pas possible d'être aussi ... Lire plus Premier film réalisé par Eli Roth, "Cabin Fever" a tout pour faire croire à un film d'horreur basique et d'un cliché absolu. Même si les clichés sont présents, l'histoire est un peu plus ingénieuse que cela. Ce n'est cette fois-ci pas une horreur "visuelle" qui s'en prend au jeunes mais une horreur "invisible" une maladie. Rendant hommage aux vieux films d'horreur du même type tel "Evil Dead", Eli Roth a fait un bon petit film ... Lire plus 340 Critiques Spectateurs Photos Secrets de tournage La maladie dévoreuse de chair La fasciite nécrosante ou "maladie dévoreuse de chair" est une maladie rare, causée par un streptocoque du groupe A. Elle entraîne une destruction par destructuration des chairs et tissus; plus de 3500 personnes contractent cette maladie chaque année. A la suite de l'infection les chairs se ramollissent et perdent de leur élasticité, le simple fait de se gratter ou de tirer pour provoquer leur chute. 20 à 30% des personnes atteintes de Lire plus L'inspiration à fleur de peau ! C'est une mésaventure personnelle qui a inspiré le film. Le réalisateur raconte "A l'âge de 19 ans, je travaillais dans un élevage de chevaux au sud de l'Islande. ... j'ai attrappé une infection au visage. Je me suis réveillé au milieu de la nuit en me grattant la joue, ... j'ai regardé ma main et j'y ai vu des lambeaux de peau. Le lendemain matin, j'ai essayé de me raser, et c'est la moitié de ma joue qui est venue avec le rasoir." Lire plus Retour aux sources Eli Roth , réalisateur et scénariste de Cabin fever explique "J'ai toujours adoré les films d'horreur. Adolescent, j'étais un fan d'Evil dead , The Thing ou Les Griffes de la nuit. ... J'avais très envi de faire un film comme ceux-là, un film qui vous poursuit et vous obsède. Je me suis efforcé de faire un film qui reviendrait à la grande époque de l'horreur, fin 70, début 80. ... de l'horreur franche et directe qui utilise l'humour Lire plus 9 Secrets de tournage Infos techniques Nationalités Grande-Bretagne Distributeur Metropolitan FilmExport Année de production 2002 Date de sortie DVD 20/01/2004 Date de sortie Blu-ray 19/10/2010 Date de sortie VOD - Type de film Long-métrage Secrets de tournage 9 anecdotes Budget $ Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa - Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires
Etcomme petit pied de nez au film de David Yates, on a eu envie de faire un top 5 des films d’horreur avec des animaux pas, mais alors pas du tout, fantastiques. Ou un peu. L’Attaque des Crabes Géants de Roger Corman. Bon, on est d’accord sur la base que le crabe, il n’a pas trop tendance à becqueter de l’humain. Crédits photo The Ring En vrai, le monde des films d’horreur est beaucoup plus complexe et pointu que ce que vous allez lire un peu plus bas, mais en vrai on a eu envie de simplifier un peu tout ça, histoire d’énerver les spécialistes du genre et de venir en aide aux débutants. 1. Le slasher Un homme masqué, mutique et un peu con tue des campeurs fumeurs de drogue ou des filles qui montrent leurs seins. Il commence toujours par le noir. 2. Le found footage A l’aide d’une caméra numérique, de mauvais acteurs se filment eux-mêmes en attendant qu’un lustre bouge tout seul ou qu’une sorcière surgisse de derrière un buisson. Niveau finance, ça coûte que dalle mais rapporte un paquet. 3. Les cannibales Des touristes/scientifiques se mettent à la recherche de cannibales dans la forêt. Pas de bol les cannibales les trouvent en premier. 4. La possession Le diable ou ses copains emmerde une jeune fille et lui fait dire des gros mots tout en l’initiant à la masturbation avec un objet contondant. Le tout devant sa mère. La honte quoi. 5. L'invasion zombie Suite à une boulette quelconque du gouvernement ou la faute à pas de chance, des morts qui crèvent la dalle se réveillent et attaquent les vivants pour les manger. Alors les gens se cachent dans des cabanes et clouent des planchettes aux fenêtres avant de s’entre-tuer. 6. Le survival Comme son nom l’indique il faut survire. Souvent à une bande de consanguins qui jouent du banjo. 7. Le rape and revenge Une fille gentille se fait violer, mais après elle se venge en massacrant les méchants, du coup elle devient aussi une méchante. Mais elle, elle a le droit, et du coup le spectateur encourage l’héroïne et attend le bain de sang. 8. Le home invasion Un gentil couple en vacance dans leur maison de campagne reçoit la visite de jeunes malotrus. En plus de ne pas être invités, de se pointent à pas d’heure et de ne pas essuyer leurs pieds, ils les torturent. Et ça c’est vraiment pas sympa. 9. L'enfant maudit Un sale gosse de petits bourgeois manque du respect à sa mère. Au lieu d’appeler Pascal le grand frère ou de lui foutre une bonne tarte dans la gueule, celle-ci se laisse bouffer petit à petit. Du coup le petit tue sa mère et toute la famille tant qu’on y est. 10. L'horreur SF C’est un peu comme le reste, mais avec des vaisseaux et des sales bêtes qui te pondent sous la peau et prennent apparence humaine. Évidemment, on en a oublié tout un tas, alors n’hésitez pas à compléter dans les commentaires. Certaines racontent que c’est fait pour ça.
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Nousles aimons tous, ceux avec des monstres épouvantables, les thrillers psychologiques ou encore les zombies terrifiants. Ils nous permettent d’échapper à la réalité ou de vivre le grand frisson et de se sentir vivant.

25 juin 2022 - MAJ 27/06/2022 1823 La Rédaction 25 juin 2022 - MAJ 27/06/2022 1823 Horreur Écran Large vous a sélectionné 30 des meilleurs films d'horreur de tous les temps. Les plus populaires, les mieux notés, les plus effrayants petit guide. C'est la grande question quel film d'horreur regarder quand on a envie de frissonner, d'hurler, de se marrer devant de la tripaille ou de faire une nuit blanche, et qu'on cherche une bonne histoire de monstres, de fantômes, de démons, de maison hantée ou de cauchemar au-delà du réel ? Classement des meilleurs films d'horreur, du moins effrayant au plus effrayant. Sur le même sujet Les meilleurs films d'horreur sur Netflix Quand tu aimes un peu trop regarder des films 30. BRAINDEAD Sortie 1993 - Durée 1h44 Un film très légèrement gore L'histoire Lionel Cosgrove est amoureux de la jeune Paquita, mais ça ne plait pas vraiment à sa mère, qui fait tout pour les séparer. Et lorsque la marâtre se fait mordre par un singe-rat meurtrier et qu'elle se transforme en zombie à l'appétit insatiable, les choses se compliquent pour le couple en devenir. Pourquoi c'est un film d'horreur culte Braindead est probablement la plus gore, inventive et attachante des comédies d'horreur. Pour conclure sa trilogie dantesque, Peter Jackson ouvre les vannes de l'hémoglobine et du mauvais goût pour ne jamais les refermer. Sa mise en scène suit le mouvement, épouse la folie furieuse d'un long-métrage volontairement grotesque, enchainant à un rythme effréné les effets visuels et les gags délirants, enchâssés les uns dans les autres. Une générosité toujours inégalée, culminant dans un gargantuesque climax, apogée inoubliable du splatter movie. Comme si les prêtres ninja qui copulent avec les infirmières quasi sans tête, les bébés zombies et les jets de pus dans la bouillabaisse ne suffisaient pas, le cinéaste orchestre un opéra gore interminable. Il dévoile une idée de réalisation par plan, cumule les concepts frappadingues les intestins vivants ! et se joue de l'espace jusqu'à l'inonder de sang frais. Le spectacle qui en résulte ne demande qu'une seule chose enfin une édition Blu-ray. Dans le même genre Le reste de la trilogie, à savoir Les Feebles et Bad Taste, mais aussi Toxic Avenger et les autres productions Troma avec un zeste épicé de politique. 29. Evil Dead 2 Sortie 1987 - Durée 1h25 Quand tu trouves ton âme-soeur L'histoire Ash Williams et sa copine partent en week-end, en amoureux, dans une charmante bicoque abandonnée dans les bois, sans avoir vu le premier film sans se douter qu’un magnétophone très dangereux les attend dans la cave. Forcément, une fois l’incantation enregistrée récitée, des forces maléfiques s’en prennent à eux et le pauvre Ash va être forcé de causer du tort à son aimée. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce qu’il faut bien citer un film du maître Sam Raimi, grand artisan de l’horreur et de la comédie qui est même parvenu à sauvegarder temporairement du moins son style bien à lui lors de ses pérégrinations hollywoodiennes. Mais c’est bien avec la trilogie Evil Dead qu’il s’est fait connaître. Le premier opus est un petit classique aussi fauché que révolutionnaire. Sa fausse suite, Evil Dead 2, est déjà une parodie savoureuse et assurément l’une des comédies d’horreur les plus efficaces jamais tournées. Avant d’être un amateur d’horreur, le cinéaste est amoureux de la bande dessinée et du slapstick. Voilà qu’il combine les deux dans une montagne russe gore au rythme effréné, multipliant les gags visuels et les plans tous droits sortis d’un comic-book. Le pauvre Bruce Campbell, ami d’enfance et souffre-douleur de Raimi en prend plein la tronche, au fur et à mesure que son imagination débridée se déploie sur ces quelques mètres carrés de forêt. Heureusement, ce héros malchanceux a le temps d’attraper une tronçonneuse et de devenir l’un des personnages de film d’horreur les plus iconiques de tous les temps. Hail to the king, baby ! Dans le même genre L’Armée des ténèbres, Jusqu’en Enfer, Le Jour de la bête 28. THE DEVIl's reject Sortie 2005 - Durée 1h47 Faire du stop, c'est devenu très dangereux L'histoire La famille Firely vit depuis des décennies de petits larcins, de meurtres et autres outrages, perpétrés depuis leur ranch défraîchi du Texas. Quand un raid des autorités les disperse, ils se lancent dans un ultime baroud d'honneur pour réunir le clan et en sauver la matriarche, appréhendée par un shérif assoiffé de violence. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Musicien culte, réalisateur de l'hallucinogène Maison des 1000 Morts, Rob Zombie livre ici son magnum opus. Déclaration d'amour à la contre-culture des années 70 autant que plaidoyer enragé pour les marginaux, les monstres et les laissés pour compte, son film est une cathédrale de tout ce que le cinéma américain et la culture occidentale ont produit de démence au cours de ces dernières décennies. Car si l'amour du cinéaste pour sa galerie d'assassins tripoteurs d'innocents est contagieux, s'il parvient souvent à nous faire rire avec les interactions chaotiques de cette tribu où règne autant la folie que l'amour, il n'en dissimule jamais la monstruosité profonde. On a beau avoir envie d'enlacer Otis et Baby, de taper dans le dos du Captain Spaulding, on ne restera pas pour autant de marbre quand ces joyeux fous furieux s'amusent à martyriser de malheureux musiciens de country, sans oublier de traumatiser une paire de mômes au passage. Chaleureux et aimant, ce road trip sauvage a cela de troublant qu'il nous permet de voir en quoi dans un monde dément la folie est peut-être la seule option valable. Dans le même genre Si personne n'a atteint ce degré de jubilation maniaque, on retrouve les graines de massacres de Zombie dans des classiques tels que Maniac ou Henry portrait of a serial killer. 27. Nosferatu Sortie 1922 - Durée 1h34 Un mur, une ombre, une légende est née L'histoire 1838. Un jeune clerc de notaire doit laisser derrière lui sa compagne pour rencontrer le conte Orlok en Transylvanie. Sauf que celui-ci se met à convoiter sa moitié et que, pour la ravir, il sème la mort et la peste. Pourquoi c'est un film d'halloween culte On aurait pu parcourir la riche histoire des films de vampire, en prélever quelques chefs-d'oeuvre incontestés comme certains Dracula avec Christopher Lee, Aux Frontières de l'Aube ou Morse. Mais pourquoi ne pas revenir aux origines, certes moins érotisées que les suceurs de sang qui ont suivi l'incarnation de Bela Lugosi, mais assurément définitives ? Claque visuelle absolue, soulignant parfaitement à quel point l'expressionnisme allemand, a fortiori celui de Murnau, a construit l'esthétique du cinéma d'épouvante, le premier Nosferatu fait déjà de la figure du vampire un être éminemment cinématographique. La terreur qu'il sème est stylistique, c'est de la lumière sur un écran ou plutôt une ombre au tableau. Il vit sur pellicule et tue des personnages sacrifiables dans des décors difformes. Évidemment, le genre a beaucoup évolué depuis un siècle. Mais se replonger dans cette noirceur originelle tient presque d'un pèlerinage que tout cinéphile devrait considérer. Dans le même genre Le fascinant remake de Werner Herzog, mais aussi la version fantasmagorique Vampyr, une anomalie dans la carrière de Dreyer. 26. zombie Sortie 1978 - Durée 1h57 Raaaah le nutellaaaaaa L'histoire Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur terre. Et leur destination, c'est un centre commercial, vers lequel ils se dirigent par réflexe. Manque de bol, c'est là aussi que se réfugie une bande de survivants, qui comptent profiter de la crise pour consommer à moindres frais. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Ils sont beaucoup à considérer que le cinéma d'horreur social est une excroissance de notre époque. Et ils sont beaucoup à ne pas avoir vu Zombie, dans lequel le grand George A. Romero, fort de la réussite de La Nuit des morts-vivants, tire au bazooka sur la société mercantiliste américaine et plus généralement occidentale. Dans son apocalypse, les morts et les vivants se réfugient dans le lieu qui régit leurs pauvres existences le centre commercial. Une humanité réduite à ses plus basses pulsions de consommation s'y terre et tente maladroitement de survivre, acculée par des monstres dont les instincts primaires comprennent le poussage de caddie. Les effets gores révolutionnaires de Tom Savini et la musique entêtante de Goblin surtout présente dans la version européenne en rajoutent encore à cet état des lieux acide d'une société contemporaine qui n'a pas bougé d'un iota depuis. Dans le même genre Les autres films de zombies de Romero La Nuit des morts vivants, Day of the Dead, Land of the dead et le mal-aimé Diary of the Dead ou - dans un autre registre - le remake de Zack Snyder et James Gunn, Dawn of the Dead. 25. Les Autres Sortie 2001 - Durée 1h45 Nicole avec Kids mais sans Man L'histoire Isolée dans une grande maison sur l'île de Jersey, en attendant le retour de son mari parti au front, Grace élève ses deux enfants, atteints d'une étrange maladie. Parce qu'ils craignent la lumière du soleil, elle vit dans l'obscurité, aidée par quelques domestiques. Mais peu à peu, d'étranges événements lui prouvent qu'ils ne sont pas seuls dans cette maison... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Vous avez aimé les séries Netflix The Haunting of Hill House et The Haunting of Bly Manor ? Les Autres est pour vous. Inspiré par les deux livres que Mike Flanagan a adaptés en série Maison hantée de Shirley Jackson et Le Tour d'écrou de Henry James, le réalisateur, scénariste et compositeur espagnol Alejandro Amenábar a imaginé un film de fantôme malin, sous forme de conte tordu. Au-delà du fameux twist particulièrement inspiré, Les Autres est un film d'horreur élégant et d'une efficacité redoutable, assemblé avec une maîtrise formidable, et ce dès la toute première scène. Excellente en Grace Kelly perdue dans les limbes, Nicole Kidman mène ce cauchemar qui multiplie les scènes mémorables - l'exploration du grenier aux miroirs, la petite fille aux mains ridées, ou encore les enfants réveillés en pleine nuit par une silhouette près des rideaux. Dans le même genre Les Innocents, La Maison du diable, La Maison des ombres, La Proie d'une ombre, ou Hantise si vous voulez rigoler un peu. 24. rendez-vous avec la peur Sortie 1957 - Durée 1h23 Une tête de porte-bonheur L'histoire Venu enquêter sur la mort d'un collègue liée à un soi-disant culte satanique, avec l'intention de révéler que c'est une arnaque, un scientifique comprend qu'il pourrait s'être trompé... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Rendez-vous avec la peur Night of the Demon appartient à une autre époque, où l'horreur prenait vie en noir et blanc, avec peu d'effets, et beaucoup d'imagination. Et Jacques Tourneur est un expert en la matière, avec un art de la suggestion et du hors-champ qui l'a imposé parmi les noms incontournables du cinéma de genre. Rendez-vous avec la peur n'est pas le plus connu de ses films La Féline est certainement en haut du podium, mais c'est l'un des plus réussis au rayon angoisse. C'est une pure et diabolique fable sur le surnaturel qui s'immisce dans la réalité, pour la transformer en théâtre d'une horreur invisible. C'est l'éternelle histoire d'un homme de science confronté à des choses qui dépassent l'entendement, et c'est une poignée de scènes excellentes, jusqu'à une conclusion terrible. Et il n'est pas impossible de sentir l'impact du film des décennies après, que ce soit dans la fumée noire de Lost ou la fin en hommage de Jusqu'en enfer de Sam Raimi. Dans le même genre Toute la filmographie de Jacques Tourneur, notamment La Féline et Zombie. 23. THE MIST Sortie 2008 - Durée 2h Quand tu cherches où t'es garé en pleine apocalypse L'histoire Lorsqu'une étrange et lourde nappe de brouillard tombe sur la petite ville de Bridgton, dans le Maine, les habitants se réfugient dans le supermarché. Très vite, ils comprennent que d'horribles créatures se cachent dans la brume, mais qu'il faudra aussi affronter les monstres cachés parmi eux... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Après l'avoir adapté dans les larmes de La Ligne verte et Les Evadés, le réalisateur Frank Darabont était destiné à s'attaquer au vrai Stephen King - celui qui aime les monstres, humains et inhumains. La nouvelle Brume, qui illustre parfaitement toutes les obsessions de l'écrivain, était le matériau idéal avec son huis clos en pleine apocalypse. Et le réalisateur et scénariste s'en sort à merveille. Avec le récit d'une apocalypse aussi bien à l'extérieur affreux monstres qu'à l'intérieur affreux humains, The Mist est un récit d'une noirceur totale, qui touche du bout des doigts une forme de détresse et désespoir fous. Et en plus de quelques scènes absolument terrifiantes pensée pour les araignées de la pharmacie, Frank Darabont a imaginé une fin différente du livre. Une fin impossible à oublier vu sa violence inouïe. Dans le même genre Fog de Carpenter, pas le remake odieux, L'Empire des ombres. 22. la maison aux fenêtres qui rient Sortie 1976 - Durée 1h50 Souriez, vous êtes filmé L'histoire Un restaurateur est chargé de remettre en forme une fresque située dans une petite église d'un village enclavé. Il fait rapidement face au comportement étrange des habitants, qui cachent manifestement un lourd secret, qui pourrait être lié à une curieuse bâtisse, aux fenêtres ornées d'inquiétants sourires. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que certaines histoires vous poussent dessus. C'est ce qui arrive avec cette création qui oscille entre effroi, conte et évocation d'une communauté énigmatique. Tout individu ayant déjà eu l'impression lancinante de ne pas saisir les codes l'entourant, d'être le dindon de la farce, ne pourra que frissonner dans la lente descente aux enfers d'un quidam aux prises avec une série de mystères plus angoissants les uns que les autres. Le restaurateur, chargé de ramener dans la lumière une oeuvre perdue, est le vecteur idéal de cette errance, dont on mettra longtemps à saisir les enjeux, et dont le film se plaira à conserver pour lui de nombreuses clefs. Il demeure toujours en nous quelque chose de sacré et de profane, dont la réunion peut s'orchestrer à la manière d'une flambée de violence irrépressible. Entêtant, inexplicable, La Maison aux fenêtres qui rient est aussi fascinant que son titre. Dans le même genre pour une ambiance poisseuse et mystérieuse, le méconnu I am the pretty thing that lives in the house, disponible sur Netflix, vaut son pesant de sursauts. 21. inferno Sortie 1980 - Durée 1h46 "Bonjour, je suis bien chez monsieur Shining ?" L’histoire La jeune locataire d’un immeuble bizarroïde découvre que son logement a une bien étrange histoire faite d’occultisme et de sorcellerie. Mais pas de bol, quelqu’un la zigouille avec un gros couteau, avant que son frère ne déboule pour lui venir en aide. Il s’avérera moins débrouillard, mais plus enclin à la survie. Pourquoi c’est un film d’halloween culte Les deux grands classiques de Dario Argento demeurent évidemment Suspira et Les Frissons de l’Angoisse. Mais la proposition la plus radicale du maître et donc celle qui demeure la plus susceptible de nous troubler, d’engendrer une peur persistante, est Inferno. Tous nos repères y sont progressivement balayés, et si on retrouve évidemment la palette chromatique affolante du réalisateur ainsi que son goût pour le baroque, il se marie ici à un puissant trip géographique. Création la plus jusqu’au-boutiste de son auteur, il délaisse presque totalement la narration classique pour nous offrir un condensé des atmosphères et du travail sensoriel qu’il affectionne. Difficile de savoir sur quel pied danser tant, à la manière de son décor, le film se réinvente constamment, à la manière de ce décor changeant, bourré de chausse-trappes et d'impasses. Pour autant, Argento n'oublie pas l'horreur organique et la science du meurtre qui ont fait de son cinéma un des grands chocs européens de la seconde moitié du XXe siècle. En témoigne le destin funeste d'un antiquaire inhumain, dévoré par des rats avant d'être poignardé de la manière la plus démente qui soit. Dans le même genre Avec sa dimension opératique, on pense parfois à une version horrifique de Phantom of the Paradise, où la rencontre improbable entre un rêve de sang et le Casanova de Fellini. 20. le carnaval des âmes Sortie 1962 - Durée 1h18 Poursuivie par la mort L'histoire Seule survivante d'un crash automobile, Mary se rend dans l'Utah pour jouer de l'orgue. Mais elle sent une présence qui la suit partout où elle va... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Plusieurs dizaines d'années avant les Destination finale et leurs exécutions accidentelles toutes plus abracadabrantesques les unes que les autres, le cinéma américain avait déjà fait de la mort une entité collante et d'une miraculée l'héritière d'une malédiction terrifiante. Classique des drive-in et étrange ballade macabre, Le carnaval des âmes met en scène un fantastique pur, issu d'une grande tradition littéraire, une anomalie qui renvoie à la mortalité dont l'humanité se tient le plus éloignée possible. Depuis, le long-métrage et son final étrange ont eu le temps de devenir cultes, et d'influencer une génération entière de cinéastes divers et variés. Une génération marquée au fer rouge par une oeuvre qui ne paye pas de mine au premier abord, mais qui ne raconte rien de moins que l'angoisse de la mort et son inéluctabilité. Il y a quelque chose dans ce carnaval qui résonne en chacun de nous et cultive nos angoisses les plus existentielles. C'est beaucoup de pouvoir contenu dans une si petite série B. Dans le même genre La quasi-intégralité de la série originale La Quatrième Dimension, et en particulier l'épisode L'auto-stoppeur. 19. suspiria Sortie 1977 - Durée 1h35 Du sang bien rouge fluo, comme on l'aime L'histoire Une jeune Américaine s'installe dans l'école de danse de Fribourg. Alors que plusieurs meurtres dérangent le bon déroulé des cours, elle commence à se demander si l'établissement lui-même ne recèle pas quelques secrets mortifères. Pourquoi c'est un film d'halloween culte En 1977, Argento a signé l'opus magnum du giallo avec Les Frissons de l'angoisse et il est prêt à passer à autre chose. Né d'une transition, d'un écart artistique assumé, Suspiria est une véritable oeuvre d'art plastique, dans laquelle le cinéaste nous invite à nous immerger. Comme la délicate Jessica Harper qui pousse la porte de cette si étrange école, le spectateur tombe dans une autre dimension, où l'architecture labyrinthique et les murs colorés se contorsionnent à la faveur d'une mise en scène toute puissante, proposant quelques-uns des plans les plus marquants de l'histoire du genre. Dès lors, Suspiria est un délicieux cauchemar, perdant peu à peu tout lien avec la pseudo réalité. Analysé, décortiqué, découpé dans tous les sens, il est devenu un pur objet de pop culture sur lequel il est difficile de s'attarder sans pondre un livre. Il ne reste donc plus qu'à s'y abîmer et profiter d'un voyage sensoriel. Les mots viendront après. Dans le même genre La filmographie de Mario Bava, en particulier Six femmes pour l'assassin. Pas dans le même genre le remake. 18. martyrs Sortie 2008 - Durée 1h39 Courir pour échapper à ses traumas L'histoire Traumatisée par son enlèvement lorsqu'elle avait 10 ans, Lucie s'est liée d'amitié avec Anna. Elle pense avoir retrouvé ses bourreaux, une famille à première vue ordinaire, et elle se met en tête de se venger. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Attention, Martyrs fait mal. Et il n'est pas à mettre devant tous les yeux. Sorti en plein milieu de la vague du torture porn, au coeur d'un gigantesque débat sur la violence cinématographique, il ne se contente pas, comme ses semblables, de cyniquement tailler dans l'épiderme de ses protagonistes. Pascal Laugier fait de la souffrance de ses jeunes héroïnes, physique, psychologique ou même sentimentale, le sujet même de son long-métrage, quitte à la faire ressentir à un spectateur qui n'en sortira pas indemne. Pour ce faire, il convoque tout un héritage du cinéma extrême, en particulier le mondo film, afin de replacer la douleur dans une hiérarchie sociale complètement déshumanisée, dominée évidemment par la religion. La toute fin de Martyrs ne finit pas de diviser son public, et c'est d'ailleurs son objectif. C'est définitivement un film radical, qu'il faut appréhender en connaissance de cause. Mais pour certains l'auteur de ces lignes compris, c'est un chef-d'oeuvre. Dans le même genre Avec un peu plus d'humour et un peu moins de gravité, les deux premiers Hostel. 17. SIGNES Sortie 2002 - Durée 1h45 Scène génialement flippante dans 3, 2, 1... L'histoire Une famille isolée dans l'Amérique profonde affronte une invasion alien, qui a commencé par l'apparition de crop circles dans les champs autour de la maison... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Chacun a sa définition de l'horreur, et c'est ça qui est beau. Pour tous les esprits plus effrayés par les possibilités infinies du cosmos que la simple folie des tueurs en série ou des fantômes dans le grenier, l'alien est la menace ultime, la page blanche sur laquelle tout peut s'écrire. Imaginé par un M. Night Shyamalan alors au sommet de sa carrière, après les succès de Sixième sens et Incassable et avant les douches froides du Village, La Jeune fille de l'eau et compagnie, Signes est un film d'invasion à petite échelle, où l'extraterrestre se rapproche peu à peu du cocon familial. Une idée toute simple, que Shyamalan exploite à merveille grâce à une mise en scène d'orfèvre, où le moindre mouvement de caméra et effet de montage sert la tension et la peur. De ce tibia pas très catholique aperçu entre les épis de maïs à cette main noire dans la cave, en passant par ce JT des enfers et la musique terrifiante de James Newton Howard, Signes est un modèle du genre. Et si le film a hanté vos nuits, sachez que vous n'êtes pas Dans le même genre Dark Skies pour la version cheap, La Guerre des mondes pour la version grand huit, Sans un bruit pour la version mute. 16. Halloween, la nuit des masques Sortie 1979- Durée 1h31 Les yeux sans visage L'histoire Échappé d'un hôpital psychiatrique, Michael Myers revient dans son quartier pendant la nuit d'Halloween, et commence à massacrer tout le monde et poursuivre la jeune Laurie Strode. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que c'est impossible d'aimer le cinéma d'horreur sans revenir à Halloween, d'une manière ou d'une autre. Pierre angulaire du genre, le film culte de John Carpenter a donné lieu à une increvable saga déjà onze films-resuites-remake-reboots, et inspiré des générations de cinéastes, que ce soit avec des copies presque conformes les sagas Vendredi 13 et Freddy ou les plus directs des hommages les personnages du premier Scream regardent Halloween. Mais au-delà du pur business, la vraie marque des grands films est leur caractère intemporel. Des décennies après, Halloween, la nuit des masques reste un modèle de mise en scène. Épuré, le film est construit comme une lente mélodie horrifique en crescendo, avec la musique magique de John Carpenter, les apparitions fantomatiques de The Shape, et une formule diaboliquement simple. Dans le même genre À peu près toute la saga Halloween sauf les très nuls, comme Halloween 4, Halloween 5 et Halloween 6 et notamment le dernier Halloween Kills réalisé par David Gordon Green, la saga Freddy, la saga Scream, et si vraiment vous insistez, toutes les mauvaises copies comme Mortelle St-Valentin. 15. THE DESCENT Sortie 2005 - Durée 1h49 Sang pour sang conseillé L'histoire Un groupe d'amies part en vacances dans un chalet isolé, au milieu de la nature, pour une expédition spéléologique dans les environs. Mais un éboulement les bloque dans la grotte, et elles découvrent qu'elles ne sont pas seules dans le noir... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Impossible de l'éviter au rayon horreur. Deuxième et probablement meilleur film de Neil Marshall Dog Soldiers, Hellboy, The Descent est un excellent programme d'horreur parce que ce n'est pas qu'un film d'horreur. Derrière les monstres, il y a un scénario très solide, construit autour de personnages très bien dessinés, avec en toile de fond une histoire de deuil et de culpabilité. Soit le carburant parfait pour un cauchemar qui provoquera de beaux frissons la première apparition d'une bestiole à travers des images nocturnes, mais également de véritables émotions lors d'un climax terrible. Actrices, mise en scène, musique c'est une équipe gagnante, et un petit classique instantané. Dans le même genre La Crypte version nulle de The Descent, Pyramide version nulle de La Crypte, ou The Descent Part 2 à la limite. 14. les innocents Sortie 1961 - Durée 1h39 Kerr sur elle L'histoire Une gouvernante d'une grande sensibilité se voit confier la garde de deux enfants après que sa prédécesseuse a disparu dans des circonstances peu claires. Pour attachants que soient les bambins, ils se montrent rapidement obsédés par l'histoire qui lia la disparue à un domestique à la réputation douteuse. Se pourrait-il que le duo soit possédé par les adultes qui en avaient la garde, ou la gouvernante sombre-t-elle dans la folie ? Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce qu'avec cette histoire de perversion et de hantise, Jack Clayton a non seulement mis en scène un récit d'une splendeur inégalée, mais parce qu'on lui doit d'avoir créé une véritable charte esthétique, copiée maintes fois. Avec un sens du cadre époustouflant, il chronique l'émergence du mal et la corruption de l'innocence. Et comme si cela ne suffisait pas, la présence d'une comptine terrifiante achève de propulser l'ensemble dans la stratosphère du cauchemar. Les notes de George Auric et leur correspondance avec la composition hallucinée de Deborah Kerr sont inoubliables. C'est bien elle qui confère à l'intrigue sa pureté et sa noirceur, elle dont la vulnérabilité nous saisit à la gorge tant elle se mue en victime sacrificielle. Un agneau dont les bourreaux suivent la trace au gré de séquences rehaussées par deux apparitions spectrales, silhouettes toutes de noir vêtues qui la traquent dans la bruyère, en plein soleil. Dans le même genre Création matricielle, son équation de l'angoisse sera dupliquée par Alejandro Amenabar dans Les Autres, puis plus récemment dans La Maison des ombres, jusqu'à ce que Mike Flanagan en livre sa propre vision avec The Haunting of Bly Manor, en revisitant Le Tour d'écrou de Henry James, le texte dont s'inspire Les Innocents. 13. la mouche Sortie 1986 - Durée 1h36 "J'ai une petite grippe" L'histoire Seth Brundle est un biologiste qui pense avoir percé le secret de la téléportation. Il invite une journaliste pour partager sa découverte et ils finissent par tomber amoureux. Ambitieux, il teste lui-même l'engin. Au début, il se sent plus fort. Mais son apparence va vite se dégrader. Pourquoi c'est un film d'halloween culte La Mouche est peut-être le plus célèbre des films réalisés par David Cronenberg, l'un des grands apôtres du cinéma d'horreur. Et on y trouve ses obsessions pour les transformations corporelles, allant souvent de pair avec un délitement psychologique. Mieux financé que les sublimes séries B qui ont lancé sa carrière, il fait donc de cette mutation une tragédie putrescente et crapoteuse, dont l'atrocité est rehaussée par les effets spéciaux spectaculaires de Chris Walas. Plus noir et désespéré encore que le film dont il est le remake La Mouche noire, déjà assez nihiliste pour l'époque, le long-métrage se réapproprie la traditionnelle figure du savant qui joue à Dieu et la pousse dans des extrêmes jamais atteints. La transformation de Seth franchit à chaque scène une nouvelle étape dans le malsain, au fur et à mesure que le point de vue se décale sur le personnage joué par Geena Davis, référent humain et amoureuse impuissante confrontée à la "politique des insectes". Une descente aux enfers dérangeante et parfois terrifiante qui se termine dans un climax émotionnellement destructeur. Dans le même genre Le reste de la filmographie de Cronenberg Scanners, Videodrome, Faux Semblants et bien d'autres ou d'autres représentants de la body horror Society, Tetsuo. 12. l'au-delà Sortie 1981- Durée 1h27 Une conclusion particulièrement noire L’histoire Hériter d’un hôtel aux abords de la nouvelle Orléans, c’est super chouette. Mais s’il est bâti sur une porte donnant directement sur les enfers et que le contenu de ces derniers commence à se répandre dans notre monde à la manière d’une stomie bilieuse, c’est moins chouette. Pourquoi c’est un film d’halloween culte Parce que la recette des quelques films d’horreur réalisés par Lucio Fulci a toujours quelque chose d’impalpable, pour ne pas dire miraculeux. Accompagné de comédiens approximatifs, tantôt doublés en anglais, tantôt en italien, récitant un scénario jamais très cohérent, et rarement subtil, le cinéaste est pourtant devenu un fascinant artisan de la terreur, usant au mieux des talents de ses proches collaborateurs, jusqu'à former une symphonie qui annihile tous les repères du spectateur. Grâce à des effets spéciaux férocement inventifs, un goût pour la poésie macabre poussé à l’extrême y compris dans les innombrables séquences gorissimes parmi les plus éprouvantes de l’histoire du cinéma, une photographie splendide et des musiques, il est parvenu à créer des labyrinthes surréalistes. Et dans L’Au-delà, le dérèglement comme l’hallucination deviennent progressivement l'alpha et l'omega d'un univers sans issue, transformant le récit en une suite de saynètes proches de l’abstraction, qui nous emmène dans une spirale horrifique putréfiée, et ce jusqu’à un épilogue à la noirceur demeurée légendaire. Dans le même genre Inutile d’aller chercher bien loin, autant se pencher sur les autres pépites gorasses du maître, telles Frayeurs, L’enfer des zombies ou La Maison près du cimetière. 11. Ring Sortie 2001 - Durée 1h45 Video Killed the Hideo Star L'histoire Une journaliste enquête sur une légende urbaine, autour d'une mystérieuse cassette vidéo. Quiconque oserait la regarder, serait condamné à mourir sept jours après. Et lorsqu'elle décide de la regarder, elle comprend vite que c'est bel et bien la réalité. Et qu'elle n'a qu'une semaine pour essayer de survivre. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Il y a eu un avant et un après Ring. Car Ring n'a pas uniquement donné lieu à une des sagas horrifiques les plus bancales du monde des suites au Japon, une saga aux États-Unis, un remake en Corée, et même l'improbable Sadako vs. Kayako, en plus de créer une mode horrifique légèrement cheap des filles aux longs cheveux. Le film réalisé par Hideo Nakata et adapté du livre de Koji Suzuki s'est surtout parfaitement saisi d'une pure angoisse technologique face au pouvoir de l'image, avec un traitement passionnant de l'effet de peur et parano collective. Ring a également célébré, malgré lui, la fin d'une époque la VHS, les vidéo-clubs, et offert quelques-unes des images les plus mémorables en matière de panique face à un écran. Souvent imité, rarement égalé. Dans le même genre The Grudge, le très bon remake américain Le Cercle avec Naomi Watts, Dark Water du même réalisateur. 10. l'autre Sortie 1972 - Durée 1h48 Ultraviolet, le prequel L'histoire Au fin fond du Connecticut, pendant les années 30, deux jeunes garçons grandissent au cours d'un étrange été, où l'un d'entre eux prend conscience qu'il partage avec sa grand-mère une étrange connexion aux animaux. Autour d'eux, le comportement des adultes se fait de plus en plus inquiétant, voire franchement hostile. Pourquoi c'est un film d'halloween culte En réalité, il aurait dû devenir culte, si L'Exorciste, sorti quelques mois plus tard, ne lui avait pas coupé l'herbe sous le pied. Et pour cause, plus "moderne" en apparence, le classique de William Friedkin entretient avec cette merveille un peu oubliée de Robert Mulligan énormément de connexions. Une enfance virant au monstrueux, des adultes incapables d'appréhender les changements survenant au sein de sa progéniture, et plus généralement, l'idée d'une société sur le point de pourrir sur pieds sont autant de liens troublants entre ces deux grands récits de la corruption de l'innocence. Ajoutons à cela qu'il s'agit du seul film horrifique de Mulligan, ce qui achève d'en faire une création singulière, d'autant plus singulière que si ses purs effets de trouille sont rares, leur puissance est dévastatrice. Observons-nous un enfant pervers ou un pur innocent inconscient de la folie qui imbibe son quotidien ? La réponse est moins évidente qu'il n'y paraît, mais une chose est sûre, après le visionnage, l'usage d'un sécateur risque de vous coûter un peu, et a priori, vous ne vous approcherez plus jamais d'un tonneau d'alcool. Ou d'un doigt sectionné. Dans le même genre Une grande partie des longs-métrages visités par des enfants abominables ont emprunté à L'Autre. On pense bien sûr à La Malédiction et son cauchemardesque Damien. Récemment, Good Night Mommy s'est même retrouvé à mi-chemin entre hommage autrichien et pillage en règle. 9. hérédité Sortie 2018 - Durée 2h06 Brûler tue L'histoire Ellen est morte. Sa famille, ses enfants, petits-enfants et gendre font de leur mieux pour traverser ce deuil qui empoisonne leur quotidien... jusqu'à ce que d'étonnants mystères concernant leur généalogie se fassent jour et que leur quotidien se transforme en cauchemar sanglant. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Premier long-métrage d'Ari Aster - dont les courts-métrages indiquaient déjà une très grande maîtrise formelle -, Hérédité semble de prime abord relever des standards de l'horreur d'auteur à l'américaine, avec sa forme parfois compassée et son goût pour les intrigues psychologisantes. Puis, progressivement, le cinéaste va se plaire à brouiller les pistes quant à l'origine de la terreur qui s'abat sur ses personnages, enfermant le spectateur dans un piège à mâchoires qui ne le lâchera plus. Parsemé de scènes-chocs tantôt surréelles, tantôt d'une brutalité imprévisible, le récit efface un à un tous nos repères. Non content de proposer une mythologie originale, qui se plait à jouer autant d'un certain paganisme qu'à questionner les rôles et les aspirations de chacun au sein d'une cellule familiale perverse, il offre à ses comédiens, Toni Colette et Alex Wolff en tête, des partitions d'une remarquable précision. Sans relâche, il sape nos attentes et nos espoirs, jusqu'à un interminable climax au cours duquel il abat sa dernière carte. Ce qui provoque une peur durable ici, c'est la place donnée au grand-guignol et à l'absurde. Ainsi, quand la violence se déchaîne tout à fait, ce ne sont pas les corps mutilés ou les sévices qui impriment notre rétine, mais le sentiment de folie jamais douce qui imprègne jusqu'aux mouvements de caméra et déplacement des personnages. Dans le même genre Tout récemment, Saint Maud a su s'inspirer du rythme lancinant du film comme de la parcimonie avec laquelle il use de ses effets-chocs. Tous deux doivent beaucoup au grand Ne Vous retournez pas de Nicolas Roeg, dont nous avons déjà autopsié les abominations. 8. KaÏro Sortie 2001 - Durée 1h45 Dark moisissure L'histoire En enquêtant sur le suicide inexplicable d'un collègue, des gens découvrent l'existence d'un mystérieux site internet, dont l'emprise sur le monde devient de plus en plus terrible. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Pour les amateurs d'horreur, le nom du réalisateur japonais Kiyoshi Kurosawa rime avec Cure, Séance et Kaïro. Moins connue que Ring ou The Grudge même si elle également a eu droit à un affreux remake américain intitulé Pulse, cette histoire de fantômes virtuels commence comme une enquête ténébreuse et inquiétante, avant de vriller dans la dernière partie. Et c'est là que Kaïro marque l'esprit en montrant une pure apocalypse d'une noirceur totale, avec des visions absolument cauchemardesques, qui s'évanouissent dans un nuage de mélancolie extrême à la toute fin. Ce n'est pas un film à bouffer comme un Conjuring 8 ou Ring le prequel du commencement, mais c'est définitivement conseillé à toutes les personnes en quête d'horreur à part. Dans le même genre la version cheap, Pulse le remake américain cheap, Stay Alive la version cheap avec des jeux vidéo et Demonlover la version française auteur et chelou. 7. L'Invasion des profanateurs Sortie 1978 - Durée 1h55 Faire la queue pour être dans le top 30 horreur pour Halloween L'histoire Une forme de vie alien commence à envahir la Terre en remplaçant peu à peu tout le monde pendant leur sommeil par une copie presque conforme, dénuée d'émotion et obéissante. Les derniers survivants essaient de s'enfuir, et éviter d'être retrouvés tandis que l'humanité se transforme... Pourquoi c'est un film d'halloween culte Parce que c'est un pur classique du genre, tiré du livre de Jack Finney publié en 1955. Un bouquin génial qui a donné lieu à plusieurs adaptations au fil des décennies, preuve de son caractère intemporel L'Invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel en 1956, Body Snatchers d'Abel Ferrara en 1993, et le mauvais Invasion en 2007, avec Nicole Kidman et Daniel Craig. C'est bien simple, cette invasion est un cauchemar absolu, qui ne trouve aucune issue jusqu'à la toute dernière minute, terrassante. Grand exercice de paranoïa collective, où tout le monde peut être un ennemi et où personne n'est intouchable, L'Invasion des profanateurs s'est imposé comme un film d'horreur passionnant, parfaitement mis en scène par Philip Kaufman. Avec en plus un casting diablement solide, mené par Donald Sutherland, Brooke Adams, Veronica Cartwight et Jeff Goldblum. Dans le même genre The Thing pour plus de gore, The Faculty pour plus de douceur. 6. shining Sortie 1980 - Durée 2h23 "Bonsoir, c'est le calendrier des pompiers !" L'histoire La famille Torrance s'installe pour l'hiver dans le vaste Hôtel Overlook, dont ils seront les gardiens. Mais ce noyau aimant cache quelques lourds traumatismes, que l'endroit va exacerber, comme s'il se nourrissait du malheur de ses invités, et en particulier de la sensibilité du tout jeune Danny aux phénomènes paranormaux. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Quand Stanley Kubrick se penche sur le cinéma d'horreur, tout le monde tremble déjà un peu. Et quand il adapte celui qui devenait alors le nouveau maître littéraire du grand frisson, l'alliance semble parfaite. Le résultat aura pour défaut de déplaire souverainement à Stephen King, jugeant le film trop froid et déstructuré en regard du roman originel. Peut-être craignait-il que le long-métrage éclipse son propre texte, ce en quoi il avait bien raison, le chef-d'oeuvre de Kubrick ayant presque instantanément éclipsé son - excellent - roman. Il faut dire que le réalisateur est parvenu à conjuguer son style aux exigences de la peur, engendrant une angoisse unique, et jamais égalée depuis. On a parfois pointé le manque de construction claire du récit, son atmosphère glacée, le peu de clefs qu'il donnait à son public, mais c'est justement là où se situe la puissance de Shining. Dès ses premières scènes et le curieux entretien d'embauche de Jack, nous pouvons sentir que quelque chose ne tourne pas rond. Et pour cause, la géographie de l'Overlook se joue de nous. Elle n'a absolument aucun sens, et derrière les enchevêtrements de couloirs se dessine une suite de perspectives impossibles, de recoins mentaux idéaux pour accueillir les spectres affamés qui hantent les lieux. Les interminables plans où surgissent les apparitions qui peuplent l'hôtel répondent assez divinement au surjeu cosmique de Jack Nicholson, qui donne ici à voir une performance étonnante. Dans l'outrance perpétuelle, son personnage s'avère un terrain glissant pour le spectateur, comme autant de sables mouvants qui renforcent l'immersion dans ce labyrinthe d'une cruauté sans pareille. Dans le même genre Difficile de croire que Kubrick ou King n'ont jamais entendu parler de Burnt offerings, tant le film de 1976 sent le Shining, et tant il entretient d'inquiétantes passerelles avec cette adaptation filmique. 5. it follows Sortie 2015 - Durée 1h40 Les blagues les moins attachées sont les meilleures L'histoire Une malédiction peut-elle être sexuellement transmissible ? Que feriez-vous si après avoir fait l'amour, une entité à l'apparence changeante, choisissant les traits d'un de vos proches, commençait à vous suivre, et pas dans le but de jouer aux dominos ? Voici les questions auxquelles devront répondre Jay et ses amis, avant que ce qui les suit ne les rattrape. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Longtemps considéré aux États-Unis comme un aimable tâcheron fâché avec le box-office, John Carpenter voit son héritage enfin accueilli et digéré par une nouvelle génération de metteurs en scène, et avec quelle intelligence. David Robert Mitchell s'empare de son portrait atmosphérique de l'Americana, pour y injecter les angoisses d'une génération à la croisée des chemins, errant dans des villes pavillonnaires dont la nonchalance dissimule mal une menace sourde. En imaginant une menace quasi-indétectable, dont on prend toujours confiance trop tard, le film nous met face à un dispositif incroyablement générateur d'effroi. Le spectateur comprend rapidement que les longs panoramiques qui composent la grammaire de l'ensemble lui permettront peut-être de voir venir cette ignoble entité venue dévorer des gamins pas si innocents. Et chacun de commencer sans s'en rendre compte de scruter l'image, de l'analyser en temps réel, devenant acteur de ses propres peurs. Ajoutons à cela une allégorie glaçante sur le cycle de la violence et la manière dont l'agressé perpétue ou non le mal dont il est victime, et on obtiendra un récit émaillé de saillies d'horreur pure, à l'image de l'assaut d'une maisonnée où rien ne semble pouvoir interrompre le surgissement de corps toujours plus inquiétants. Dans le même genre Les liens avec Halloween et Fog sont si prégnants qu'on ne peut les ignorer, tandis que la gestion du suspense évoque évidemment The Thing. 4. hellraiser Sortie 1988- Durée 1h34 Me and the boys at the cinema L'histoire Julia et Larry emménagent dans la maison de ce dernier, sans savoir que l'esprit de son frère hante encore les lieux. Lorsqu'il se réveille, il attire les Cénobites, entités trouées de partout appelées grâce à un cube mystique. Pourquoi c'est un film d'halloween culte La mythologie transposée à l'écran par Clive Barker est fascinante parce qu'elle puise directement dans l'imaginaire de son créateur. Les fameux cénobites incarnent une passion pour le sadomasochisme et ce qu'il révèle de l'esprit humain. Il y a quelque chose d'à la fois attirant et terrifiant dans la confusion entre plaisir et douleur, entre extase et torture. Confusion qui se matérialise dans une poignée de scènes cauchemardesques. Par extension, Hellraiser est un fier représentant de l'ambiguïté du cinéma d'horreur, pur shoot d'adrénaline auquel il est facile de rester accro, quand bien même certaines des visions qu'il propose sont capables des pires traumas. Si Pinhead est devenu un tel symbole, une telle idole, c'est aussi parce qu'il incarne lui-même la subtilité du genre et sa beauté vénéneuse. Car en termes de beauté, le long-métrage n'a de compte à rendre à personne la séquence de "l'éveil" révèle à elle seule la puissance iconographique de cet univers essentiel. Dans le même genre Les deux suites, Cabal en version director's cut s'il vous plait. 3. alien Sortie 1979 - Durée 1h53 Respirer... délivrer... L'histoire l'équipage du Nostromo transporte des minerais d'un bout à l'autre de la galaxie. Ces routiers de l'espace sont sortis de leur hyper-sommeil par un curieux appel de détresse, provenant d'une planète à priori inhabitée. Ils ignorent qu'en croyant porter secours à un cargo en détresse, ils ramèneront avec eux une espèce inconnue, particulièrement redoutable. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Rares sont les fils à engendrer leur propre mythologie et assez de suite pour demeurer des piliers de la pop culture, près d'un demi-siècle après leur sortie. Plus rares encore sont ceux qui engendrent à eux seuls un genre, ici le Space Horror. Il faut dire que grâce aux choix radicaux de Ridley Scott, à la direction artistique et au xénomorphe inventé par Giger, son Huitième Passager va instantanément faire date. À mille lieues des séries B spatiales ou de sales bêtes en latex massacraient à la chaîne de mauvais acteurs, le metteur en scène des Duellistes choisit filmer sa cruelle histoire en adoptant les codes d'un cinéma presque expérimental, qui répond à merveille aux accents inquiétants de la musique. Sous nos yeux, le Nostromo se transforme en arène presque abstraite, comme attendant un prédateur parfait pour se transformer cirque de sang. Ce décor et cette atmosphère permettront l'avènement d'Ellen Ripley, héroïne révolutionnaire et révélation de l'immense Sigourney Weaver. Mais si on a retenu la puissance de cette walkyrie cosmique, c'est d'abord la peur qui règne sur le film. Atmosphérique, inexplicable, elle naît dès la découverte fascinante d'une carcasse de vaisseau aux airs de mausolée, dont le moindre recoin évoque une nef infernale. En plaçant à la fois l'angoisse sur le terrain d'une pure abstraction plastique et d'une allégorie sexuelle d'une rare agressivité, Scott a réalisé un condensé de peur parmi les plus obsédants du XXe siècle. Dans le même genre Sous l'eau, le récent Underwater s'est amusé à repiquer beaucoup d'ingrédients d'Alien, comme l'avait Life, origine inconnue et dans une moindre mesure Last days of mars et son inhospitalière planète rouge. 2. the thing Sortie 1982 - Durée 1h48 De quoi sauter au plafond L'histoire Une équipe de chercheurs déterre une créature étrange en plein milieu de l’antarctique, après avoir recueilli le chien de leurs collègues, apparemment devenus fous. Lorsque la bestiole se réveille, elle va prendre la forme la plus vicieuse possible la leur. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Un no-man’s land hostile. Une galerie de personnages méfiants balayant le spectre des personnalités américaines. Kurt Russell. Une créature protéiforme signée le grand Rob Bottin. Et la musique d’Ennio Morricone et ses rythmes suspendus, son inquiétante tranquillité… tous les ingrédients sont là pour fabriquer un chef-d’œuvre. Le chef-d’œuvre. Celui de John Carpenter. Et puisqu’il est question de la peur, la vraie, éjectons la question du remake, la question du corps étranger et des sous-entendus politiques qu’il projette sur le récit, menaçants encore aujourd’hui. The Thing est juste une parfaite machine de terreur. L’horreur y est toujours en embuscade, hors champ, prête à se manifester dans des séquences cauchemardesques dignes des peintures les plus glauques de Francis Bacon. Pire encore elle est dans l’autre, elle pousse à la paranoïa la plus extrême, la plus terrible des incertitudes. Et puis, il y a le malaise, celui de voir le corps humain réarrangé et déformé, transformé en hybride malsain. Enfin, à la toute fin, c’est la peur de la contamination qui l’emporte. Comme dans Alien, être le dernier rempart avant la mort de l’humanité instaure une certaine pression, qui devient vite insoutenable lors d’un dernier face-à-face à la limite du questionnement philosophique. Dans le même genre Les plus grands huis clos ou quasi-huis clos de Carpenter, comme Assaut, Halloween et Le Prince des Ténèbres. Et puis, bon, il y a un remake/prequel. 1. Massacre à la tronçonneuse Sortie 1982 en France - Durée 1h23 Ça va trancher, chérie L'histoire Cinq adolescents traversent le Texas dans un van. Un peu méfiants de l’inhospitalité de la région et du comportement des auto-stoppeurs locaux, ils s’arrêtent pour faire le plein d’essence. Mais les autochtones ne les laisseront jamais repartir. Pourquoi c'est un film d'halloween culte Une bonne partie des textes ci-dessus le démontrent déjà. L’horreur est souvent plus viscérale lorsqu’elle est humaine, quand on l’extrait d’un fantastique trop détaché du réel et qu’elle peut se glisser chez nos voisins. D’où le traumatisme engendré par Massacre à la tronçonneuse, véritable pavé dans la marre cinématographique, qui, dans un contexte politique très particulier, dévoile un ennemi de l’intérieur, à la crasse plausible, et surtout 100 % américaine. Le pur produit dégénéré de la culture dont l’immense majorité des spectateurs de l’époque faisait partie. Les médisants qui lui prêtent une réputation de boucherie gore ne l’ont en réalité jamais vu. Aride, austère, voire carrément éprouvant, le film d’horreur définitif réalisé par Tobe Hooper troque les jets de sang contre une brutalité abjecte, le sensationnalisme contre une mise en scène quasi documentaire. À l’époque, il a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du 7e art, de la culture américaine et dans un imaginaire collectif bien moins tranquille depuis. Eh oui, le cinéma d’horreur a ce pouvoir. Dans le même genre En quête de red necks, jetez-vous sur Délivrance, les Wolf Creek, La Colline a des yeux, La Dernière maison sur la gauche ou La maison des mille morts. Dans le reste de la saga, il y a à boire et à manger. Quand tu vois que t'as été zappée FAQ Quels sont les meilleurs films d'Halloween sur Netflix ? L'incontournable Poltergeist réalisé par Tobe Hopper est sur Netflix. Il y a aussi les très réussis Don't Breathe, 10 Cloverfield Lane, Us et The Mist. Et pour celles et ceux qui ont envie de frissons plus étranges, il y a Wounds, His House, Creep, Le Rituel, Aucun homme ni dieu. QUEL EST LE FILM D'HALLOWEEN LE PLUS EFFRAYANT DE TOUS LES TEMPS ? Grande question, mais quand on parle du film d'horreur le plus effrayant de tous les temps, les mêmes titres reviennent L'Exorciste, Shining, Massacre à la tronçonneuse, Alien, La Malédiction, Ring, Halloween. Et pour les films plus récents It Follows, Hérédité, Midsommar, [REC], Get Out, The Witch, Mirrors, L'Orphelinat. QUEL EST LE plus beau film D'HALLOWEEN ? Pour la beauté visuelle au rayon film d'horreur Suspiria, The Neon Demon, It Follows, Morse, Shining et des classiques comme Nosferatu. Pour des images mémorables dans des films pas entièrement horrifiques The Cell avec Jennifer Lopez, Antichrist de Lars Von Trier, Les Yeux sans visage de George Franju, et Under the Skin de Jonathan Glazer. QUEL EST LE pire film D'HALLOWEEN de tous les temps ? Il n'y a pas assez de place pour répondre à cette question. Quelques pistes de réflexion les mauvaises suites de Halloween, de Freddy, de Vendredi 13, de Conjuring et compagnie, des Dents de la mer, de Détour mortel, de Jeeper Creepers, et de la saga culte [REC]. Les mauvais remakes des grands classiques Fog, Pulse, Vendredi 13, Les Griffes de la nuit. Ou des accidents isolés, comme Slender Man, Phénomènes de M. Night Shyamalan, Pyramide, The Open House, Stay Alive, Alone in the Dark, Silent Hill Revelation 3D. Et des montagnes de vieilles séries B tendance nanar, que notre instinct de survie nous empêche de détailler. Tout savoir sur Netflix Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 19 au 25 août Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 12 au 18 août Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 5 au 11 août Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi
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Sujet Un film d'horreur avec des jeunes Vanitax MP 20 septembre 2014 à 225156 Bon soir je cherche un film d'horreur avec des jeunes qui se font d’enfoncer un par un par le méchant bonhomme qui apparais dans un camp de vacance ou une foret Pseudo supprimé 20 septembre 2014 à 225233 Tucker & Dale fightent le mal Victime de harcèlement en ligne comment réagir ?
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